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Publié par Daniel Briez BLOG dans ACCUEIL, Daniel Briez, HUMANITÉ, HUMEUR le 28 avril 2020
RÉSISTANCE
Publié par Daniel Briez BLOG dans CHANNELING, Daniel Briez, HUMANITÉ le 18 avril 2017
Je voudrais vous parler de la « résistance » et de ce qu’elle implique au niveau de votre corps. Votre corps est composé d’un ensemble de codifications que vous focalisez à la naissance, qui sont le fruit de l’itinéraire éterversel qui est le vôtre, de la gradation de conscience dans laquelle vous êtes placés, du type d’expérimentation que vous avez opté ainsi que de la tessiture de l’espace-temps dans lequel vous avez décidé de choisir cette expérimentation.
Autant dire que la définition de votre trajectoire de conscience dans l’Ici et Maintenant est extrêmement précise, et que votre corps dispose des énergies nécessaires pour accomplir cela. Ces énergies sont à votre libre disposition, car la caractéristique de l’Espace-Temps Thot dans lequel vous êtes focalisés est la libre détermination des choix et des moyens par lesquels vous accomplissez ce programme.
Il est néanmoins important de constater que vous appliquez rarement cette trajectoire avec facilité, mais que vous disposez d’une curieuse faculté qui vous entraîne à choisir les voies annexes de développement, alors que la « ligne de moindre résistance », c’est-à-dire la pleine application de vos codes et des aspirations naturelles qui en découlent, vous permettrait d’accomplir votre programme dans l’amour, l’harmonie, le bonheur et surtout le confort de votre corps.
Or, nous assistons notoirement, dans la plupart des cas, à un vieillissement prématuré de votre corps par le simple jeu de l’échauffement de vos plans vibratoires liés à une déviation de votre trajectoire naturelle.
Imaginez un engin spatial véhiculé par une énergie mécanique entrant dans votre atmosphère. C’est d’ailleurs le cas de vos fusées, alors que le mouvement naturel d’introduction dans votre espace-temps devrait être cinétique. Vous connaissez l’échauffement qui se produit du fait du frottement de ce véhicule contre votre atmosphère. Il en est presque pareil de votre corps se confrontant aux milliers de décisions que vous posez journellement, et qui vous empêchent de poursuivre votre trajectoire dans la fluidité.
Ignorez-vous que vous êtes des êtres d’éternité ? Ignorez-vous que le Temps n’a aucune prise sur vous car vous êtes son propre créateur ? Ignorez-vous que l’appartenance à un espace-temps ne vous ôte pas de la possibilité de vivre dans tous les temps en simultané ? Ignorez-vous que votre expérience de conscience n’est que la somme de toutes vos actions simultanées dans tous les temps simultanés ?
Alors à quoi peut bien vous servir ce mécanisme de résistance qui ne fait qu’abréger la durée de votre expérimentation dans ce corps en l’usant prématurément ?
Nous savons, bien évidemment que de nombreuses races galactiques sont venues sur votre Terre pour expérimenter la richesse sensitive de la souffrance. Nous savons que la surcharge de cette masse expériencielle vous amène à développer des systèmes de croyance et surtout des zones d’expérimentation qui surchargent vos circuits. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle de nombreux Marcheurs se sont incorporés sur votre planète afin de soulager votre charge.
Néanmoins qu’en est-il de la part qui incombe à la présence de ces êtres et celle qui prévaut de l’acharnement de votre ego à vous retenir hors de votre voie. J’avoue que l’observation de ce mécanisme me laisse perplexe. En effet, c’est comme si vous aviez soudain perdu la mémoire de ce que vous êtes, et surtout la sensation de votre éternité, ce qui est bien évidemment impossible. Alors qu’attendez-vous de ce type d’expérience ? Nous savons aujourd’hui que l’expérience du chaos et de la souffrance matérialisés a été pour beaucoup dans la fulgurance de votre développement et surtout dans la richesse de moyens et solutions que vous avez développés, notamment ces trente dernières de vos années. Pourtant cela est-il vraiment nécessaire ? Est-ce que la charge de souffrance que cela génère dans votre corps en vaut réellement la chandelle ? Permettez-moi de ne pas abonder dans votre sens.
