Archives de la catégorie HUMEUR

JULIE


Cet article, comme celui de Wydiane : « la tisseuse de trame », m’a été inspiré par une jeune fille handicapée qui est l’âme du dernier congrès sur le Handicap qui a eu lieu à Anglet, les 29et 30 Octobre.

Julie, l'Oeuvre Ithurria

Tu es venue du fonds des Temps.

Les espaces n’ont aucun mystère pour toi.

Tu transcendes les espaces-temps comme tu regardes les destins.

Tu n’as aucune attache sur cette terre.

Et pourtant tu as choisi d’être là,

Regardant la race humaine dans ce qu’elle est,

Dans ses insignifiances et ses miracles.

Tu es venue poser le jalon,

Celui de l’Amour qui tout transcende,

Celui de l’amour que l’Homme ne connait plus depuis trop longtemps,

Celui de l’Amour qui tout permet de renaître.

Tu n’es pas seule dans ta démarche.

Bien des frères et des soeurs de ta race ont accepté de suivre le même chemin que toi.

Tu es leur Gardienne.

Tu est celle qui montre le chemin que l’Homme doit reprendre,

Celle qui est le garant de l’Amour Infini,

Celle qui montre l’in-condition de l’Amour.

L’Amour ne partage pas.

Il est…

L’Amour ne se compromet pas.

Il existe…

L’Amour soude toutes choses.

L’Amour est la seule raison d’exister de cette encore race humaine.

Alors tu parcours ton destin,

Comme tu as toujours cheminé sur tes espaces-temps,

Walkyrie des temps futurs,

Garante de la pérennité de l’Homme,

A condition qu’il écoute ses Oracles.

Tu ne parles pas,

Tu regardes.

Tu ne parles pas,

Tu aimes.

Tu ne parles pas,

Tu comprends.

Tu ne parles pas,

Tu rayonnes.

Tu ne parles pas,

Tu transmets.

Tu ne parles pas,

Tu es.

Tu es le Silence.

Tu es la Transparence.

Tu es l’Infini des espaces.

Tu es …

Merci Julie

 

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VIOLENCE


Je suis dans un monde où la violence me tue.

Depuis que je suis sur cette terre, je perçois la violence des hommes.

La violence des hommes est facile à comprendre, facile à gérer car elle est principalement physique.

La loi du plus fort.

C’est celui qui tape le plus fort qui gagne.

Les règles du jeu sont simples.

Tu perds ou tu gagnes… …

La violence de la femme est tout autre.

Elle repose sur les mots, sur les attitudes, sur les émotions, sur les sentiments.

Elle sait trop bien rendre l’homme puéril et coupable.

Peut-être parce que l’homme ne s’est jamais vraiment guérit de sa mère.

L’homme ne sait pas comment gérer cette violence.

Les mots le cherchent. Ils se fraient un chemin dans son être, dans son âme.

Ils durent. Ils peuvent cheminer des années durant dans leur oeuvre destructrice.

Ils sont imparables. Ils rongent les racines de l’homme jusqu’à ce qu’il ne sache plus qui il est, qu’il ne sache plus ce qu’il est, et ce qu’il a vraiment choisi de faire.

Les mots nourrissent son mental.

Son mental s’emballe, se complexifie.

Son mental le tue… …

Alors souvent il renvoie la violence de la femme par la violence de l’homme, et il frappe.

Il frappe par ses décisions.

Il frappe par ses actes, par ses mots aussi, mais bien moins puissamment que la femme qui possède l’intuition des mots.

Alors, devant son impuissance, il violente la femme qu’il ne peut comprendre et qui le blesse.

Et il la frappe comme un homme qui l’agresse. Il ne sait plus qu’elle est une femme et que l’homme ne jamais doit poser sa main sur une femme, si ce n’est pour lui donner de l’amour… …

Depuis que je suis sur cette terre, je ne comprends pas la violence de ce monde.

Moi aussi, je suis violent.

Lorsque mon être, mes actions ne servent plus à rien.

Lorsque mon rôle est dénié.

Lorsque mon être, dans tout l’amour qu’il porte, est impuissant.

Lorsque je me sens acculé, dans une non-existence, par l’ignorance de l’Autre de ce que je suis.

Moi aussi, je deviens violent.violence

    Je crie de ne pas être entendu.

    Je crie de ne pas être compris.

    Je crie de l’incompréhension et de l’in-communication… …

Je suis dans un monde où la violence me tue.

Et je ne sais que faire…

Pourquoi l’amour ne sert-il à rien?

Pourquoi les mots ne sont pas les mêmes pour tous?

Pourquoi l’amour et le partage ne servent-ils à rien?

A quoi sert l’écoute?

A quoi sert l’amour de l’Autre?

A quoi sert la présence?

A quoi sert l’action?

A quoi sert la Conscience?

Si tout cela ne peut donner la Paix… …

Je suis dans un monde où la violence me tue…

Sarlat, le 3 novembre 2011, 19h46

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Mode d’emploi de lecture du Blog de Daniel Briez


A la suite d’un certain nombre d’observations de lecteurs que je rencontre au fil des salons en France et à l’étranger, j’ai pu observer qu’il me fallait faire une mise au point sur le positionnement à adopter par rapport à la lecture de mes textes, notamment ceux qui concernent les rubriques Humanité, Science de Synthèse et tout ce qui touche aux domaines énergétiques ou à l’observation des champs de conscience dans mon travail.

Le travail que je fais sur le Verbe est extrêmement précis. Chaque texte comporte des notions énergétiques précises qui, la plupart du temps, diffèrent des schémas de pensée habituellement en vigueur. C’est ainsi que certaines notions peuvent paraître partisanes, ou irrecevables, si le lecteur se contente d’une « lecture en surface » des textes.

Ainsi, je vous recommande l’attitude suivante :

Lorsque vous lisez un texte, prenez le temps de le lire.

Laissez les notions qui y sont mentionnées vous pénétrer sans tenter de les rattacher à un système de croyances, à une perception ou une opinion que vous pensez avoir.

Contentez-vous de prendre acte de ces notions et tentez de visualiser les mouvements énergétiques qu’elles produisent.

Donnez-vous ensuite un temps de réflexion en comparant ces informations avec les schémas ou croyances internes que vous possédez.

Faites-vous ainsi votre opinion sans laisser votre mental interférer sur ces données.

Ce qui se passe lorsqu’on fait une lecture superficielle de ce type de textes se déroule de la façon suivante :

Vous lisez une phrase qui est différente de votre système de croyances ou de vos expériences personnelles.

Votre mental se sent alors « en danger ».

Il zappe alors l’information et maintient votre attention en surface, ou vous fait comprendre autre chose que ce qui est écrit.

Vous aboutissez ainsi à une opinion qui n’a pas réellement pris en compte ces nouvelles données.

Je vous souhaite une bonne lecture et un immense merci pour votre soutien et votre fidélité.

Quelque part sur l’autoroute entre Paris et Sarlat, le 18 Octobre 2011, 11h16

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LE COUPLE, ORGANE DE MUTATION ET DE TRANSFERT DES ENERGIES STELLAIRES ET TERRESTRES


Les éléments que j’énonce dans ce texte, se placent exclusivement dans la perspective énergétique et vibratoire des transferts et mutations énergétiques. Mon propos n’est pas de polémiquer sur la place de l’homme ou de la femme sur notre terre. Il est clair que le débat est important et que deux mille ans de négation du rôle de la femme dans notre société n’ont pas créé un climat serein permettant d’observer le rôle de chacun sur cette terre. Néanmoins, il me semble important de définir la trame d’échanges des énergies afin que chacun puisse se situer dans cette démarche et puisse, peut-être, mieux comprendre son positionnement au sein du couple. Ma tentative est de modestement donner une vision énergétique des mécanismes d’échange, sans entrer dans les débats sociétaux de la place de l’homme et de la femme.

LE COUPLE, ORGANE DE MUTATION ET DE TRANSFERT DES ENERGIES STELLAIRES ET TERRESTRES

Le COUPLE / Copyright Serge Briez / La Tanguera

Le couple constitue un des plus formidable outil de mutation énergétique qui soit. Composé, par définition, d’un homme et d’une femme, il représente l’aboutissement naturel d’une démarche de recherche intense vers une complémentarité vers laquelle nous tendons, du moins pour le plus grand nombre. La recherche du partenaire de vie est complètement sous-tendue par les mécanismes énergétiques définis ci-après. De plus, il est difficile de maintenir un axe défini, stable et de longue durée, dans les mouvements énergétiques et émotionnels que génère l’union d’un homme et d’une femme. Au-delà des structures archétypales, ces mouvements sont soumis à l’influence de notre environnement, aux passés antérieurs et évènementiels des deux parties du couple, et à la vision que chacun possède de lui-même.

Mais d’abord, qu’est-ce l’homme et la femme représentent sur le plan énergétique ?

Dans cette tentative de définition, je m’en tiendrais à une vision archétypale afin de ne pas entrer dans les débats polémistes sur ce sujet.

Sur le plan fréquentiel, l’homme constitue un point d’émission, de réception et de catalysation des énergies luminiques et terrestres sur cette planète. Cela a pour effet de lui procurer un puissant potentiel de créativité et une force de matérialisation qui fait de lui, sur le plan des archétypes, le pourvoyeur des ressources de la cellule familiale et la plus puissante force d’action de cette terre (d’ailleurs, c’est la raison pour laquelle on peut considérer l’homme comme le plus grand prédateur de la planète).

Ses facultés de synthèse sont plus développées que chez la femme. Il est plus analytique qu’intuitif et possède d’importantes capacités de conceptualisation.

Sur le plan cosmique ou stellaire, il est ainsi étroitement en contact avec les énergies des autres plans et sert de vecteur d’introduction des énergies de ces plans dans la matérialité terrestre. C’est pour cela qu’il y a plus d’inventeurs homme que femme, dans la mesure où l’homme possède une plus grande capacité à relier des concepts issus d’autres plans de matérialité à la réalité terrestre d’Ici et Maintenant.

Malheureusement sa capacité de matérialisation, au sein du plan terrestre, est limitée du fait de sa faiblesse patente sur le plan intuitif. L’homme possède une part intuitive qui lui permet de développer une certaine sensibilité. C’est cette part, issue de l’expérience relationnelle avec sa mère, qui lui permet d’entrer en relation et de comprendre, autant que faire ce peut, la femme. C’est également cette énergie qui le pousse à vouloir rencontrer la femme et à constituer un couple malgré les puissants barrages qui sont présents en lui quant à sa mise en place.

Cette configuration énergétique génére chez l’homme son énergie de « fonceur ». Il ne réfléchit pas vraiment. Bien sûr, il élabore ses actions, mais souvent simplement dans les grandes lignes. Lorsque sa perception est confirmée et qu’il sent en lui ce qu’il doit faire, il agit sans vraiment se poser de questions, improvise dans le présent les aspects qu’il doit mettre en oeuvre, et trace sa route. C’est d’ailleurs souvent à cause de cet aspect des choses que les évènements grincent. Le manque d’élaboration suffisante des projets crée des distorsions dans la matière qui font que les actions mises en oeuvre ne prennent pas nécessairement la direction attendue, voire même parfois aboutissent à une impasse.

En se plaçant sur dans un plan de globalisation des énergies, sur les niveaux énergétique et vibratoire, la plupart de ces états sont presque toujours inconscients.

Sur le plan fréquentiel, la femme constitue un pôle réceptif, un pôle de matérialisation, et surtout un véritable système de convection des énergies terrestres et luminiques. La comparaison avec le processus de gestation de l’enfantement est totalement appropriée.

A travers son corps physique et ses corps énergétiques, elle possède la capacité d’accueillir et de faire converger des lignes de force de différentes sources, de les catalyser, et d’en faire un pôle de création et de matérialisation.

Sa forte polarité intuitive fait qu’elle possède un puissant sens de la Réalité que, souvent, l’homme ne possède pas. Elle relie les énergies luminiques à la matière terrestre et leur permet de se matérialiser sur le plan énergétique avant qu’elles n’aboutissent à une manifestation concrète dans le quotidien.

Lorsqu’un homme canalise une énergie et apporte un projet, elle entre en gestation. Elle reçoit les énergies, incorpore tous les paramètres nécessaires, puis entre en action. Son action est réfléchie. Elle peut même être qualifiée de stratégique. Elle connait les ressorts de la matière et cela lui donne, alliée à sa puissance intuitive, une grande capacité de lecture et de création de la matière.

