Une réflexion, au sortir d’une méditation, sur la nature de l’Homme


Difficile de mettre des mots sur ce que je sens tant cela est multiple.

Je suis multiple. Je suis les mondes. Je sais les ordres et les désordres. Je capte les futurs désirés par la Terre. Je sais ce vers quoi elle tend. Je connais les chaos prédictibles. Je me sais et me sens depuis toute Eternité partie prenante dans cette inénarrable architecture.

Pourtant, quelque chose de nouveau émerge.

Pas vraiment nouveau en fait. Plutôt émergeant d’une éonière mémoire, celle d’un âge oublié, sans âge.

J’ai/nous avons déjà connu cela. Mais il y a tellement longtemps…

Tellement que je n’ose fixer ma vision dessus de peur d’y croire. Peur que nous passions encore une fois à côté. Peur encore de manquer ma création.

 Je suis multiple.

Je me sens un enfant, conscient mais enfant quand même, conscient de sa Conscience, Mais conscient aussi de l’émerveillement qu’il y a à laisser « Cela » se créer.

Je ne sais pas encore ce qu’est « Cela ».

Ou plutôt, je ne veux pas le formuler, de peur que le poids de ma pensée le fasse s’échapper. 

« Cela » est grandiose. Géant. Doux. Merveilleux. Tendre. Immense.

« Cela » impacte les Univers et transforme les mondes, au sens matière du terme.

« Cela » redonne à l’être la dimension qu’il a perdu depuis qu’il a oublié sa Mémoire.

 C’est immense.

La sensation que j’en ai est intime. Comme une minuscule vibration au cœur de la plus infime parcelle de mon coeur. Fragile. Délicate. Comme un duvet porté par le vent.

Et pourtant porteuse de la plus ultime puissance. Celle qui crée et détruit les Univers. 

Je me sens aussi, multiple et porteur d’étoiles, comme je l’ai toujours été.

Je ressens la puissance de convection et de transformation de cette délicate et incommensurable puissance émergeante.

Alors je me garde bien de fixer quoique ce soit.

Je sais que cela est en lien avec mon parcours d’homme, celui qui rencontre aussi celle qu’il n’attendait pas (ou plus?).

Alors je me contente de vivre ma matière. Je suis là, dans ma nouvelle maison, attendant que les électriciens pose un branchement provisoire (??). Quelle image !

Je suis serein, tranquille, comme si je savais que j’avais attendu cet instant longtemps, tout en sachant que, forcément, il se poserait dans cette vie.

 Je suis tranquille. Mon corps n’attends plus.

Je prends conscience maintenant que depuis ma naissance sur cette Terre, il a attendu.

Je me sens revenir à mes sources. C’est indescriptible mais tranquille.

Portant toutes les lignes de force que je perçois sont violemment en mouvement, comme des fouets qui claquent.

Les mondes basculent.

D’autres surgissent du néant, se matérialisant en provenance d’espaces-temps inaccessibles jusqu’à présent.

Un chaos harmonieux, créant au sens propre du terme un nouvel univers.

Et je sens simultanément cette filiation profonde avec la terre égyptienne, avec toutes mes vies, avec tous les êtres qui font partie intégrante de ce périple et qui œuvrent dans leurs sphères.

Athors, Egypte - Photo Serge BRIEZ
Athors, Egypte – Photo Serge BRIEZ

 Je sais que cela pose une profonde réalisation énergétique sur la terre de France et sur Sarlat.

 Voilà.

Quelques mots. Quelques ressentis. Dans une immensité en mouvement. Dans la mouvance des créateurs de mondes. Dans la Paix en marche.

 A vous tous.

Sarlat, le 4 septembre 2011, 5h54

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  1. #1 par Launay Pascale le 14 septembre 2011 - 13 h 01 min

    Votre texte est si beau ! J’ai envie de pleurer……..
    Pascale

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