Je reste convaincu pour l’avoir vécu dans des milliards de monde, que la « ligne de moindre résistance » est ce qui procure le plus ultime accomplissement, notamment du fait de l’espace libéré par le simple fait de ne pas mobiliser l’espace-temps dans une production vibratoire saturant et échauffant inutilement les trajectoires que vous constituez.
Je vous demande de réfléchir à cela et surtout d’observer la saturation permanente que révèle votre corps face à ces mécanismes. Alors peut-être pourrez-vous constater qu’il vous suffit « d’écouter » ce que vous dit votre corps et d’orienter vos décisions dans cette direction pour que tout se produise avec miracle.
LA CRÉATION : LE PROCESS ÉNERGÉTIQUE
Publié par Daniel Briez BLOG dans Daniel Briez, HUMANITÉ le 6 avril 2017
Le propos de cet article est de détailler les éléments qui composent le process énergétique de la création et leur mise en œuvre, afin d’aboutir à l’acte de création. Cet exposé touche absolument tous les types de création, qu’elles soient infimes (comme le fait de prendre son petit déjeuner le matin) jusqu’à des projets de très grande envergure mettant en jeu la trajectoire d’évolution de la vie et de la conscience.
Les éléments constitutifs du process de création
Plusieurs éléments sont à prendre en compte :
– Vos codes identitaires
Il s’agit des caractéristiques énergétiques issues de l’union génétique parentale, associées aux informations (issues de votre expérience antérieure, future et simultanée 1) qu’a choisies l’âme, pour entrer en incarnation humaine et expérimenter un certain nombre d’aspects, définis au préalable par elle-même. A noter que le choix énergétique des parents géniteurs ne relève pas d’un caractère fortuit ou hasardeux, mais bien d’une définition vibratoire précise (même si vous n’en avez pas conscience ou que vous le refusiez), en vue d’obtenir un résultat qui a abouti à la création du corps humanoïde lui-même.
Ces codes définissent toutes vos caractéristiques vibratoires. Elles conditionnent votre profil physique, émotionnel, psychologique et spirituel dans l’objectif de réaliser une expérience d’incarnation précise. Ils définissent à la fois vos talents et vos aptitudes physiques, psychologiques et mentales, ainsi que les points de tension et d’inconfort qui vous habitent (vos déséquilibres). Ces derniers sont au moins aussi importants que vos aptitudes et qualités naturelles. C’est à travers leur intégration en conscience et leur équilibrage que vous évoluez le plus rapidement, et que votre conscience peut ainsi changer de paradigme. Cette évolution constitue la raison d’être du processus d’incarnation.
Les codes identitaires sont les filtres de lecture de la Réalité de la vie. Ils filtrent la nature et le contenu des informations transmises par le contact que vous avez avec l’environnement, et crée votre réalité subjective. Ils retiennent et rendent accessibles ces informations pour faire évoluer la perception du monde qui vous entoure et celle que vous développez de vous-même. Cette perception se nomme la conscience.
– Les informations de l’environnement
Je compare la masse que constituent ces informations à un véritable océan tant est considérable le volume des informations disponibles. En effet, elle est composée des informations et des fréquences émises par tous les membres de l’Humanité, d’un ensemble d’informations intangibles tel que les fréquences stellaires émises par les planètes et les étoiles de notre galaxie, celles émises par les radiations luminiques de tous ordres, par la fréquence de chaque particule de matière, les fréquences émises par les actions de tout être vivant, etc. Nous pouvons comparer cette immense source de données à un océan dans lequel nous baignons.
Le corps humain filtre cette masse de données afin que la conscience (celle de l’humain qui prend conscience de lui-même) ne se dilue pas dans l’Informel (le sans-forme). Ce filtre crée une forme qui prend sa qualification à travers deux composantes : la composition biologique, vibratoire et cellulaire du corps humanoïde ainsi que par les actions qu’il initie. Sans cette matière, il se diluerait dans l’Indifférencié, et ne pourrait dérouler sa trajectoire de conscience. Toute direction donnée nécessite une forme pour se définir et se mettre en mouvement. Elle définit ainsi le sens de l’expérience.