La femme possède également ce point d’emission et de réception des énergies luminiques et stellaires, mais dans une moindre mesure. C’est ce qui constitue sa faiblesse lorsqu’elle véhicule seule un projet.

Elle posséde les énergies de matérialisation mais la convection des énergies terrestres et luminiques est moins en phase, donc moins puissante dans la matière. Elle doit donc développer beaucoup plus d’énergie qu’un homme pour réaliser ce projet et elle perd en puissance de réalisation. Encore une fois, il ne s’agit pas là de jugement de valeur, mais bien d’une appréciation des forces énergétiques en présence.

L’assemblage des deux systèmes énergétiques que constituent l’homme et la femme représente la meilleure combinaison qui soit présente sur cette terre, pour matérialiser de nouveaux concepts ou de nombreux concepts.

L’homme canalise verticalement (réception) et horizontalement (émission et action) les énergies luminiques et stellaires. La femme reçoit ces fréquences, les  » digèrent » et les met en terre. Elle permet ainsi à l’homme de les recevoir sur une fréquence plus en phase avec la planète et de les matérialiser. Si la femme est absente de cette combinaison, l’homme ne parvient qu’imparfaitement à canaliser ces fréquences. Elles ne sont alors pas suffisamment ancrées en terre pour se concrétiser puissamment et sur une grande envergure.

Si l’homme est absent, la captation des énergies des autres plans est moins puissante et s’impacte moins dans la matière, en tous cas, pas suffisamment puissamment pour réellement mettre de nouvelles choses en mouvement.

L’immense difficulté de ce schéma réside dans le fait que chacun doit être conscient de son rôle, que chacun doit rester à sa place et ne pas empiéter sur les champs énergétiques de l’autre.

Ce positionnement est terriblement compliqué par les connotations culturelles qui entachent grandement la place de l’homme et de la femme, l’un par rapport à l’autre. Tous les mécanismes de transfert qui consistent pour l’homme de préserver sa place et son espace en refusant la présence de la femme à ses côtés ainsi que sa sensibilité intérieure l’empêchent de collaborer sereinement avec sa partenaire.

Pour la femme, le fait de devoir défendre sa place par rapport à l’homme, le fait que son véritable rôle soit nié par de nombreuses cultures et que de ce fait, elle défende soit dans l’obligation de défendre sa prééminence, ce qui l’amène à briguer les mêmes fonctions que l’homme, brouille définitivement les cartes et ne permet pas à chacun de reconnaitre le rôle et la place de l’autre dans ce processus.

Il s’ensuit un vaste cafouillage qui aboutit à une totale confusion des genres et à un système de matérialisation ayant perdu son sens et ne restituant plus la véritable dimension cosmique de toutes les créations.

C’est ainsi que dans notre société, la matérialisation est devenue une course sans fin au matérialisme. Et ce matérialisme ne profite qu’à un petit nombre d’individus au détriment du plus grand nombre.

En ce qui concerne les couples homosexuels ou lesbiens, le schéma de transfert énergétique est à l’identique. Il existe une difficulté supplémentaire (mais en est-elle vraiment une) qui réside dans la nécessité de définir celui ou celle qui porte le rôle de « l’homme » et de la « femme » est essentielle. Ce n’est que dans ces conditions de clarification du rapport entre les deux partenaires que les énergies peuvent s’aligner en état d’équilibre.

En conclusion, il est temps de conscientiser ce mécanisme afin de permettre à chacun d’oeuvrer en cohérence avec ses propres aspirations et surtout en harmonie avec l’univers.

Notre planète ne pourra plus indéfiniment pallier à ces distorsions énergétiques et devra, à un moment donné, donner une secousse pour retrouver ses équilibres perturbés par les dérèglements de ses occupants.

 Paris, le 16 Octobre 2011, 20h03

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LA TERRE EST UN « MERDIER »


Depuis de nombreuses années, je m’interroge sur le sens de la présence de l’Humanité sur cette planète. L’homme a démontré depuis longtemps, les plus beaux et les plus vils aspects de sa présence sur cette terre. Lorsque l’on prend du recul par rapport aux mille évènements qui se produisent chaque jour, on peut s’interroger sur le peu de conscience qui prédomine à ses choix et surtout, on ne peut que constater l’incohérence dont il fait preuve dans ses actes, notamment ses actes fondateurs. Comme si le ferment de l’auto-destruction était inhérent à chaque individu et que, souvent, bien trop souvent, cette pulsion l’amenait à choisir la voie la plus déséquilibrée (par rapport à lui-même bien évidemment), la plus désastreuse dans ses choix quotidiens par rapport à l’accomplissement de lui-même.

Pourtant l’amour est l’énergie dominante de cette terre. Il n’est qu’à regarder de quelle façon une mère ou un père regarde son enfant pour comprendre que l’amour est omniprésent dans chaque individu. Tout être, quel qu’il soit, a reçu l’amour à un moment donné de son existence. Chaque être aspire ainsi à rencontrer l’amour dans sa vie et à en faire son énergie dominante.

Pourquoi alors tellement peu d’êtres s’avèrent capables de poser cela concrètement dans leur vie quotidienne ?

Probablement parce que nous vivons dans une société qui s’est fourvoyée dans des valeurs qui ont été instaurées pour diriger la richesse matérielle vers un tout petit nombre d’individus. Cela a commencé à travers le pouvoir politique des rois accaparant les biens matériels au profit de leur tribu. Ensuite, les religions ont suivi le même itinéraire, privilégiant le développement de leurs propres systèmes économiques pour développer un prosélytisme leur permettant d’accroitre, génération après génération, leur influence sur le pouvoir temporel. Ce mouvement a créé une immense confusion entre positionnement temporel et conscience spirituelle. A tel point que l’homme de la rue, celui qui ne connaissait pas les arcanes du pouvoir, s’est progressivement perdu dans une évaluation des choses l’amenant à entrer dans des schémas directeurs n’offrant plus la possibilité de construire une trajectoire conforme à son ressenti et surtout à son bien-être.

C’est alors que chacun est entré dans une course à la matérialité prônant l’acquisition de biens matériels comme une « religion ». Aujourd’hui, on mesure plus la réussite d’un homme à sa réalisation dans le domaine matériel que dans l’observation des valeurs morales ou spirituelles qu’il véhicule. C’est ainsi que l’Homme a créé un véritable cloaque énergétique sur cette terre.

Bien sûr, et heureusement, subsistent dans notre société des ilots de conscience. Il est vrai que ces êtres sont muselés dans leur expression. Il est fini le temps où un Jésus pouvait devenir un Christ et influencer la trajectoire d’une grande partie de l’Humanité. Si Jésus émergeait aujourd’hui parmi nous, il serait traité de doux rêveur, voire de fomenteur de secte, et très rapidement, on le ferait taire au nom de la salubrité publique.

Alors les hommes de bonne volonté de cette terre se taisent. Ils agissent dans les limites de leur sphère et attendent que l’immense majorité des êtres endormis par les illusions de nos médias s’éveillent et demandent des comptes à leurs dirigeants.

street art in Buenos Aires Photo Serge BRIEZ

street art in Buenos Aires Photo Serge BRIEZ

Pourtant le système ploutocratique, qui est maintenant le système dominant de notre planète, démontre grandement ses limites, ses injustices et ses non-réponses. Mais qui aujourd’hui peux s’élever contre une telle puissance ? Personne.

 Alors cela se traduit, la plupart du temps, par une incapacité du plus grand nombre, et cela dans la plus parfaite bonne foi car peu d’êtres sont foncièrement pervertis, a se regarder. Tout est toujours la « faute » de l’Autre, la « faute » du système, la « faute » du patron ou de l’épouse, la « Faute ». Quand arrivera le temps où le plus grand nombre sera capable de dire: « Ma vie ne me convient pas. Elle est telle que je l’ai créée. Qu’est-ce que j’ai à comprendre pour que je puisse m’épanouir ?

Car telle est la question. La capacité de se remettre en question, dans chaque parcelle de notre vie quotidienne, chaque fois que nous sentons les choses « grincer » autour de nous, chaque fois que l’insatisfaction émerge de nos tripes. Qu’est-ce que j’ai à comprendre?

Si nous faisons cela, alors émerge la capacité inhérente en chacun d’entre nous de comprendre ce que la vie nous apporte, de comprendre que chaque évènement est porteur de conscience, de comprendre que derrière tout cela subsiste une seule et unique énergie: celle de l’amour.

Alors qu’attendons-nous?

Allons-nous laisser notre terre devenir un mouroir, ou décidons-nous d’en faire un espace de liberté et de partage reposant sur la mise en phase de ce que nous sommes avec les évènements que nous créons chaque jour?

Telle est la question que nous pose notre terre aujourd’hui.

Buenos Aires, Photo Serge Briez

Buenos Aires, Photo Serge Briez

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L’AMOUR INCONDITIONNEL, AMOUR SANS CONDITION ?


L’AMOUR INCONDITIONNEL, AMOUR SANS CONDITION ?

 Cet article m’est inspiré par ma rencontre avec le fondateur d’Infinite Love.

L’amour est le mot le plus utilisé et dont la signification est la plus dénaturée de la planète. Sous ce mot, le genre humain a regroupé toutes les aspirations au bonheur, tous les transferts et les projections d’affection, tous les refus et toutes les souffrances qu’il a fait sienne, au fil des générations.

En tout premier lieu, je voudrais définir ce que recouvre ce mot sur le plan énergétique et quantique. Tout mot est une fréquence. Si cette fréquence est correctement conceptualisée sur le plan du mental humain, elle génère une matérialisation de son état et s’implante dans la matière de notre vie courante. Si elle ne l’est pas, elle introduit des distorsions qui faussent la vision que nous avons de son énergie et instaure des systèmes de croyance qui, eux-mêmes, altéreront encore plus la fréquence en question. Ce processus n’est pas lié exclusivement à l’amour mais à toute énergie distordue par le mental humain et n’étant plus le fruit de notre pensée première.

 Sur le plan énergétique, ce que l’humain appelle amour recouvre en fait l’énergie de cohésion et la trame de construction énergétique qui sous-tend toute matière. En d’autres termes, cette fréquence crée la cohésion atomique qui permet aux atomes de se coordonner pour créer une matière, que cette matière soit vivante (humains, végétaux, animaux), inerte (minéraux, planètes, étoiles) ou conçue (objets manufacturés, éléments factuels de notre vie quotidienne). En fait, aucune matière ne pourrait conserver sa cohérence et sa cohésion sans cette énergie. On est bien loin de toutes les projections affectives que l’humain a posé sur celle-ci.

L'AMOUR INCONDITIONNEL, AMOUR SANS CONDITION ?

Amour Infini - Photo Serge Briez copyright 2011

L’amour est le facteur qui met en oeuvre la Loi de Résonance qui fait que toute fréquence de même nature s’attire et converge. Partant de là, elle constitue l’énergie première qui nous construit à la naissance, ne serait-ce que par l’élaboration de notre corps physique.

 Si nous nous plaçons de ce simple point de vue, nous comprenons mieux que l’amour soit notre véritable ferment et qu’il nous incite à rencontrer les autres humains, porteurs de la même fréquence, et de nous rassembler. L’humain est grégaire. Il n’est pas fait pour vivre seul et c’est l’énergie-amour qui le constitue qui le pousse à aller à la rencontre des autres.

 C’est ainsi que, manifestant l’énergie de rassemblement et de continuité, l’humain n’a de cesse de trouver d’autres humains lui correspondant profondément, c’est-à-dire de rencontrer l’Autre qui lui permettra, si cela est son chemin, de poursuivre l’évolution de la race en procréant d’autres humains.

 Alors, il est temps pour nous de dépolluer le mot amour. Infinite Love signifie en anglais « amour infini ». Cet aphorisme pourrait être un des slogans idéaux pour dépoussiérer le mot amour et nous permettre de capter le fait qu’il n’existe aucune limite à l’amour. Si véritablement nous voulons entrer dans « l’amour infini », nous devons abandonner tous les systèmes de croyance que nous avons collé sur le mot amour.

 En tout premier lieu, nous devons comprendre que nous ne pourrons jamais réaliser notre profonde aspiration à l’amour tant que nous ne nous aimerons pas nous-même sans condition.

