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LA CONFIANCE DU MARCHEUR
Publié par Daniel Briez BLOG dans CHANNELING, Daniel Briez le 20 janvier 2017
L’inexorable Sens du Temps déroule son altérité et entretient son ambiguïté avec l’être. Longtemps, l’homme s’est demandé qui il était et le pourquoi de sa présence sur la planète. Longtemps, il a regardé les étoiles, le vent, la mer, à la recherche de l’insondable, ce qui fait qu’il est au-delà de toute éternité et qui fait qu’au-delà de ses systèmes de croyance, il demeure l’évidence d’exister hors du temps, au-delà de l’espace et de la Vie.
L’Homme a à se retourner vers lui-même et à abandonner, une fois pour toutes, cet espèce d’enfantillage qui consiste à déclarer haut et fort, ou timidement, qu’il ne sait pas.
L’altérité de la Conscience est une perversion de l’ego qui donne à penser qu’il sait, alors qu’il masque la perception essentielle du Marcheur. Le Marcheur des Mondes brandit cette altérité. Il est à la fois être d’ambivalence mais aussi symbole de synthèse conduisant inexorablement à l’expérience de l’Unité.
Pourquoi alors ne pas l’admettre ? Chaque homme et chaque femme de cette planète est un Marcheur. Alors, que signifie cette errance qui consiste à détruire la Vie, à courir après des chimères et à demeurer dans cet éternel questionnement, comme s’il ne savait pas.
L’empreinte de la Conscience est une chose rare et pourtant omniprésente. Elle s’esquive toujours lorsque l’on croit l’avoir atteinte ou comprise. Elle s’échappe de toute formulation car toute formulation ne revêt que la parcellisation des mots. En d’autres termes, la Conscience est informulable.
Alors que faire ? Le seul mot que vous pouvez poser, qui agit comme un sésame sur l’être est : CONFIANCE.
Vous SAVEZ, vous ÊTES, vous DEMEUREZ, et les questions s’effacent. L’altérité demeure car elle constitue les fondements de l’Homme. Mais l’inconfort du questionnement disparaît et seul demeure la réalité d’être.
LA PAIX N’EST PAS L’ANTINOMIE DE LA GUERRE
Publié par Daniel Briez BLOG dans Daniel Briez, HUMEUR le 3 septembre 2011
Il me semble important d’attirer votre attention sur un point qui s’avère un grave barrage au développement personnel et à l’intégration de soi.
Un des points les plus importants dans l’intégration de l’être est de s’appuyer sur sa propre capacité de pacification pour découvrir de nouveaux champs d’expérience et atteindre l’équilibre.
Dans l’inconscient de l’individu, la croyance est puissante qui consiste à penser que pour trouver un équilibre de vie, il faut éliminer en soi tous les points de tension intérieure, c’est-à-dire tous les états de guerre ou de conflits, conscients ou inconscients, présents en nous.
Nous cherchons donc tous les moyens et méthodes pour aboutir à ce résultat, sans grand succès. Nous y arrivons pendant quelques temps, puis un évènement ou une personne viennent rompre cet équilibre et tout est à recommencer. Nous ressentons souvent cela comme un échec, une incapacité de notre part à nous stabiliser et à poser la paix en nous.
Cette frustration repose sur la recherche d’un état qui ne peut exister en nous et qui toujours s’avèrera impossible à atteindre. Pourquoi ?
Tout simplement parce que l’évolution de la Conscience dans un corps humanoïde repose sur l’alternance entre des périodes de calme (intégration) et de points de grandes tensions (acquisition de nouvelles données). Les points de tension sont les seuls à véritablement pouvoir nous donner de nouvelles informations dans la mesure où ils nous obligent à regarder les choses différemment (par l’opposition par exemple), ou à expérimenter de nouvelles solutions (suite à un échec). Si nous ne disposions pas de ce mécanisme, il est clair que nous nous endormirions au bout de quelques temps et que, très rapidement, notre conscience et notre intellect s’étioleraient et ne nourriraient plus du tout notre cheminement.
Nous devons donc admettre que l’état de tension (guerre) et l’état de paix sont deux états complémentaires, présents en permanence en nous, et qu’il n’est nul besoin de quitter l’un pour atteindre l’autre et réciproquement. En fait la paix et la guerre sont les deux facettes d’une même réalité qui se nomme : l’être.
Sarlat, le 30 août 2011, 22h18