– Le filtre personnel que constitue les codes identitaires
Une bonne maitrise de la trajectoire de vie nécessite une parfaite compréhension et une bonne assimilation des codes identitaires. Le processus d’assimilation des codes identitaires constitue la partie la plus laborieuse et la plus contraignante de l’espace-temps de vie. Autrefois, elle nécessitait la mobilisation de la quasi totalité des ressources physiques, mentales et matérielles avant d’aboutir à la propre définition de son être. La plupart du temps, cela ne se produisait qu’à un âge avancé. Aujourd’hui, l’âge d’intégration intervient parfois plus tôt pour certains individus. L’utilisation réelle (sans le filtre des illusions construites par l’ego) de l’outil que constitue le corps physique est formatée par les codes identitaires. La parfaite connaissance et la bonne intégration de ces codes constituent la condition sine qua non d’une trajectoire de vie satisfaisante et heureuse pour l’individu. Avant ce stade, la vie s’exprime comme étant un laboratoire d’intégration dont l’action se déroule de point de tension en point de tension. Se crée ainsi une trajectoire de vie parsemée de peines, d’angoisses, d’insatisfactions et de frustrations, car il existe un écart important entre ce que notre corps nous suggère et ce que nous aimerions faire, et notre réalité quotidienne . Ces difficultés servent de fondations à l’expérience d’incarnation et vous donne la possibilité de comprendre votre rapport au monde. Elles affinent ainsi la perception que vous avez de vous-même, celle que vous avez de votre environnement et celle de la nature des qualités énergétiques et de ses mécanismes que vous utilisez et développez pour transformer la matière. A l’issue de ce processus, l’humain découvre le sens de ses codes et son propre mode d’emploi.
L’écueil de ce process réside dans l’interface sociale (l’ego) que vous créez pour faire face à l’avalanche des tensions constituant votre première phase d’apprentissage pendant la période qui commence à la naissance et se poursuit jusqu’à l’état d’adulte responsable. Je mets le mot « responsable » en caractères italique, car nous ne pouvons pas dire qu’un individu est réellement responsable tant qu’il est dirigé par les pulsions émotionnelles et illusoires qu’émet l’ego en mal de reconnaissance.
La présence de l’ego est fondamentale pour l’équilibre de l’individu dans la mesure où la charge énergétique que crée l’afflux de stimuli généré par l’environnement, rendrait fou et désorienté quiconque n’en disposerait pas. Néanmoins, en connaître les composants et la réelle nature permet de ne pas se faire piéger dans des formes d’idéation illusoires que génère ce filtre en prenant la « réalité filtrée » pour la vraie Réalité. C’est la gestion entre la vraie Réalité et la réalité filtrée (parasitée par l’ego) qui donne les meilleures trajectoires d’évolution de la conscience.
– Le filtre personnel créé par le contact avec l’environnement
Dès la naissance, l’humain est soumis à un certain nombre de pressions codales. En tout premier lieu, des systèmes de croyance s’impriment dans le profil vibratoire de l’enfant par le biais de ce que ses géniteurs pensent qu’il est bon pour lui et son insertion dans la société. Ils sont variables selon les zones géographiques et ethniques de naissance. Naitre de sexe féminin aujourd’hui en Inde porte une charge énergétique différente de celle de naitre en France. L’environnement du Moyen-Age a été différent de celui de notre époque contemporaine. Autant de paramètres énergétiques qui ont une grande influence sur la construction de nos systèmes de croyance.
Les systèmes de croyance parentaux sur le mode éducatif d’un enfant constituent les premières informations qui parasitent et altèrent nos codes identitaires. Le contenu des références culturelles de notre environnement nous transforme également avec une intensité plus ou moins grande, selon les codes de lecture évènementiels générés par nos codes identitaires et les filtres que nous portons. Si nous entrions totalement en opposition avec notre environnement, par la simple expression de nos codes identitaires, nous mettrions pratiquement notre existence-même en jeu, en créant une tension insupportable. Au fur et à mesure de notre croissance, nous nous conformons de plus en plus à ces codes extérieurs, qu’il en soit conscient ou non, afin de nous créer un environnement sympathique et agréable possible. Au moment où notre indépendance s’éveille (à l’adolescence), nous entamons une période de construction plus autonome, qui se préoccupe plus de nos envies (provenant en grande partie de l’impulsion issue de nos codes identitaires, mais encore fortement empreinte de notre milieu sociétal et éducatif). La démarcation entre ces codes extérieurs et nos codes identitaires est confus. La plupart du temps, cette confusion provoquera une crise existentielle qui émergera vers l’âge de 25 ans pour les garçons, et de 20 ans pour les filles, ou beaucoup plus tard selon certains individus. Cette crise est due essentiellement à l’écart qui existe dans notre structure de vie quotidienne entre l’énergie émise par nos codes identitaires et celle créée par celle-ci. Si l’écart est important, la crise sera majeure afin de réorienter notre trajectoire de vie dans un sens plus conforme à nos codes.