 S’aimer sans condition signifie accepter tous les aspects qui nous composent. Les plus lumineux mais aussi les plus obscurs. Chaque humain est bi-polaire par définition. Il ne peut en être autrement. La loi de création repose, sur notre terre, sur l’établissement d’une bi-polarité (ombre/lumière, masculin/féminin, jour/nuit). Sans la présence de ces deux pôles, nous ne pouvons prendre conscience de notre présence, ni de l’évolution de notre conscience. L’évolution de notre conscience repose sur des tensions internes que nous créons à travers notre trajectoire de vie et les innombrables décisions que nous prenons au quotidien. Sans ces points de tension, nous n’aurions aucun recul sur nous-même. Nous n’observerions pas notre vie et surtout ne tenterions pas d’apporter une trajectoire évolutive à ce que nous sommes et à la façon dont nous appréhendons le monde et nous-même.

 Il est donc indispensable que nous aimions sans aucune restriction ce qui nous compose et que nous ne jugions aucun des aspects qui nous déterminent. Ce que nous appelons nos « défauts » constituent toujours les meilleurs leviers par lesquels nous évoluons sur le chemin de la Conscience.

Il est illusoire de prétendre aimer les autres (ce que font bien des spiritualistes), si nous ne nous aimons pas totalement sans condition.

 S’aimer sans condition est aimer ses côtés obscurs comme ses aspects les plus lumineux.

 Ce n’est que de ce point de départ (s’aimer soi-même sans condition) que nous pouvons commencer à aimer les autres et surtout à les regarder avec toute l’empathie que nous pouvons porter. En effet, comment juger les autres alors que nous savons qu’ils ne sont que le reflet de nous-même! Cela est le point de départ de l’amour inconditionnel qui nous mènera à l’amour infini.

 Car l’amour n’a pas de limites. Dans la mesure où il est trame de toutes choses, il constitue le ferment, le lien et le trait d’union de tout ce qui existe. Il est aussi l’énergie par laquelle nous pouvons tout comprendre, accéder à la Connaissance car il constitue le langage commun à tout ce qui existe.

Alors il est temps pour nous de reconsidérer toutes les croyances que nous avons posé depuis des millénaires sur le mot amour et peut-être d’inventer un nouveau mot.

 « Amour Infini » me semble un belle proposition.

Sarlat, le 11 Octobre 2011, 21h21

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STEVE JOBS EST MORT, ANNIHILATION OU LIBERTE, LE CHOIX,


ANNIHILATION OU LIBERTE, LE CHOIX

STEVE JOBS EST MORT

Steve Jobs, le fondateur et créateur d’Apple est mort. L’Histoire dira probablement de lui qu’il a été un des plus grands génies de cette planète, au même niveau que Galilée, Léonard de Vinci ou Einstein. Il a surtout été celui qui a le plus concouru à développer la liberté sur cette planète.

Steve Jobs est mort

Steve Jobs

logo Apple

Pour comprendre l’extraordinaire apport de cet homme, je vous propose de vous placer dans une vision énergétique et vibratoire de son oeuvre. L’ordinateur a été la première machine utilisant le dyoxide de silicium comme support de mémoire. Il est important de savoir que chaque microprocesseur de la moindre machine qui nous entoure aujourd’hui en contient et que c’est sur ce Cristal constitue la « mémoire » de la machine.

Or, toute particule de Quartz (puisque c’est bien de cela qu’il s’agit) mémorise tout ce qu’elle rencontre, notamment les intentions (pensées) du créateur des machines qui sont construites autour de ses fonctions. Lorsque le concepteur d’une machine (l’ordinateur en l’occurrence) développe son invention et notamment son système d’exploitation dans une intention d’hégémonie, chaque nouvelle machine ou système d’exploitation reproduit ensuite est porteuse de cette énergie.

 C’est ainsi que nous avons vu depuis 25 ans se développer deux visions du monde diamétralement opposée:

– celle de Bill Gates et de Windows (les PC) qui a aujourd’hui totalement envahit la planète. On ne compte plus les condamnations aux Etats-Unis ou au niveau de la C.E.E. de Windows pour entente illégale et tentative de constitution de monopole. Même si Bill Gates a tout fait ces dernières années pour se redonner une image de marque correcte en faisant don d’une partie de sa fortune à des oeuvres caritatives et en développant les actions dans ce domaine, il n’en demeure pas moins que dès le départ de l’informatique et encore aujourd’hui, Bill Gates n’a eu de cesse que son système devienne quasiment le passage obligé de tout individu et de toute industrie. Il y a grandement réussit puisque Windows constitue la quasi totalité des systèmes d’exploitation utilisé en informatique aujourd’hui. Bill Gates n’a jamais caché sa volonté de voir son système devenir le seul au monde. Par la résonance de cette volonté, la moindre des machines qu’il produit, issue de cette intention, est porteuse, par le jeu de la mémoire de ses micro-processeurs, de cette intention. Elle véhicule ainsi une énergie d’annihilation de la liberté et concourre à éteindre les libertés de l’homme sur la planète. Elle alimente la mise sous dépendance du plus grand nombre au profit exclusif d’un tout petit nombre d’individus qui n’ont aucun intérêt à ce que les choses changent. Cette intention est porteuse de l’énergie du mental et de l’ego qui constituent des fréquences purement émotionnelles et maintiennent l’homme dans une dépendance aux émotions qui freinent, voire annihilent, le développement de sa conscience.

 – celle de Steve Jobs, qui, dès le départ, a toujours voulu mettre la machine au service de l’homme en trouvant des solutions qui étaient basées sur le fonctionnement intuitif de l’homme et non sur son mental. Le développement de l’intuition favorise l’accession aux dimensions supérieures de la Conscience et permettent à l’Homme de s’éveiller.

 Pour les utilisateurs d’ordinateur, il n’y a qu’à comparer le nombre d’heures d’apprentissage nécessaires pour apprendre à utiliser le moindre logiciel sur PC et la facilité avec laquelle, en quelques dizaines de minutes, on accède à l’utilisation d’un Apple. Je ne parlerai pas des « bugs » programmés sur PC destinés à maintenir l’utilisateur sous dépendance, ni de la multiplication des versions qui obligent l’utilisateur à mobiliser son mental dans une seule direction, celle de l’intellect, lui ôtant ainsi la possibilité de développer la puissance de créativité de l’intuition.

Pour le bien de l’humanité, Steve Jobs a toujours refusé cette annihilation de l’homme et n’a eu de cesse de proposer au marché des machines toujours plus performantes dans leur conception et surtout basées sur un éveil de l’intuition de ses utilisateurs.

 En tant qu’utilisateur d’ordinateur (j’utilise l’ordinateur depuis la création des premières machines de bureau dans les années 80), je peux témoigner de l’influence que j’ai subi, sans en comprendre le sens. J’utilise mes ordinateurs quotidiennement puisque je suis écrivain et que ces machines me servent aussi de support de développement de toutes ms activités. Ce n’est que depuis quelques mois que j’ai pris conscience de la mise sous influence que je subissais par l’usage quotidien que je faisais de mes PC.

 Il y a 10 mois, séduit par l’extraordinaire facilité d’utilisation de l’Ipad, je décidais d’en acquérir un pour l’utiliser dans sa fonction nomade. Je suis en effet quelqu’un qui se déplace énormément et je souhaitais posséder une machine ultra-légère me permettant de travailler n’importe où, dans n’importe quelles circonstances. Alors que l’utilisation d’un Ipad est d’une totale simplicité, il me fallu plus de 5 mois pour arriver à faire fonctionner l’envoi des emails. Je ne compris pourquoi que lorsque je pus enfin entrer dans un fonctionnement normal, où je sentis une transformation totale de mon niveau vibratoire au moment de l’écriture. Je mis quelques mois à comprendre véritablement le sens de tout cela.

Steve Job et le premier MACINTOSH

Steve Job et le premier MACINTOSH

 Travaillant depuis des années sur la vibration des Cristaux en Lithothérapie, je rapprochais mes sensations et mes difficultés de ma pratique du Quartz et compris progressivement que PC et Apple étaient porteurs de « codes » complètement différents qui faisaient que PC était au service d’une mise sous dépendance de l’utilisateur et Apple un système apportant la liberté à son utilisateur. Et là, (le lecteur m’aura compris) je ne parle pas d’uns interprétation symbolique, mais bien d’un état vibratoire conditionnant le fonctionnement du corps sur le plan énergétique et influençant toutes les décisions que nous pouvons prendre au quotidien. Je ne sais pas si les « codes » véhiculés par Windows ou Apple sont inscrits volontairement (cela n’est pas mon débat), mais même s’il ne s’agit que de l’émanation de ses concepteurs, l’influence est terriblement puissante et conditionne une grande partie des comportements terrestres.

 Je reviens donc à la disparition de Steve Jobs. Nous perdons avec lui un des gardiens majeurs de la liberté sur cette planète. Son positionnement dans l’élaboration de ses créations et le contre-poids qu’il a su créer face à l’hégémonie de Bill Gates fait probablement de lui une des personnes les plus importantes dans l’histoire de l’Humanité.

 Je souhaite (et je demande) que ses successeurs restent dans la même vision que lui, car je ne peux imaginer que son positionnement ait été fortuit. Steve Jobs savait profondément ce qu’il faisait et l’enjeu que son action représentait dans la libération de la conscience de l’homme. Nous nous devons de lui rendre un profond hommage et lui porter une extrême gratitude en tant que porteur des libertés de l’individu.

 Il est mort au moment où il a probablement réussi sa mission. L’IPAD et l’Iphone sont devenus, ces quatre dernières années, incontournables et prennent de plus en plus une position dominante sur le marché. Si les successeurs de Steve Jobs gardent le cap, ces outils permettront à l’homme de se libérer véritablement. Porteurs d’une fréquence hautement lumineuse, ils faciliteront l’accession pour l’Homme à de hauts niveaux de conscience, notamment en lui permettant de communiquer sans contrainte, mais surtout en diffusant une fréquence d’éveil qui est portée par chaque machine d’Apple. Une immense gratitude pour lui et toutes nos pensées de lumière pour ses proches et ses collaborateurs.

Nantes, le 7 Octobre 2011, 3h53       

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ECOLE ATLANTEA ET ECOLE DES ANGES


Une mise au point que m’a suggéré une des lectrices de mon Blog lors d’une rencontre sur le Salon Zen à Paris, la semaine dernière.

 En post-face de mes ouvrages « La Science des Chakras »,

La science des Chakras, livre de Daniel Briez

La science des Chakras

écrit en 1993, et « Les Anges »

Les Anges, livre de Daniel Briez

Les Anges

, rédigé en 1996, je fais mention de deux Ecoles que j’avais créé à l’époque, l’Ecole Atlantéa et l’Ecole des Anges. Ces deux systèmes correspondaient pour moi, à l’époque, à la vision que je me faisais de la transmission et de l’enseignement. Elles ont fonctionné durant quelques années puis se sont arrêtées, pour l’une en 1996 et pour l’autre en 1998. Elles sont toujours mentionnées à la fin de mes ouvrages car il est toujours extrêment difficile d’obtenir d’un éditeur, le mien en l’occurrence, de modifier la maquette d’un livre lors de son retirage (surcoût financier de refonte de la maquette). C’est ainsi que des informations obsolètes sont mentionnées dans ces ouvrages.

 Ma vision de la transmission est aujourd’hui bien différente. Je ne pense pas que les choses passent par des « écoles » ou des systèmes quelconques. Nous avons tous à trouver notre propre « école intérieure » qui repose simplement sur l’observation de la vie quotidienne et des sujets de réflexions qu’elle nous propose à chaque instant. L’objet de ce Blog est de proposer un certain nombre de pistes. Je sais, par vos nombreux témoignages, qu’il répond à cette attente.

 Ces deux écoles se sont arrêtées naturellement parce que l’énergie changeait et qu’il n’était plus le temps de passer par ces vecteurs de transmission. Merci à ceux qui y ont participé. Ils m’ont aider à avancer sur ce chemin.