C’est le moment où il est essentiel d’identifier ces influences et les choix qu’elles déterminent pour ne pas les confondre avec ses propres codes identitaires. Pour prendre un exemple caricatural et simpliste, lorsque vous avez été enfant, on vous a appris que telle couleur est le rouge ou le jaune, que cela est un arbre, que la Terre est ronde, qu’elle est inscrite dans un ensemble qui s’appelle l’Univers, informations que vous avez fait vôtres sans pour autant les déterminer par votre expérimentation personnelle. Il s’agit de conventions que vous avez acquis en faisant confiance à vos proches éducateurs. Il s’agit de codes sociétaux qui ne passent pas par votre expérience personnelle. Ils impriment puissamment votre vision du monde puisque vous utiliserez ces notions toute votre vie, sans remettre en question leur bien-fondé et leur réalité. Pourquoi un arbre ne serait pas une voiture ou un être vivant. Qu’est ce qui vous prouve que la Terre est ronde et pas plate ? Etc ? Je donne ces exemples pour que vous preniez conscience que votre vision est ordonnée par des informations que vous avez acceptées sans même y porter attention. Il en est de même pour des informations de nature plus subjectives telles que la religion, le racisme, etc, autant d’influences fondamentales ayant une influence importante sur notre vision du monde et de notre environnement immédiat. Nous sommes là bien loin de l’énergie de nos codes identitaires.
Évidemment, je simplifie les éléments décrits dans les paragraphes précédents pour définir la nature des énergies qui entrent quotidiennement en action dans et pour chaque acte de création.
Quelle est la définition d’un acte de création ?
Un acte de création se définit par toute action qui modifie l’énergie, la matière et la géographie de l’environnement dans laquelle vous évoluez.
Le process de création peut être ramené à la simple mise en forme d’énergies, de fréquences, afin de créer un ensemble codal. Son process énergétique est la symbiose, afin de créer quelque chose de pensé, de vos codes identitaires et des codes et énergies émises par votre environnement, en vue de faire évoluer votre expérience. Il n’est pas nécessaire de faire des études ou d’être intelligent pour créer. C’est presque même plutôt le contraire. Plus vous vous débarrassez de toutes références culturelles, familiales et historiques accumulées en vous, plus vous êtes en phase avec l’énergie de l’Instant dans sa diversité et sa spontanéité, et plus vous êtes créatif.
La caractéristique première d’une création est qu’elle doit vous surprendre vous-même. Son aboutissement doit presque vous prendre par surprise. Plus vous découvrirez en elle des éléments auxquels vous n’aviez pas pensé, plus elle vous emmènera loin.
La création n’est pas une énergie qui émane du mental. La création est un désir. Cette énergie est générée par le corps cellulaire (la sensation corporelle s’en ressent dans le ventre). Elle passe ensuite par le mental qui lui donne sa forme conceptuelle, puis elle entre en action et se matérialise. Le désir n’est que la symbiose des stimuli des informations transmises par votre environnement et de vos propres codes identitaires, afin de répondre aux besoins de ceux-ci.
Les déséquilibres dans l’acte de création
Première déduction. La méconnaissance ou une perception déséquilibrée des codes identitaires amène une vision distordue de la Réalité. Cette vision distordue crée des éléments qui sont mis en œuvre et interagissent avec votre idée de création. Plus la vision est distordue, et plus le résultat (basé sur ces informations distordues) s’avère insatisfaisant pour vos codes identitaires. Cela vous amène, encore et encore, à renouveler les mêmes expériences pour obtenir le résultat que vous souhaitez, sans pour autant obtenir satisfaction. Grosse perte de temps et d’énergie. Grosse frustration.
Plus les filtres déformants générés par cette méconnaissance sont nombreux, plus la création est difficile et laborieuse. Ainsi se crée-t-il une grande distance entre la réalité matérielle des énergies en présence et l’idée (la vision) que vous en avez. C’est comme si vous utilisiez des mauvais mots pour transmettre votre pensée. Ils sont incompris par votre réalité. Donc, si vous tentez d’agir en vous appuyant sur une réalité déformée par vos filtres, il vous sera difficile de matérialiser quoique ce soit. Les énergies que vous mettrez en mouvement ne seront pas reliées à la réalité de votre énergie (les codes identitaires) et ne possèderont pas les fondations nécessaires à leur mise en matière. Cette réalité décrochée de la réalité matérielle et énergétique des choses ne sera pas en phase avec votre corps, ni en harmonie avec votre environnement. Il sera alors difficile d’entrer en matière et de générer un processus créatif. S’il s’accomplit, il se matérialisera en grinçant et n’aboutira qu’à force de volonté mentale. Il produira un résultat insatisfaisant.
Les distorsions existantes entre votre désir et les perceptions déformées par les filtres de votre mental et de vos croyances (y compris la vision que vous avez de vous-même) génèrent une fausse compréhension de qui vous êtes. Elles vous amènent à des impasses matérielles qui font que vos projets n’aboutissent pas parce que votre désir a été mal défini par vous-même 2. Vos empreintes émotionnelles et mentales, projetées sur la réalité des choses et des évènements, distord la trajectoire de vos énergies dans la direction du but à atteindre. Par exemple, si vous croyez que quelque chose est ou sera difficile, vous créez cette difficulté. Si vous croyez l’inverse, vous aimantez la facilité.
Dans ce cas de figure, l’idée de la création dépend des empreintes culturelles et émotionnelles. Posez-vous la question de ce qui est rattaché à cette création. Est-ce un désir de représentativité sociale ? Si oui, l’ego désire. Il y a peu de chances que ce désir se réalise, car le projet n’est pas porté par l’enracinement de votre énergie dans le corps. Il est porté par une émotion qui, par définition, ne possède pas de racines énergétiques. L’idée n’est que mentale et/ou émotionnelle. Elle aura beaucoup de mal à être alimentée par vos propres énergies parce qu’elle ne correspond pas à une nécessité émanant de vos codes et participant à l’évolution de votre conscience.
La création s’enracine par l’énergie du corps physique
La création doit obligatoirement s’enraciner par l’énergie du corps physique 3. Tout ce qui a un sens et une utilité pour votre conscience se réalise facilement. Tout ce qui ne l’est pas, ne porte pas une énergie suffisante pour se concrétiser autrement que par la volonté et la violence.
La formulation de l’idée est essentielle. Soit elle est le fruit d’une maturation et d’une évolution de vos énergies à travers le prisme de vos codes identitaires : à ce moment-là, elle porte un sens pour vous dans le mouvement de l’évolution, et elle est en accord avec l’évolution de la conscience de votre être. Soit elle est l’émanation d’une représentation culturelle ou sociale prenant ses fondements dans les apparences : cela a pour conséquence un manque d’assise, un manque d’énergie qui nécessite une forme de violence pour s’approprier des énergies qui ne sont pas en résonance avec vous et qui partent d’autres sources : sociales, économiques, etc.
Questions préparatoires à la création
Les empreintes culturelles sont extrêmement parasitaires (pour prendre l’exemple d’une empreinte sociétale très française : posséder sa propre maison). Lorsqu’une idée émerge de votre être, centrez-vous sur vous-même, et tentez de percevoir si l’énergie provient de votre ventre, ou de votre tête. Si elle vient de votre ventre, il existe de fortes probabilités pour qu’elle soit l’émanation de vos codes identitaires. Si elle vient de votre tête, il est probable qu’elle est issue d’une énergie plus mentale. Dans ce cas-là, prenez votre temps. Observez si elle résiste au passage du temps. Si elle est importante pour vous, elle demeurera en l’état et vous pourrez la prendre en compte. Si non, vous avez la réponse sur le bien-fondé de votre idée.