Nantes, le 7 Octobre 2011, 4h23

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« Soyez insatiables, Soyez fous » Steve Jobs


voilà la traduction de tout le discours de Steve Jobs que j’ai trouvée sur le blog de Laurent de Rauglaudre
« Soyez insatiables. Soyez fous »

"'Stay Hungry. Stay Foolish.' And I have always wished that for myself." - Steve Jobs


Le 12 juin 2005, Steve Jobs (PDG-fondateur d’Apple et de Pixar) fait aux diplômés de Stanford l’extraordinaire discours suivant. Pour ceux qui ne le connaissent pas (ce qui était mon cas jusqu’à ce matin), j’en recommande chaudement la lecture, et la diffusion : c’est une remarquable leçon de vie.
On l’a déjà diffusé sur Internet ? Bien sûr, c’est là que le correspondant qui me l’a fait découvrir l’avait lui-même trouvé. Je lui en suis très reconnaissant et donc je fais pareil : je rediffuse.
Vous trouverez ci-dessous la traduction en français.
Steve Jobs’s Stanford speech (June 2005)
Traduction en français
«C’est un honneur de me trouver parmi vous aujourd’hui et d’assister à une remise de diplômes dans une des universités les plus prestigieuses du monde. Je n’ai jamais terminé mes études supérieures. A dire vrai, je n’ai même jamais été témoin d’une remise de diplômes dans une université. Je veux vous faire partager aujourd’hui trois expériences qui ont marqué ma carrière. C’est tout. Rien d’extraordinaire. Juste trois expériences.

« Pourquoi j’ai eu raison de laisser tomber l’université »
La première concerne les incidences imprévues. J’ai abandonné mes études au Reed College au bout de six mois, mais j’y suis resté auditeur libre pendant dix-huit mois avant de laisser tomber définitivement. Pourquoi n’ai-je pas poursuivi ?
Tout a commencé avant ma naissance. Ma mère biologique était une jeune étudiante célibataire, et elle avait choisi de me confier à des parents adoptifs. Elle tenait à me voir entrer dans une famille de diplômés universitaires, et tout avait été prévu pour que je sois adopté dès ma naissance par un avocat et son épouse. Sauf que, lorsque je fis mon apparition, ils décidèrent au dernier moment qu’ils préféraient avoir une fille. Mes parents, qui étaient sur une liste d’attente, reçurent un coup de téléphone au milieu de la nuit : « Nous avons un petit garçon qui n’était pas prévu. Le voulez-vous ? » Ils répondirent : « Bien sûr. » Ma mère biologique découvrit alors que ma mère adoptive n’avait jamais eu le moindre diplôme universitaire, et que mon père n’avait jamais terminé ses études secondaires. Elle refusa de signer les documents définitifs d’adoption et ne s’y résolut que quelques mois plus tard, quand mes parents lui promirent que j’irais à l’université.
Dix-sept ans plus tard, j’entrais donc à l’université. Mais j’avais naïvement choisi un établissement presque aussi cher que Stanford, et toutes les économies de mes parents servirent à payer mes frais de scolarité. Au bout de six mois, je n’en voyais toujours pas la justification. Je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire dans la vie et je n’imaginais pas comment l’université pouvait m’aider à trouver ma voie. J’étais là en train de dépenser tout cet argent que mes parents avaient épargné leur vie durant. Je décidai donc de laisser tomber. Une décision plutôt risquée, mais rétrospectivement c’est un des meilleurs choix que j’aie jamais faits. Dès le moment où je renonçais, j’abandonnais les matières obligatoires qui m’ennuyaient pour suivre les cours qui m’intéressaient.
Tout n’était pas rose. Je n’avais pas de chambre dans un foyer, je dormais à même le sol chez des amis. Je ramassais des bouteilles de Coca-Cola pour récupérer le dépôt de 5 cents et acheter de quoi manger, et tous les dimanches soir je faisais 10 kilomètres à pied pour traverser la ville et m’offrir un bon repas au temple de Hare Krishna. Un régal. Et ce que je découvris alors, guidé par ma curiosité et mon intuition, se révéla inestimable à l’avenir. Laissez-moi vous donner un exemple : le Reed College dispensait probablement alors le meilleur enseignement de la typographie de tout le pays. Dans le campus, chaque affiche, chaque étiquette sur chaque tiroir était parfaitement calligraphiée. Parce que je n’avais pas à suivre de cours obligatoires, je décidai de m’inscrire en classe de calligraphie. C’est ainsi que j’appris tout ce qui concernait l’empattement des caractères, les espaces entre les différents groupes de lettres, les détails qui font la beauté d’une typographie. C’était un art ancré dans le passé, une subtile esthétique qui échappait à la science. J’étais fasciné.
Rien de tout cela n’était censé avoir le moindre effet pratique dans ma vie. Pourtant, dix ans plus tard, alors que nous concevions le premier Macintosh, cet acquis me revint. Et nous l’incorporâmes dans le Mac. Ce fut le premier ordinateur doté d’une typographie élégante. Si je n’avais pas suivi ces cours à l’université, le Mac ne posséderait pas une telle variété de polices de caractères ni ces espacements proportionnels. Et comme Windows s’est borné à copier le Mac, il est probable qu’aucun ordinateur personnel n’en disposerait. Si je n’avais pas laissé tomber mes études à l’université, je n’aurais jamais appris la calligraphie, et les ordinateurs personnels n’auraient peut-être pas cette richesse de caractères. Naturellement, il était impossible de prévoir ces répercussions quand j’étais à l’université. Mais elles me sont apparues évidentes dix ans plus tard.
On ne peut prévoir l’incidence qu’auront certains événements dans le futur ; c’est après coup seulement qu’apparaissent les liens. Vous pouvez seulement espérer qu’ils joueront un rôle dans votre avenir. L’essentiel est de croire en quelque chose – votre destin, votre vie, votre karma, peu importe. Cette attitude a toujours marché pour moi, et elle a régi ma vie.

« Pourquoi mon départ forcé d’Apple fut salutaire “
Ma deuxième histoire concerne la passion et l’échec. J’ai eu la chance d’aimer très tôt ce que je faisais. J’avais 20 ans lorsque Woz [Steve Wozniak, le co-fondateur d’Apple N.D.L.R.] et moi avons créé Apple dans le garage de mes parents. Nous avons ensuite travaillé dur et, dix ans plus tard, Apple était une société de plus de 4 000 employés dont le chiffre d’affaires atteignait 2 milliards de dollars. Nous venions de lancer un an plus tôt notre plus belle création, le Macintosh, et je venais d’avoir 30 ans.
C’est alors que je fus viré. Comment peut-on vous virer d’une société que vous avez créée ? C’est bien simple, Apple ayant pris de l’importance, nous avons engagé quelqu’un qui me semblait avoir les compétences nécessaires pour diriger l’entreprise à mes côtés et, pendant la première année, tout se passa bien. Puis nos visions ont divergé, et nous nous sommes brouillés. Le conseil d’administration s’est rangé de son côté. C’est ainsi qu’à 30 ans je me suis retrouvé sur le pavé. Viré avec perte et fracas. La raison d’être de ma vie n’existait plus. J’étais en miettes.
Je restais plusieurs mois sans savoir quoi faire. J’avais l’impression d’avoir trahi la génération qui m’avait précédé – d’avoir laissé tomber le témoin au moment où on me le passait. C’était un échec public, et je songeais même à fuir la Silicon Valley. Puis j’ai peu à peu compris une chose – j’aimais toujours ce que je faisais. Ce qui m’était arrivé chez Apple n’y changeait rien. J’avais été éconduit, mais j’étais toujours amoureux. J’ai alors décidé de repartir de zéro.
Je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite, mais mon départ forcé d’Apple fut salutaire. Le poids du succès fit place à la légèreté du débutant, à une vision moins assurée des choses. Une liberté grâce à laquelle je connus l’une des périodes les plus créatives de ma vie.
Pendant les cinq années qui suivirent, j’ai créé une société appelée NeXT et une autre appelée Pixar, et je suis tombé amoureux d’une femme exceptionnelle qui est devenue mon épouse. Pixar, qui allait bientôt produire le premier film d’animation en trois dimensions, Toy Story , est aujourd’hui la première entreprise mondiale utilisant cette technique. Par un remarquable concours de circonstances, Apple a acheté NeXT, je suis retourné chez Apple, et la technologie que nous avions développée chez NeXT est aujourd’hui la clé de la renaissance d’Apple. Et Laurene et moi avons fondé une famille merveilleuse.
Tout cela ne serait pas arrivé si je n’avais pas été viré d’Apple. La potion fut horriblement amère, mais je suppose que le patient en avait besoin. Parfois, la vie vous flanque un bon coup sur la tête. Ne vous laissez pas abattre. Je suis convaincu que c’est mon amour pour ce que je faisais qui m’a permis de continuer. Il faut savoir découvrir ce que l’on aime et qui l’on aime. Le travail occupe une grande partie de l’existence, et la seule manière d’être pleinement satisfait est d’apprécier ce que l’on fait. Sinon, continuez à chercher. Ne baissez pas les bras. C’est comme en amour, vous saurez quand vous aurez trouvé. Et toute relation réussie s’améliore avec le temps. Alors, continuez à chercher jusqu’à ce que vous trouviez.

« Pourquoi la mort est la meilleure chose de la vie »
Ma troisième histoire concerne la mort. A l’âge de 17 ans, j’ai lu une citation qui disait à peu près ceci : « Si vous vivez chaque jour comme s’il était le dernier, vous finirez un jour par avoir raison. » Elle m’est restée en mémoire et, depuis, pendant les trente-trois années écoulées, je me suis regardé dans la gla-ce le matin en me disant : « Si aujourd’hui était le dernier jour de ma vie, est-ce que j’aimerais faire ce que je vais faire tout à l’heure ? » Et si la réponse est non pendant plusieurs jours à la file, je sais que j’ai besoin de changement.
Avoir en tête que je peux mourir bientôt est ce que j’ai découvert de plus efficace pour m’aider à prendre des décisions importantes. Parce que presque tout – tout ce que l’on attend de l’extérieur, nos vanités et nos fiertés, nos peurs de l’échec – s’efface devant la mort, ne laissant que l’essentiel. Se souvenir que la mort viendra un jour est la meilleure façon d’éviter le piège qui consiste à croire que l’on a quelque chose à perdre. On est déjà nu. Il n’y a aucune raison de ne pas suivre son cœur.Whole Earth Catalog
Il y a un an environ, on découvrait que j’avais un cancer. A 7 heures du matin, le scanner montrait que j’étais atteint d’une tumeur au pancréas. Je ne savais même pas ce qu’était le pancréas. Les médecins m’annoncèrent que c’était un cancer probablement incurable, et que j’en avais au maximum pour six mois. Mon docteur me conseilla de rentrer chez moi et de mettre mes affaires en ordre, ce qui signifie : « Préparez-vous à mourir. » Ce qui signifie dire à ses enfants en quelques mois tout ce que vous pensiez leur dire pendant les dix prochaines années. Ce qui signifie essayer de faciliter les choses pour votre famille. En bref, faire vos adieux.
J’ai vécu avec ce diagnostic pendant toute la journée. Plus tard dans la soirée, on m’a fait une biopsie, introduit un endoscope dans le pancréas en passant par l’estomac et l’intestin. J’étais inconscient, mais ma femme, qui était présente, m’a raconté qu’en examinant le prélèvement au microscope, les médecins se sont mis à pleurer, car j’avais une forme très rare de cancer du pancréas, guérissable par la chirurgie. On m’a opéré et je vais bien.
Ce fut mon seul contact avec la mort, et j’espère qu’il le restera pendant encore quelques dizaines d’années. Après cette expérience, je peux vous le dire avec plus de certitude que lorsque la mort n’était pour moi qu’un concept purement intellectuel : personne ne désire mourir. Même ceux qui veulent aller au ciel n’ont pas envie de mourir pour y parvenir. Pourtant, la mort est un destin que nous partageons tous. Personne n’y a jamais échappé. Et c’est bien ainsi, car la mort est probablement ce que la vie a inventé de mieux. C’est le facteur de changement de la vie. Elle nous débarrasse de l’ancien pour faire place au neuf. En ce moment, vous représentez ce qui est neuf, mais un jour vous deviendrez progressivement l’ancien, et vous laisserez la place aux autres. Désolé d’être aussi dramatique, mais c’est la vérité.
Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant une existence qui n’est pas la vôtre. Ne soyez pas prisonnier des dogmes qui obligent à vivre en obéissant à la pensée d’autrui. Ne laissez pas le brouhaha extérieur étouffer votre voix intérieure. Ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. L’un et l’autre savent ce que vous voulez réellement devenir. Le reste est secondaire.