Posez-vous les questions suivantes. En avez-vous réellement envie ? Cette création est-elle vitale pour vous ? Est-ce qu’elle ne constitue pas une énorme énergie consommée alors que, peut-être, vous pourriez l’utiliser pour des choses plus fondamentales ? Etc ?
La création, énergie de l’Instant
La création doit être une émanation de l’instant. Même si elle existe depuis longtemps, elle évolue. Elle ne peut pas être une idée fixe (dans le fond et dans la forme) que vous tractez depuis des années, sans modification. Si tel est le cas, elle est inadaptée aux énergies dans lesquelles vous évoluez actuellement. Le monde a changé. Vous avez changé. Votre idée provient du passé. Si elle ne s’est pas adaptée, elle n’est pas en phase avec l’énergie d’aujourd’hui. Elle n’est donc pas alimentée en énergie, car elle trouve ses origines dans un temps révolu. Il est probable qu’elle soit issue d’empreintes culturelles ou familiales. Là encore, la connaissance de vos codes identitaires s’avère obligatoire. Autrement, se produisent des distorsions dans la perception des énergies de l’Instant, provoquées par les filtres que vous avez développés.
Les habitudes
Un point important à percevoir sur la nature de ces parasitages. Tout être humain est porteur d’habitudes qui créent une sensation de stabilité et de confort (votre « bulle ») dans le maelstrom permanent de la vie. Il est important de comprendre que ces habitudes mentales ou émotionnelles 4 sont directement issues des empreintes culturelles et sociales. Si vous souhaitez que vos créations soient les plus proches possible des besoins de vos codes identitaires, il est important de vous déformater du passé, et de prendre conscience de l’influence de vos empreintes, en essayant la nouveauté, spontanément.
Liens entre la création et la sexualité
Dernier point dont nous prenons rarement conscience. Le ressenti physique de la création est très proche de la sensation du désir sexuel. Désir de création et désir sexuel prennent leur énergie et leur source au même point énergétique d’émission : celui de la pérennité de la vie. C’est biologique et vous n’y pouvez rien. Par conséquent, si vous n’êtes pas à l’aise par rapport à votre sexualité, aux fantasmes qui vous habitent, ou qu’il vous est difficile d’exprimer votre créativité dans la sexualité, du fait de tabous ou d’interdits culturels ou religieux, cela génère certains barrages à la création. Il s’agit là d’un mécanisme purement énergétique qui transcende toutes les idées que vous pouvez avoir sur la question.
Seul remède : l’observation de votre sexualité et sa libération dans tous les aspects créatifs qu’elle suggère. En général, chaque interdit mental constitue un frein à la création. Vous cherchez parfois très loin les causes du non-aboutissement d’un projet alors, qu’elles résident simplement dans une sexualité inexistante, occultée ou insatisfaisante. En d’autres termes, si vous voulez développer pleinement votre créativité, faites en sorte de vivre une sexualité épanouie.
La libération de la créativité sexuelle et de l’expression de vos envies conditionne la capacité de développement de la création. Il peut se produire une distorsion du processus créatif par interdiction intérieure d’innovation sexuelle. Comment innover sur le plan de la création si vous ne libérez pas votre énergie sexuelle ?
La création, la violence et les violences sexuelles
Un aspect qu’il est très difficile d’intégrer tant le rejet de la violence est puissant dans notre société. L’être humain s’est construit sur l’énergie de la violence. Si vous regardez la trajectoire d’évolution de l’Humanité, vous observez que depuis la Préhistoire (à part les soixante dernières années en Europe), l’humain, pour survivre, a dû se battre contre l’énergie de prédateurs (animaux puis humains). La violence s’est ainsi étroitement liée à l’énergie de la Force de vie jusqu’à en devenir un des paramètres inconscients. Dans l’inconscient collectif, violence et énergie vitale sont si étroitement liées dans les mémoires cellulaires de l’humain, qu’elles font partie intégrante de la vie. L’attitude face à cette énergie de violence que chacun sent en soi-même est :
– soit un rejet total qui a pour conséquence de vous amputer d’une grande fraction de l’énergie vitale nécessaire pour créer ;
– soit une confusion engendrant une puissante énergie de volonté (volonté et violence ont la même racine étymologique). L’énergie de la volonté est récupérée par le mental pour imposer à son environnement, et notamment aux autres, sa vision des choses. Cela en fait, d’une manière plus ou moins apparente, une énergie dominante, un prédateur (« je t’impose mon énergie et mes décisions et je t’empêche d’en faire autant car toute création de ta part risque d’empiéter sur mon territoire et me mettre en danger »).