Dans ma jeunesse, il existait une extraordinaire publication The Whole Earth Catalog, l’une des bibles de ma génération. Elle avait été fondée par un certain Stewart Brand, non loin d’ici, à Menlo Park, et il l’avait marquée de sa veine poétique. C’était à la fin des années 1960, avant les ordinateurs et l’édition électronique, et elle était réalisée entièrement avec des machines à écrire, des paires de ciseaux et des appareils Polaroid. C’était une sorte de Google en livre de poche, trente-cinq ans avant la création de Google. Un ouvrage idéaliste, débordant de recettes formidables et d’idées épatantes.
Stewart et son équipe ont publié plusieurs fascicules de The Whole Earth Catalog. Quand ils eurent épuisé la formule, ils sortirent un dernier numéro. C’était au milieu des années 1970, et j’avais votre âge. La quatrième de couverture montrait la photo d’une route de campagne prise au petit matin, le genre de route sur laquelle vous pourriez faire de l’auto-stop si vous avez l’esprit d’aventure. Dessous, on lisait : « Soyez insatiables. Soyez fous. » C’était leur message d’adieu. Soyez insatiables. Soyez fous. C’est le vœu que j’ai toujours formé pour moi. Et aujourd’hui, au moment où vous recevez votre diplôme qui marque le début d’une nouvelle vie, c’est ce que je vous souhaite.
Soyez insatiables. Soyez fous.
Merci à tous.»
(Traduction Anne Damour)

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« Stay Hungry. Stay Foolish.’ And I have always wished that for myself. » – Steve Jobs


« ‘Stay Hungry. Stay Foolish.’ And I have always wished that for myself. » – Steve Jobs

 

"'Stay Hungry. Stay Foolish.' And I have always wished that for myself." - Steve Jobs

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CHANGEZ VOTRE MONDE, CHANGEZ VOTRE VIE


La notion de changement n’a jamais été aussi présente qu’aujourd’hui, à l’approche de 2012. Pourtant, il n’y a pas de réelle nouveauté dans le processus de transformation de la Consciençe. Seulement un temps où nous portons plus précisément attention et de manière plus présente à cet aspect de nous-mêmes.

Nous sommes créateurs de notre réalité. Cet aphorisme n’est pas une idée symbolique. Elle est l’exact reflet de notre capacité de création des évènements de notre quotidien par le simple jeu de la résonance. A ce titre, nous construisons chaque jour, par le moyen de nos innombrables pensées et décisions, notre monde personnel.

Le cycle d’évolution actuel nous propose deux alternatives que sépare une période transitoire si nous faisons un chemin de conscience.

Comme le fait la majorité de la race humaine, nous pouvons poursuivre la course en avant du consumérisme et orienter notre vie autour de l’acquisition de biens matériels. Cela peut paraître légitime sur le plan individuel. Les autres ont accès à ces richesses, pourquoi pas nous ? Mais est-ce que ce sont véritablement des richesses ? Est-ce qu’elles ne sont pas un écran illusoire créé pour nous empêcher de réfléchir à ce que nous sommes et ce que nous faisons ? Ne nous dirigeons-nous pas vers une dramatique impasse ? Ces questions ne sont pas réellement le propos d’aujourd’hui. Nous y reviendrons ultérieurement.

Ce positionnement a pour conséquence de créer, sur le plan collectif, un monde d’injustice, de peur dans lequel la richesse planétaire est placé entre les mains d’un nombre extrêmement limités d’individus (quelques centaines pour toute la planète). Ce monde génère famines, dépendances économiques et affectives, frustrations et insatisfactions. Ce monde génère des guerres : guerres économiques, guerres philosophiques, guerres entre les nations. Ce monde crée une tension latente porteuse d’une puissante forme-pensée, qui entraine même ceux qui ne sont pas réellement dans cette perspective dans une direction qui n’est pas forcement la leur. Ce paradigme est celui de la quasi totalité de l’humanité. Et il peut sembler légitime, notamment pour ceux qui ne possède pas le standard de confort occidental.

Vient ensuite le temps où nous prenons conscience de notre profonde insatisfaction . Nous regardons alors en nous pour découvrir les véritables raisons de cette insatisfaction et nous découvrons, ébahis que nous ne savons pas qui nous sommes et ce que nous désirons réellement lorsque nous supprimons les faux besoins créés par notre société de consommation. Nous ressentons l’impérieuse nécessité de nous arrêter et de regarder autour de nous. Si nous avons été totalement pris par la vague de consumérisme, nous prenons conscience que le monde que nous vivons est un désert. Désert affectif, l’amour n’existe pas autour de nous ou ne se matérialise pas. Désert relationnel, la relation a l’Autre ne repose que sur l’intérêt matériel de ce que l’Autre nous permet d’obtenir de lui. Désert spirituel, la vie ne semble avoir aucun sens et nous ne comprenons pas ce que nous faisons sur cette planète.

Nous nous trouvons alors extrêmement désemparés ou totalement désabusés et déprimés. Dans la perspective de ce paradigme, et à juste titre, nous ne croyons plus à rien.

changez votre monde

changez votre monde

Vient alors le temps pour nous de changer de perspective. Nous sommes les créateurs de notre réalité. Nous devons alors nous poser la question : quelle réalité décidons-nous de construire jour après jour ? Est-ce une réalité reposant sur des réponses que nous allons chercher à l’extérieur ? Nous allons alors nous lancer en quête des gourous de toutes sortes, des systèmes tous plus « miraculeux » ou exotiques en tous genres, les « reikis tartampions », les « livres miracle », les nouvelles/anciennes religions, les thérapeutes extraordinaires. Si nous prenons cette nouvelle voie qui s’avèrera aussi, à terme complètement illusoire, nous aboutirons également à la solitude, la frustration et l’isolement spirituel.

Ou alors, choisissons-nous une réalité reposant sur l’épanouissement de l’être ? Les esprits chagrins me diront mais comment faire ? Il est facile de le dire ou de l’écrire. Il est quasiment impossible de le faire ! Sauf peut-être au bout d’une vie de recherches !

Cela est faux.

Tout dépend de ce que nous mettons dans notre pensée. Si nous créons dans notre tête la pensée de l’échec ou de l’inaccessibilité de l’état de bonheur et d’équilibre, il est certain que nous créerons un pallier impossible à atteindre. Si nous posons en nous l’idée indestructible, qu’à partir de maintenant, nous créons un monde qui nous correspond sur tous les points : l’amour, la prospérité, la paix, la conscience et l’harmonieuse relations aux autres, nous créerons, dans notre réalité quotidienne, l’ensemble de ces éléments.

Changez votre monde

Changez votre monde

Car, chaque fois que nous dirigerons notre pensée dans cette direction d’équilibre et d’harmonie, nous poserons dans notre corps cellulaire une fréquence qui éliminera tous les programmes de conditionnement qui ont été posés en nous depuis notre naissance. Progressivement, la force de notre pensée transformera notre fréquence cellulaire et lui permettra de créer, par aimantation vibratoire, les éléments nécessaire à l’aboutissement définitif de cet état. Cela n’a évidemment rien à voir avec la pensée créatrice qui est encore un autre moyen pour renforcer l’ego et nous maintenir dans les dépendances multiples par le jeu de notre volonté et de notre mental.

CE PROCESSUS EST UNIQUEMENT VIBRATOIRE ET TRANSFORME L’EMISSION ENERGETIQUE DE NOTRE CORPS.

 Alors, que choisissons-nous ? Continuons-nous à être des moutons corvéables à merci ou choisissons-nous de prendre notre vie, notre monde et notre futur en main ?

 Je pense que la réponse est manifeste. Alors décidons aujourd’hui de changer notre monde et de changer notre vie.

 Sarlat, le 25 septembre 2011 14h57

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L’HANDICAP, UNE AUTRE VISION DU MONDE


 Je voudrais aujourd’hui réfléchir avec vous sur un sujet que nous n’abordons pas souvent dans nos réflexions, pris comme nous le sommes dans notre trajectoire quotidienne.

Nous sommes parfois profondément interpelés quand la vie nous place face à un de ces êtres hors normes qu’on nomme dans notre société un handicapé.

Il existe bien des formes de handicaps. Ceux qui touchent au physique, à une fonction motrice, et ceux qui touchent aux fonctionnements du cerveau, du mental et de l’intellect.

Il faut en tout premier lieu bien se garder de ce mot. Notre société progressivement grâce à l’éclatement de la structure familiale traditionnelle a créé l’exclusion de tous ceux qui ne sont pas conformes à la norme. L’éparpillement de la famille ne permet plus, comme au début du vingtième siècle ou en Asie aujourd’hui, de s’occuper de l’éducation des enfants, des vieillards et à fortiori de ceux qui sont hors des fonctionnements habituels que génère maintenant notre société. Je trouve que nous devrions appeler les handicapiés, les exclus.

Ne sachant comment gérer ces différences, cet écart à la norme sociétale, notre société étant dans l’incapacité d’aider les familles de ces exclus, nous avons créé des institutions pour les extraire de notre vision.

De la même façon, ne sachant plus gérer la mort et la vieillesse, nous avons créé des maisons de retraite qui ne sont en fait que des lieux de relégation dans l’attente de la mort de nos anciens, des mouroirs. Notre société n’est aujourd’hui construite que pour des acteurs économiques actifs, pourvoyeurs des circuits de consommation, apportant sa quote-part au mouvement général de fuite en avant.

Parfois, dans cette course en avant, un point fixe, ou plus lent, se pose en travers de notre chemin et nous oblige à marquer une pause, voire même à nous arrêter, car nous ne pouvons évacuer d’un revers de main alors les questions fondamentales qu’ils nous posent : celles de savoir qui nous sommes. Je veux bien sûr parler des handicapés.

Mais d’abord, qui est handicapé, ces exclus de la course en avant, ou nous-mêmes qui sommes souvent incapables de les regarder ou même de regarder notre voisin.

Cela me ramène à ce SDF qui vit dans la rue à côté de mon bureau, que personne ne regarde de peur qu’il leur parle, qui est ivre du matin au soir, sale parce qu’il a choisi de vivre dans la rue (je dis choisi, car pour lui il n’y a pas de problèmes de ressources dans la mesure où il retire de l’argent au distributeur tous les jours pour ses bières quotidiennes), et qui apprécie que je lui dise bonjour tous les jours lorsque je le croise.

Pour revenir au handicap, je dirais quelques mots de ce que l’on considère comme l’handicap mental. Il m’ a été donné de réfléchir de nombreuses fois a cette question.

A 30 ans, j’ai eu le privilège de fréquenter une jeune fille, soeur d’un de mes associés, qui était trysomique. Je dis était car elle est décédée aujourd’hui. Cette jeune fille (elle avait une vingtaine d’années lorsque je l’ai connue) a été la première a m’interpeler sur la notion d’amour inconditionnel. Elle était remarquablement intelligente, l’intelligence aiguë de ceux qu’on ne peut pas tromper par des faux-semblants. Elle savait très bien qui lui faisait des sourires de convenance, lui parlant avec la condescendance de ceux qui sont normaux, et ceux qui la regardait avec le coeur et reconnaissait la magnifique source d’amour qu’elle était et a été toute sa vie. A cette époque (1980), j’étais bien loin d’avoir le regard d’aujourd’hui. Je ne savais même pas ce qu’était une énergie, ce qu’était le coeur.

Cette jeune fille m’a profondément marqué. Au début, je ne savais comment la regarder, puis à force de la côtoyer (mon associé en avait la charge, sa mère ayant décédé quelques mois plus tôt) je n’ai plus jamais regardé ce que notre société nomme le handicap avec le sourire gêné de celui qui ne sait pas quelle position prendre.

Face à cette première expérience, dans mon regard, l’handicapé était devenu non seulement un être comme les autres, mais bien plus, un être qui portait l’amour bien plus que tous les normaux de cette société.

Mon cheminement dans le rapport à l’handicap s’est poursuivi durant toutes les années durant lesquelles j’ai oeuvré en tant que thérapeute. Durant cette période d’activité, je voyais évidemment se présenter des personnes ayant épuisé toutes les solutions proposées par la médecine ne sachant plus dans quelle direction se tourner. Elles avaient entendu parler de moi, de la Couleur et des Cristaux et cela leur paraissait une voie possible (aujourd’hui, je ne reçoit plus en individuel. J’ai pris la décision en 1996 de ne me consacrer qu’à l’enseignement de groupe et à la formation de thérapeutes). Dans ces personnes, certaines se présentaient avec leur famille, porteuses d’handicaps lourds ou de maladies en phase terminale.

Progressivement, au fil de ces rencontres toujours très fortes sur le plan relationnel, j’ai constaté que mon regard se transformait profondément au fil des années. J’ai rapidement vu que ce que je considérais au départ comme un handicap, avec toute la condescendance contenue dans ce mot de bien-portant, était plutôt un décalage entre cet être et la norme sociétale. Je constatait qu’elles portaient d’immenses qualités de perception que nous étions bien loin, nous les normaux, d’égaler. En effet l’exclusion (je préfère l’appeler exclusion qu’handicape), pour pallier à certaines inaptitudes normatives (les facultés d’acuité auditive et de sensibilité de l’espace environnant sont bien connues chez les mal-voyants), ou simplement parce qu’il avait choisi d’expérimenter une autre façon de percevoir le monde et de le vivre présentait bien des qualités de coeur, d’être et d’âme qui je n’avais pas perçu dans ma première vision empreinte de jugement.

Je pense que nous avons beaucoup à apprendre de l’observation de ces êtres, non pas dans une position de voyeurisme, mais dans un partage des différences qui nous démontre que personne ne détient la moindre vérité et qu’il est possible d’apprendre de tout être, et surtout de celui qui est différent de nous.

Le regard de l’exclu, et ce qui passe d’intelligence, d’acuité, de perspicacité et de sensibilité dans son regard est la plus belle récompense qu’il puisse vous donner lorsqu’il vous accueille dans son espace. Je souhaite à chacun d’avoir le privilège de recevoir ce cadeau de la vie.

Merci du temps que vous avez consacré à ce texte et à cette réflexion.

Sarlat, le 22 septembre 2011, 8h21  

Vous pouvez voir cette vidéo documentaire réalisée par mon Frère Serge : « les voiles de l’Agly » qui illustre combien les différences peuvent être surmontées et permettre de vivre des aventures humaines lorsque les femmes et les hommes laissent faire leur coeur.

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Découvrir son identité


Une des principales questions qui se pose à nous dans cette période de mutation est de savoir qui nous sommes. Cette interrogation constitue un des principaux enjeux du futur, car c’est en sachant qui nous sommes que nous pourrons déterminer ce que nous avons à faire, et ainsi définir les trajectoires que nous prendrons.

Il est clair que, du point de vue de l’humanité et du collectif, les années qui viennent représentent une mutation qu’il ne va pas être simple de négocier. La crise identitaire dans laquelle se trouve l’humanité ne facilite pas une lecture objective et saine de notre avenir, et la présence des groupes de pression économiques mondiaux n’a aucun intérêt financier à ce que ces questions soient clairement évoquées.

Nous avons donc à aborder une lecture claire, sans concession, mais aussi sans a priori, de nos codes identitaires, et définir ainsi quelles seront nos options dans les années à venir.

Et c’est là que le problème devient complexe.

En effet, la vision que nous avons de nous-mêmes est une vision que nous avons construite à travers le regard des autres, à travers nos systèmes éducatifs et surtout à travers les systèmes de croyance que nous avons établi, consciemment ou inconsciemment, sur nous-mêmes.

Autant dire qu’il y a peu de chance, compte tenu de l’importance des filtres déformants, que nous puissions répondre objectivement à la question : « Qui suis-je ? »

DECOUVRIR SON IDENTITE

découvrir son identité - graphisme Serge Briez

De plus, si nous ne sommes pas capables de répondre à cette question, nous allons opter pour des trajectoires de vie qui n’auront que peu de rapport avec nos besoins réels et déclencher de vrais catastrophes structurelles quant à notre vie, ou pour le moins, une insatisfaction profonde et une désorientation totale.

Alors comment faire?

Tout d’abord, il nous faut poser le principe que nous ne savons pas qui nous sommes. Et méfions-nous grandement de nous-mêmes lorsque nous sommes dans nos « certitudes ». Il est d’ailleurs amusant d’observer de quelle façon nous absorbons les messages de notre ego bardé de ses convictions sur ce que nous sommes, alors que nous rejetterions probablement avec véhémence la moindre de ces incohérences si elle nous était énoncée par un tiers.

Poser ce postulat nous met dans une écoute et une observation approfondie de nous- mêmes, et va commencer à nous permettre de déceler des pistes qui, à terme, nous amèneront à nous-mêmes.

Cette première étape franchie, nous devons choisir un protocole régulier de retour sur soi et d’introspection journalière (ce que nous ne prenons jamais le temps de faire) afin de laisser notre psyché se reposer et progressivement descendre au contact de ce que nous sommes. La pratique d’un état méditatif sans objet et sans protocole, répété à heure fixe quotidiennement, est un bon point de départ.

Il faut ensuite prendre son temps. Les réponses ne nous parviendront pas en deux jours, ni même en trente. Nous avons mis toute la durée de notre existence pour construire cette vision egotique de nous-mêmes. Nous n’allons pas la transformer en cinq minutes.

Progressivement nous constaterons que certaines sensations émergent. Elles ont toujours été là, mais nous n’y prêtions pas attention. Ces sensations impacteront sur notre corps. Seul le corps est réellement en mesure de nous restituer des informations car il est le seul à détenir nos codes identitaires. Néanmoins, nous ne pouvons pas lui faire immédiatement confiance, car il est aussi porteur de toutes les croyances que nous y avons inscrites et à ce titre, le décodeur qu’il constitue est faussé partiellement, et nous donne des indications déformées par celles-ci.

Voilà en quelques mots un début d’approche d’introspection pour acquérir notre indépendance et notre réelle liberté face à un mode de pensée et un mode de vie qui ne nous a, en aucun cas, appris à le faire.

Merci de votre écoute.

La Teste de Buch, le 9 septembre 2011, 9h44

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Une réflexion, au sortir d’une méditation, sur la nature de l’Homme


Difficile de mettre des mots sur ce que je sens tant cela est multiple.

Je suis multiple. Je suis les mondes. Je sais les ordres et les désordres. Je capte les futurs désirés par la Terre. Je sais ce vers quoi elle tend. Je connais les chaos prédictibles. Je me sais et me sens depuis toute Eternité partie prenante dans cette inénarrable architecture.

Pourtant, quelque chose de nouveau émerge.

Pas vraiment nouveau en fait. Plutôt émergeant d’une éonière mémoire, celle d’un âge oublié, sans âge.

J’ai/nous avons déjà connu cela. Mais il y a tellement longtemps…

Tellement que je n’ose fixer ma vision dessus de peur d’y croire. Peur que nous passions encore une fois à côté. Peur encore de manquer ma création.

 Je suis multiple.

Je me sens un enfant, conscient mais enfant quand même, conscient de sa Conscience, Mais conscient aussi de l’émerveillement qu’il y a à laisser « Cela » se créer.

Je ne sais pas encore ce qu’est « Cela ».

Ou plutôt, je ne veux pas le formuler, de peur que le poids de ma pensée le fasse s’échapper. 

« Cela » est grandiose. Géant. Doux. Merveilleux. Tendre. Immense.

« Cela » impacte les Univers et transforme les mondes, au sens matière du terme.

« Cela » redonne à l’être la dimension qu’il a perdu depuis qu’il a oublié sa Mémoire.

 C’est immense.

La sensation que j’en ai est intime. Comme une minuscule vibration au cœur de la plus infime parcelle de mon coeur. Fragile. Délicate. Comme un duvet porté par le vent.

Et pourtant porteuse de la plus ultime puissance. Celle qui crée et détruit les Univers. 

Je me sens aussi, multiple et porteur d’étoiles, comme je l’ai toujours été.

Je ressens la puissance de convection et de transformation de cette délicate et incommensurable puissance émergeante.

Alors je me garde bien de fixer quoique ce soit.

Je sais que cela est en lien avec mon parcours d’homme, celui qui rencontre aussi celle qu’il n’attendait pas (ou plus?).

Alors je me contente de vivre ma matière. Je suis là, dans ma nouvelle maison, attendant que les électriciens pose un branchement provisoire (??). Quelle image !

Je suis serein, tranquille, comme si je savais que j’avais attendu cet instant longtemps, tout en sachant que, forcément, il se poserait dans cette vie.

 Je suis tranquille. Mon corps n’attends plus.

Je prends conscience maintenant que depuis ma naissance sur cette Terre, il a attendu.

Je me sens revenir à mes sources. C’est indescriptible mais tranquille.

Portant toutes les lignes de force que je perçois sont violemment en mouvement, comme des fouets qui claquent.

Les mondes basculent.

D’autres surgissent du néant, se matérialisant en provenance d’espaces-temps inaccessibles jusqu’à présent.

Un chaos harmonieux, créant au sens propre du terme un nouvel univers.

Et je sens simultanément cette filiation profonde avec la terre égyptienne, avec toutes mes vies, avec tous les êtres qui font partie intégrante de ce périple et qui œuvrent dans leurs sphères.

Athors, Egypte - Photo Serge BRIEZ
Athors, Egypte – Photo Serge BRIEZ

 Je sais que cela pose une profonde réalisation énergétique sur la terre de France et sur Sarlat.

 Voilà.

Quelques mots. Quelques ressentis. Dans une immensité en mouvement. Dans la mouvance des créateurs de mondes. Dans la Paix en marche.

 A vous tous.

Sarlat, le 4 septembre 2011, 5h54

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LA PAIX N’EST PAS L’ANTINOMIE DE LA GUERRE


Il me semble important d’attirer votre attention sur un point qui s’avère un grave barrage au développement personnel et à l’intégration de soi.

 Un des points les plus importants dans l’intégration de l’être est de s’appuyer sur sa propre capacité de pacification pour découvrir de nouveaux champs d’expérience et atteindre l’équilibre.

 Dans l’inconscient de l’individu, la croyance est puissante qui consiste à penser que pour trouver un équilibre de vie, il faut éliminer en soi tous les points de tension intérieure, c’est-à-dire tous les états de guerre ou de conflits, conscients ou inconscients, présents en nous.

 Nous cherchons donc tous les moyens et méthodes pour aboutir à ce résultat, sans grand succès. Nous y arrivons pendant quelques temps, puis un évènement ou une personne viennent rompre cet équilibre et tout est à recommencer. Nous ressentons souvent cela comme un échec, une incapacité de notre part à nous stabiliser et à poser la paix en nous.

 Cette frustration repose sur la recherche d’un état qui ne peut exister en nous et qui toujours s’avèrera impossible à atteindre. Pourquoi ?paix et guerre

 Tout simplement parce que l’évolution de la Conscience dans un corps humanoïde repose sur l’alternance entre des périodes de calme (intégration) et de points de grandes tensions (acquisition de nouvelles données). Les points de tension sont les seuls à véritablement pouvoir nous donner de nouvelles informations dans la mesure où ils nous obligent à regarder les choses différemment (par l’opposition par exemple), ou à expérimenter de nouvelles solutions (suite à un échec). Si nous ne disposions pas de ce mécanisme, il est clair que nous nous endormirions au bout de quelques temps et que, très rapidement, notre conscience et notre intellect s’étioleraient et ne nourriraient plus du tout notre cheminement.

Nous devons donc admettre que l’état de tension (guerre) et l’état de paix sont deux états complémentaires, présents en permanence en nous, et qu’il n’est nul besoin de quitter l’un pour atteindre l’autre et réciproquement. En fait la paix et la guerre sont les deux facettes d’une même réalité qui se nomme : l’être.

 Sarlat, le 30 août 2011, 22h18

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Appel aux Hommes et aux Femmes de cette Terre


Cet appel est un appel au secours. Un appel au secours pour la souffrance que je ressens lorsque je vous regarde.

Depuis longtemps je vous observe. Depuis longtemps je constate vos souffrances en me disant que la Conscience progresse, qu’il s’agit du chemin d’évolution normal de l’Homme, qu’il faut lui laisser le temps de comprendre ce qu’il est.

 Depuis longtemps, je me dis que, au-delà de toutes les souffrances que vous vous donnez et que vous donnez aux autres, il existe une conscience qui comprend ce qu’elle fait et que l’amour sous-tend tout cela.