Le rapport inconscient force vitale/violence constitue une des énergies occultes qui altère la spontanéité de la création et la puissance inhérente à son process. Il est clair également que le refus viscéral de la violence altère puissamment la possibilité de création.
Dans les mémoires ancestrales de violence, le viol et les violences sexuelles sont les plus traumatiques car elles touchent directement à l’intégrité de l’individu, peut-être encore plus que le meurtre. Un être violé vit toute sa vie avec cette empreinte. Pourquoi le viol ? Tout simplement car, au début de l’existence humaine, la nécessité grégaire de se rassembler était vital ainsi que celle de procréer afin de renforcer le nombre d’individus du clan. Le kidnapping et le viol de femmes étaient monnaie courante afin de procréer. Là aussi, se trouve une source importante de castration de l’énergie de création. L’énergie vitale s’est fortement empreinte de mémoires de violences sexuelles, et évidemment de leur refus. Vous placer dans un rapport émotionnel par rapport à cette énergie équivaut à castrer vos possibilités de création. La seule position possible pour ne pas les altérer est d’observer le mécanisme et le contexte social et historique du viol, et de comprendre que la survie de l’Humanité, à cette époque, a été conditionnée en partie à ces mécanismes inconscients de survie. Vous pouvez alors prendre du recul, vous mettre en paix avec cette énergie, même s’il est évident qu’il n’est en aucun cas possible de cautionner aujourd’hui ce type d’agissement. Ainsi s’établit un recul par rapport à cette énergie. L’énergie de création s’en libère.
Pour conclure, j’entends parfaitement qu’il est extrêmement difficile de prendre conscience de ces multiples mécanismes d’autodestruction en soi. Probablement, certains de mes propos vous ont choqué. Vous les refusez peut-être. Prenez le temps d’y réfléchir à froid et de relire ce texte à quelques semaines d’intervalle. Vous observerez alors dans quel champ de votre histoire ou de votre inconscient ils résonnent. C’était le propos de ces lignes : ouvrir des pistes.
1 : Nous partons du postulat que le lecteur croit en l’immortalité de l’âme. Dans le cas contraire, cet article n’aurait aucun sens. Lorsque je dis « immortalité de l’âme », je me réfère à l’idée (en dehors de toute religion) qu’il y a eu un « avant » précédant votre naissance (comment imaginer qu’une conscience aussi évoluée que celle de l’humain débute sa trajectoire au point d’entrée de la naissance), et qu’il y aura un « après », après votre mort. La conscience suit une trajectoire d’évolution éternelle ponctuée à certains moments de passages en incarnation.
2 : Parasitages de vos systèmes de croyance culturels, des croyances que vous avez sur vos compétences et capacités, et de celles que vous avez sur votre capacité à les mettre en œuvre, et la perception que vous avez des moyens matériels que vous pouvez mettre en œuvre.
3 : Observation : si pour une quelconque raison vous éprouvez des problèmes d’enracinement de vos énergies vitales dans votre corps physique, l’acte de création sera perturbé par manque d’énergie vitale.
4 : Par exemple, nos choix alimentaires sont très empreints de ce que nous mangions durant l’enfance. Rien ne peut être meilleur que le gâteau au chocolat fait par Maman.
GLUTEN et LACTOSE – Témoignage
Publié par Daniel Briez BLOG dans Daniel Briez, HUMANITÉ, HUMEUR le 24 novembre 2014
Depuis plusieurs années, j’entendais parler des méfaits du gluten sur la santé, sans pour autant vraiment y porter l’attention. Mon accident vasculaire d’avril 2012 m’a obligé à être extrêmement vigilant aux besoins de mon corps et à être attentif à ses réactions. J’ai dû apprendre à gérer une douleur permanente liée à l’ablation de deux muscles redresseurs de ma jambe gauche. Pendant plus d’une année, je n’ai pu fonctionner qu’à l’aide de calmants morphiniques, sous contrôle médical,, à raison de 50 à 60 mg par jour. La douleur, comme je l’appris plus tard, provenait de la lente repousse des terminaisons nerveuses qui avaient été sectionnées, voire supprimées, lors des trois interventions chirurgicales qui avaient permis de sauver ma jambe.