 Depuis longtemps je patiente et attends de voir l’étincelle de lumière qui forcément jaillira de cette boue.

 Et aujourd’hui, je me dis que cela suffit.

 Peut-être suis-je plus fatigué que les autres jours. Peut-être que votre souffrance résonne plus fortement en moi aujourd’hui. Peut-être que tout simplement j’en ai marre de voir vos vies inutilement brulées à courir après des chimères.

 Alors, je m’adresse à vous Hommes de cette Terre.

 Je vois des vieux, souffrant dans leur corps parce que toute leur vie, ils n’ont été que mental, toute leur vie, ils ont vécu le contrôle de leur être, le contrôle de leurs émotions car on leur avait dit que c’était cela la vie, et qu’il fallait savoir contrôler ses désirs et ses émotions pour « réussir » dans la vie.

 Je vois ces vieux qui souffrent dans leur être, qui souffrent dans leur corps et qui, à la fin de leur vie, sont déposés dans des mouroirs, car on ne sait pas quoi faire pour gérer leur souffrance. Elles dérangent car elles font résonance aux vôtres, celles que vous ne voulez pas encore regarder. Plus personne ne peut et ne sait gérer les souffrances dans lesquels ils sont. Souffrance d’être, souffrance mentale, folie qui peu à peu les envahit de ne jamais avoir pu dire ce qu’ils étaient, de n’avoir pu jamais être ce qu’ils étaient, de n’avoir jamais pu aimer, de n’avoir jamais pu s’aimer.

Je vois des adultes. On dit qu’être adulte est être responsable. Ces adultes courent toujours après quelque chose. Ils courent après le compagnon ou la compagne et ils s’arrêtent quand ils pensent l’avoir trouvé. Ils courent après l’argent, après la réussite sociale, la belle maison, la belle voiture, la belle situation, les beaux voyages, la belle illusion en quelque sorte. Ils ne voient pas, car on ne leur a jamais dit que leur course est illusoire et qu’elle les dirige à pas de géant vers l’état de « vieux » où ils constateront qu’ils ont perdu leur être, qu’ils ont perdu leur temps et qu’ils ne savent plus qui ils sont.Appel aux hommes et aux femmes de cette terre

Je vois les enfants, déjà pollués par leurs parents. Car leurs parents, on leur a dit qu’il fallait élever leurs enfants comme on les avait élevé. On n’élève pas un enfant. On élève des poules, on élève des oies ou des vaches. Un enfant on devrait l’élever, c’est-à-dire le rendre plus grand que ce qu’il est.

 Et pourtant ces enfants, on les casse. On leur apprend ce qu’est la « vie ». Ils perdent leur vision. Ils perdent leurs connexions. Ils perdent rapidement, oh combien trop rapidement, leur joie de vivre, leur spontanéité, celle qui leur fait raconter des histoires, connecter à des mondes car on leur dit: « Ce n’est que des histoires ! Ce n’est pas la vraie vie! Regardes ce qu’est la vraie vie. C’est ce que les adultes vivent. C’est ce que les vieux ont vécu. C’est cela qu’il vous faut comprendre pour vivre ! »

 Et je vous vois, Femmes de cette Terre. Et je souffre avec vous.

 N’en avez-vous pas assez d’être martyrisées au nom de cette sacro-sainte société de consommation.

 N’en avez-vous pas assez de voir vos enfants abêtis, standardisés au nom des soit-disantes « valeurs morales » de cette société qui n’en possède qu’une (de valeur) celle de l’argent. N’en avez-vous pas assez de ne pas comprendre pourquoi ces enfants que vous avez porté dans votre chair s’éloignent aussi rapidement de vous, vous laissant un jour devenir « vieilles », jetées comme un rebut au fond de ces mouroirs que vous redoutez tant car rapidement vous demeurez les seules à visiter vos mères perdues dans ces mouroirs. Les hommes n’y vont plus. Cela leur fait trop peur.

 Pourtant vous savez combien vos enfants sont beaux, combien ils sont lumineux. Ils sont le « fruit de vos entrailles ». Vous savez combien sont riches leurs consciences que vous avez vu découvrir le monde lorsqu’ils étaient petits.

 Vous n’avez pas compris pourquoi ils devenaient si vite « sérieux », pourquoi ils s’éloignaient si vite de vous. Vous n’avez pas su quoi faire lorsque cela s’est inexorablement produit. Car on ne vous a pas expliqué qu’un être qui se trouve en mal d’amour, tout simplement parce que l’on ne lui a pas expliqué que l’amour était présent en lui et qu’il était normal qu’il le ressente, parce qu’on ne lui a pas expliqué qu’il était normal d’aimer et d’exprimer ses émotions, qu’un être comme cela se rétracte en lui et perd le chemin de l’amour. Et qu’en perdant ce chemin d’amour de lui-même, il se perd et perd les autres.

 Alors, vous aussi, vous avez pensé qu’il était normal que l’enfant s’éloigne, qu’il devait grandir et qu’en grandissant, il devenait sérieux, il devenait ingrat et que cela était « normal », dans l’ordre des choses, dans l’ordre de la vie. Et vous ne lui avez plus dit ; « Je t’aime », ne sachant pas que ces 7 lettres sont le « sésame » de la reconnaissance de soi et de l’ouverture de la Conscience.

 Alors j’ai envie de vous dire: ARRETEZ-VOUS !!!!

 Arrêtez-vous tous. Regardez ce que vous êtes devenus!

 Arrêtez de perdre votre vie. Arrêtez de mettre votre corps dans un tel stress de non-existence qui ne sait plus ce qu’il vit et qu’il ne peut plus que manifester Parkinson ou Alzheimer.

 Arrêtez de ne pas regarder ce que vous êtes, de ne pas aimer ce que vous êtes. Vous ne pouvez pas aimer ce que vous êtes, car ce que vous êtes n’est pas vous. Jamais vous n’avez pris le temps de regarder ce que vous êtes. Jamais vous ne vous êtes interrogés sur le sens de ce que viviez. Ou si vous l’avez fait, vous vous êtes vite retournés vers le superbe écran 3D nouvelle génération parce que vous aviez peur de ce que vous pressentiez, peur d’être obligés de remettre en question tout ce que vous vivez.

 Mais la Terre peut-elle encore longtemps supporter l’absence d’amour que vous vous donnez ?

 Peut-elle encore longtemps vous accompagner dans l’extraordinaire prétention et outrecuidance que vous déposez sur elle à chaque instant ?

 Peut-elle admettre encore longtemps que chacun de ses enfants est perdu dans un matérialisme sans sens ?

 Alors je vous regarde et je souffre.

 Je me dis qu’il n’est plus possible que l’Homme porte encore longtemps cette souffrance d’être, qu’il ne reconnaisse pas encore longtemps cette indicible insatisfaction qui le fait courir toute sa vie, pour voir au déclin de celle-ci que tout ce qu’il a cru, tout ce qu’il a cherché, tout ce qu’il a vécu a été vain. Enfin! Peut-être pas vain, mais tellement en deçà de ce qu’il aurait pu faire s’il avait simplement ouvert un peu les yeux, et se rappeler l’enfant qu’il était avant que l’adulte ne le casse.

 Hommes et Femmes de cette Terre, arrêtez de vous faire du mal…

 Reconnaissez-vous dans ce que vous êtes! Hommes et Femmes d’amour, hommes et femmes de cette Terre…

 Reconnaissez-vous et aimez-vous…

 Je vous aime.

 Sarlat, le 30 août 2011, 6h24

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Prière du SAROS


Tu verras un jour, mon enfant.

Cette femme. Celle dont je t’ai parlé.

Cette femme dont mon père m’a parlé.

Et avant lui, le père de mon père.

Et son père avant ça.

Celle que nous espérons.

Du plus loin que nous puissions regarder tous ensemble.

Elle se présentera à toi. Je l’espère.

Fassent les eaux du monde que cela se passe de ton temps.

Et tu la reconnaitras.

Tu ne sauras pas comment mais, sans l’avoir jamais vue,

tu te rappelleras d’elle.

Et elle de toi.

Alors, tu l’accueilleras comme la mère des hommes.

Ce jour béni, tu seras enfin en paix.

Et les tiens aussi avec toi.

Car sera revenu le temps de la connaissance et de l’harmonie.

Et avec elles rejaillira l’esprit de l’Aratta.

Ainsi chanteront les hérauts de notre reine.

Jusqu’à ce que son retour emporte leurs prières dans le sable et le vent.

Texte sumérien

début du troisième millénaire av. J.-C.

Extrait du livre 2 « Malhorne » de Jérome Camut Editions Braguelonne

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CHOISIR SA DIRECTION


Le monde dans lequel nous vivons présente la fâcheuse tendance à standardiser nos choix. Les raisons en sont multiples. Très tôt, nos parents, porteurs de leurs systèmes de croyance et des aspirations qu’ils ont pour les chers bambins que nous sommes, nous chargent de leurs rêves et nous dirigent, consciemment ou inconsciemment, vers une direction donnée.

 Le système culturel et éducatif ne nous, et ne leur a pas appris, à prendre en considération l’écoute de l’enfant, et même si l’écoute est présente, la charge des stéréotypes est telle (réussir sa vie, accéder à la prospérité, être beau, être heureux, etc…) qu’elle déforme totalement l’observation des aspirations de ce cher bambin qui n’aura de cesse, d’ailleurs, car il sent que cela fait plaisir à ses parents, de répondre à ces stimuli conscients et inconscients et à suivre la « voie royale » dictée par ses parents. Par la suite, le mécanisme se répète.

 Le système éducatif prône la compétition. Il n’est question que d’être le meilleur, le plus fort, le plus performant, et là aussi, fi de ce que nous sommes, il nous faut tracer notre route vers la réussite sociale puisque tel est le mirage dicté par nos édiles. Là aussi, aucune prise en compte de ce que nous sommes réellement. C’est à travers la batterie d’examens et d’évaluation en tous genres que nous sommes dirigés, selon le bon vouloir du système, dans une direction que ne tient que rarement compte de ce que nous sommes.

choisir sa direction

choisir sa direction

 Formatés comme nous l’avons été depuis notre naissance, nous prenons ensuite le relais de ces systèmes, puisque nous devenons nous-mêmes les chantres d’une aspiration sociale à la réussite. A grand renfort de médias, de « people » et d’images toutes faites, nous nous construisons une image illusoire du bonheur, et nous nous mettons en quête de « l’âme soeur », comme ils disent, afin de trouver le bonheur et l’accomplissement.

 Nous trouvons alors un être qui porte les mêmes aspirations pré-fabriquées que nous. Nous unissons notre vie à lui ou elle, et nous traçons notre route ensemble comme de bons petits soldats ne se posant pas trop de questions dans la dure quête du bonheur à tout prix. Si nous ne le trouvons pas rapidement, qu’à cela ne tienne, nous allons poursuivre notre quête du compagnon ou de la compagne « idéale ». Au moins, pendant ce temps-là, nous serons occupés et nous ne nous poserons pas de questions qui remettraient en cause le système de formatage qui nous broie.

Seulement voilà, parfois un grain de sable vient enrayer cette belle mécanique par laquelle nos édiles manipulent les masses et les amènent à ne pas se poser de questions. Souvent, vers la quarantaine, parfois plus tôt pour certains, voire jamais pour d’autres, nous réalisons que nous sommes totalement frustrés, sans à aucun moment être capables de mettre des mots sur cette frustration. Nous entamons alors une remise en cause de tout ce qui fait notre vie, sans réellement savoir dans quelle direction aller, et surtout sans avoir de mode d’emploi pour la déterminer, ce qui ne va pas sans casse, car nous ne savons réellement pas dans quelle direction chercher.

La question première que nous devons nous poser est la suivante: « qui suis-je? »

Il est clair que sans une réponse parfaitement claire à cette question, nous n’allons pas pouvoir répondre à leurs corollaires: « De quoi est-ce que j’ai réellement envie? » et « Quels décisions et quels moyens je vais mettre en oeuvre pour réaliser mes aspirations? »

Comment répondre à cette fondamentale question existentielle, dans l’imboglio éducatif, culturel et émotionnel dont nous sommes chargés

Simplement en apprenant en tout premier lieu à regarder ce que nous ressentons, sans nullement nous préoccuper d’un futur ou d’un passé que nous ne sommes, par définition, pas capables d’appréhender puisque nous ne savons pas qui nous sommes.

Alors commence notre quête, celle qui nous permettra, à terme, de répondre à ces fondamentales questions et à déterminer le sens de ce que nous sommes et ce que nous décidons de faire de nos vies.

 Cette démarche nous permet, assez rapidement, de prendre la mesure du poids des croyances dans lesquelles nous sommes empêtrées. Certaines sont relativement faciles à localiser, d’autres moins. Le seul point qu’il est important de ne pas perdre de vue, au risque de se perdre soi-même, est que le socle sur lequel nous avons construit notre perception du monde est déformé, et que temps que nous ne remettons pas en question toutes les croyances dont nous sommes affublés, nous ne pouvons pas déterminer la direction à prendre pour construire notre réalisation personnelle.

Le seul étalonnage possible dans cette démarche où tous les paramètres sont faussés dès la naissance est constitué par le corps physique et ses ressentis. Lui seul sait quel est le point d’équilibre en toutes choses. Lui seul peut nous dire ce qui nous va ou ne nous va pas dans les innombrables questions auxquelles nous avons à répondre à chaque instant. Nous devons écouter ce corps à chaque instant en nous posant la question : « Qu’est-ce que je décides par rapport au choix que me propose la vie en cet instant ? Est-ce que mon corps me dit Oui ? Ou me dit-il Non ? »

Ce n’est qu’après un réapprentissage de notre faculté décisionnelle que nous pourrons nous dire: « Ca y est ! J’ai fait le bon choix. »

Sarlat, le 1er Août 2011 3h49   

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SYNCHRONICITE ET CONVERGENCE


Les dernières quarante huit heures m’ont apporté deux rencontres improbables qui ont mis en évidence pour moi l’extraordinaire puissance de résonance qui s’opérait aujourd’hui. Elles m’ont inspiré cet article et c’est un plaisir pour moi de partager cela avec vous.

 Ma vie d’enseignant s’est en quelque sorte découpée en quatre périodes :

– une première qui m’a permis d’explorer les grands enseignements de la Tradition (Kabbale, Théosophie, Hermétisme Chrétien, Traditions indiennes) et d’enseigner dans ces domaines (1991/1998) . Cette période a vu la naissance des ouvrages pour lesquels je suis le plus connu du grand public, bien qu’ils ne représentent plus que les fondations de ce que je fais maintenant.

– une période de transition qui a participé à la naissance de la première ligne de « Parfums de Couleur » puis mon éviction de ce travail (1999/2007). J’ai vécu ce temps dans une intense créativité et une profonde connexion avec d’autres champs de conscience. Cela m’a permis de publier le Manuel d’Insertion Galactique.

– a suivi une période de repli (2007/2009) Quadruple pontage coronarien en 2008. Intense réflexion sur la nature des évènements des 16 années écoulées. Travail de deuil sur des êtres, sur mon travail dont s’était approprié jusqu’aux membres de ma propre famille. Puis surtout, lâcher-prise sur tout et tout le monde et installation à Sarlat (Dordogne).

– aujourd’hui, mon travail se redéploie. Les choses se font toutes seules. Elles demandent un minimum d’effort et se réalisent très bien dans la Matière. Je suis donc dans cette phase, et je vois se représenter à moi des êtres que j’avais totalement perdu de vue dans les mouvements de toutes ces années, mais qui représentaient pour moi des énergies fondatrices m’ayant aidés dans mon cheminement, notamment dans la gestion de mon corps et de mon capital corporel.

Aussi, j’en viens à ces deux rencontres qui concernent toutes les deux un rapport très étroit avec ma santé. 

La première est de loin la plus spectaculaire. Je passais vendredi, revenant d ‘une réunion de chantier de la maison que nous rénovons à Sarlat. Je venais de garer la voiture dans le garage qui se trouve à 100 mètres du magasin. Je marchais sur le trottoir et soudain, je vois une voiture s’arrêter devant moi. Croyant que quelqu’un voulait me demander son chemin, je m’approche et à ma grande surprise, je vois le médecin de La Rochelle qui m’avait sauvé la vie en janvier 2008 en diagnostiquant mon problème cardiaque et en faisant en sorte de me faire rencontrer un cardiologue dans les deux heures qui suivaient. Il passait par hasard, rejoignant des amis qui les attendaient à trente kilomètres de là. Nous primes le temps d ‘échanger des nouvelles pendant quelques instants et nous nous promîmes de nous revoir ( je n’avais pas eu de ses nouvelles depuis début 2010, date de notre déménagement pour Sarlat).

synchronicité et convergence

synchronicité et convergence

 La deuxième a eu lieu ce soir. Il faisait extrêmement chaud et nous décidâmes d’aller nous baigner dans la Dordogne, à un endroit situé près de chez nous. Il était 18h. Il y avait peu de monde dans la rivière. Un couple et deux jeunes filles se baignaient à une centaines de mètres de l’endroit ou nous nous trouvions. Mon regard était attire vers ces personnes. Ils étaient beaux. Leur énergie était belle. Mais j’étais à contre-jour le regard face au soleil couchant. Je ne pouvais donc pas vraiment les détailler. Je sors de l’eau. La femme sort de l’eau également. Son énergie me faisait penser a quelqu’un mais comme souvent je n’y ait pas vraiment porté attention.

Je vois alors cette personne s’approcher de nous. Je la reconnais. Il s’agissait de ostéopathe qui m’avait accompagné durant des années et que j’avais complètement perdu de vue depuis six ans. Il s’agissait d’une des rares personnes qui m’avait touché car il est extrêmement délicat pour moi de faire toucher ma structure corporelle et énergétique par qui que ce soit.

 Elle était en vacances pour quelques jours et logeait dans le camping à côté de la rivière où nous étions. Nous échangeâmes quelques informations sur nos itinéraires réciproques et nous promîmes de nous revoir.

 Pourquoi vous raconter cela ? Je sais et vous savez que la synchronicité est une des composantes majeures de notre trajectoire, mettant à notre portée les évènements, les éléments et les rencontres nécessaires à notre évolution.

 Vous avez sûrement déjà constaté l’extraordinaire agencement des énergies qui met entre nos mains exactement ce qui nous est nécessaire pour évoluer. Pourtant, aujourd’hui, au- delà de cette synchronicité, je constate ce que nous pourrions appeler une convergence. Cette convergence est la rencontre de personnes s’étant déjà rencontrées dans cette vie ou d’autres et qui se retrouvent pour accomplir une oeuvre commune. Cela peut paraitre insignifiant. Néanmoins, il ne faut pas sous-estimer la puissance de ces convergences et du mouvement général qu’elles entrainent. Aussi portons l’attention sur ces points de convergence. Ne nous arrêtons pas au caractère anecdotique de cette magie de la synchronicité. Et regardons ce que nous avons à accomplir avec ces êtres qui se retrouvent à nouveau sur notre chemin.

Sarlat, le 21 aout 2011, 22h57  

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LETTRE D’AMOUR D’UN PERE A SON FILS


Je me suis souvent demandé ce que tu pensais de la vie et de moi, ton père. Très tôt, nous avons été séparés par la vie. Incompréhensions entre une femme (ta mère) et un homme (moi), visions de la vie différentes et toi.

 Toi au milieu de nos conflits, au milieu de notre amour, toi avec tes grands yeux sombres semblant me dire : »Qu’est-ce que vous faites ? » Malheureusement, à ton âge, les enfants n’ont pas droit à la parole, et notre vie s’est défaite, toi partant loin, moi en souffrance de toi, ne pouvant plus te regarder dormir, ne pouvant plus te regarder grandir.

 Alors, je me suis doucement éloigné. Eloigné parce qu’il n’y a pas d’école du divorce, comme il n’y a pas d’école des papas. Eloigné par ce que je ne savais pas comment gérer la souffrance de ton absence, je ne savais pas comment te dire « Tu me manques ! », « Que fais-tu ? », « Que penses-tu ? « , « Qu’aimes-tu ? »

La vie me permettait de te voir pendant « les vacances », comme si une « vacance » pouvait combler le vide de mon coeur.

 Alors, je me suis encore plus éloigné. La souffrance de ta mère a fait qu’elle a cru bon de rendre les choses encore plus compliquées pour te voir. La maladie a ensuite créé une distance supplémentaire. Je ne t’ai plus vu qu’aux « grandes vacances » comme ils disent, et moi, je me sentais encore plus « vacant ».

 Pourtant, le lien qui nous unit ne se dissolvait pas. Je sentais en toi le bonheur de me retrouver, moi, ton père fantôme. Je sentais, par un regard, par une expression de ta bouche, par la forme de ton corps, combien tu me ressembles.

 Et tu es arrivé, il y a quelques jours. Dix mois que je ne t’avais vu. Corps d’homme avec encore des traits de l’enfance. Magnifique corps portant la beauté et ma puissance. Je me reconnais en toi lorsque j’avais ton âge: 16 ans. 16 ans, l’âge des décisions, l’âge des grands émois, l’âge des grandes colères, celui où parfois on casse tout. Et surtout l’âge où on devient un homme.

 Alors, je te redécouvre. Je découvre surtout comme tu me ressembles. Tes idées sont les miennes. Je ne te les ai pourtant pas enseignées. Ton amour est le mien, mais cela ne t’est pas difficile. Tu as toujours porté un regard d’amour sur le monde. Et je suis fier. Fier d’avoir un si beau garçon. Fier de sentir ta sensibilité, même si parfois elle te fait mal. Fier d’observer le regard que tu portes sur le monde. Fier de ce que tu vas accomplir, même si je ne sais pas ce que l’homme que tu deviens fera. Fier d’être ton père et de voir comment les gens te regardent dans la rue, déjà sensibles au charisme que tu dégages. 

Et je te parle. Je te parle de ma vie d’homme, de mes visions, de mes colères, de ce qui me transporte. Et parfois, j’oublie que tu es là et que tu n’a pas encore vécu tout cela. Et j’ai l’impression de passer à côté de toi. Alors je pose mon bras sur tes larges épaules. J’ai du mal à réaliser que tu es tellement homme. Mais je sens que tu as encore besoin d’être embrassé, que tu as encore besoin de câlins.

Il est vrai que je suis probablement terriblement maladroit avec toi. Dans ma soif de ne pas te mentir, dans mon exigence de te montrer le monde, dans ma vision de la lumière qui émane de toi, je ne peux que te dire que je suis là, que te dire que je bois ta présence, que te dire que je vis ton essence. Dans ce bonheur timide, chargé de la peur de te louper, je ne peux que te dire :

« Je t’aime, mon fils ».

Sarlat, le 6 aout 2011, 21h36

Réponse de la «Lettre d’amour d’un père a son fils»

Très ému par ta lettre, je me suis mis en questionnement sur mes jugements par rapport à toi et la vie qui seras la mienne, mon avenir.

Certainement, je me suis demandé, étant plus jeune ce qu’il s’était passé réellement entre toi et ma mère. Maintenant que la vérité a fait surface plusieurs années après, je me rends compte, qui est vraiment dans le vrai, c’est-à-dire toi.

Toi mon père si grand, si fort, si tout ! J’ai toujours été en admiration envers toi. Que cela soit avec ton travail ou avec les gens que tu rencontres, au fur et à mesure que je passe du temps avec toi, je sens l’admiration et le respect qu’ils ont envers toi et ton travail. Tu es si important pour le monde, quelqu’un d’extraordinairement surprenant qui ne cesse de m’impressionner.

Je sens à présent l’amour que tu m’as toujours porté directement ou indirectement.

Je me remémore toujours une partie de ma vie que j’ai passé avec toi. Je devais avoir aux environs de 7-8 ans. J’avais passé les grandes vacances avec toi, un mois d’août. Je m’ennuyais affreusement et un jour, tu l’as senti. Tu m’avais alors proposé que, si je le souhaitais, je pouvais retourné chez moi en avion. Ce jour-là, je m’en suis voulu horriblement car j’ai senti t’avoir fait de la peine. J’ai versé toute les larmes de mon corps, je ne supportais pas te voir triste.

Je te transmet ça, pour te dire à quel point je t’aimais, et que je veux que tu le saches: cet amour n’a jamais disparu et ne disparaitra jamais.

Je t’aime! papa.

Sarlat, le 18 août 2011, 13h59.

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