Lors d’une consultation avec un ami ostéopathe, celui-ci me dit que je ne pourrais plus marcher d’ici quelques années si je ne supprimais pas tous les facteurs inflammatoires, me précisant que le gluten et le lactose constituaient dans l’alimentation les plus gros facteurs aggravants des états inflammatoires.
Je diminuais ma consommation de produits contenant du lactose depuis une vingtaine d’années, mais mon alimentation comportait une part importante de pain qui constituait une de mes bases alimentaires. Je supprimais donc radicalement et sans délais tous les produits contenant du gluten et du lactose. Parallèllement à cela, nous mîmes en place une cuisine à la vapeur. Je fus infiniment surpris du résultat. En quatre jours, je divisais ma dose de calmants par deux. En dix jours, je supprimais la totalité des calmants de jour, ne conservant que celui qui me permet de m’endormir le soir, lorsque ma journée de travail a eu pour conséquence de faire gonfler l’oedème de ma jambe gauche qui est toujours la signe d’une journée encore trop chargée.
Bilan
Cela fait maintenant cinq mois que j’ai changé mon alimentation. Mon transit intestinal n’est plus douloureux. Les douleurs des terminaisons nerveuses ont quasiment disparu.
En prime, j’ai pu constaté que dans le mois qui a suivi la suppression du gluten, j’ai retrouvé une sensation de « lumière », au niveau du cerveau, que je n’avais plus connu depuis la quarantaine. J’ai alors compris combien l’empoisonnement au gluten et au lactose place sous dépendance émotionnelle, combien cela empêche de penser clairement et surtout de réfléchir en se posant les vraies questions.
De là à s’interroger sur le sens de cet empoisonnement quotidien généralisé de la population. N’est-il pas construit délibérément pour maintenir les populations dans une passivité totale ? Nous sommes en droit de nous interroger et de poser les questions. Je confie cette réflexion au lecteur.
Pour le moins, il est clair pour moi que cette « dictature » du gluten et du lactose dans l’alimentation de notre société ne concoure pas à nous aider à clarifier nos esprits pour trouver les « bonnes » solutions aux mutations que nous connaissons.
En conclusion, je ne saurais trop conseiller à chacun d’opter pour une alimentation sans gluten et sans lactose et à la vapeur. Ma difficulté était le sevrage du pain qui est un aliment que j’adore. Nous avons donc fait du pain à la maison, avec des farines ne contenant pas de gluten. Après quelques essais malheureux, nous faisons maintenant tous les deux jours un pain délicieux qui répond à notre goût. Chacun peut y ajouter ses « variantes » qui en font un met de choix et de créativité culinaire. Le reste se gère très facilement, y compris en déplacement, puisque je « nomadise » sur le plan professionnel durant de longues périodes.
INSTERSTELLAR, de Christopher Nolan : une mise en image d’une singularité quantique, l’homme
Publié par Daniel Briez BLOG dans CHANNELING, Daniel Briez, HUMANITÉ, HUMEUR le 19 novembre 2014
Depuis 1998, mon cheminement personnel m’a amené à explorer à travers des états de conscience modifié d’autres niveaux que celui dans lequel nous évoluons : l’espace-temps linéaire (celui de l’horloge), vision communément admise par la quasi totalité de l’Humanité.
Ces voyages m’ont permis d’accéder à différents niveaux d’information et « d’observer », ou plutôt je devrais dire de « ressentir » différents espace-temps, mais surtout de vivre corporellement la discontinuité des temps et des espaces telle qu’Einstein l’a démontré.
Je viens de voir le film « Interstellar » qui m’a vraiment interpellé. Le réalisateur, Christopher Nolan (Inception, The Dark Knight) a su, pour la première fois dans l’histoire du cinéma, mettre en image le concept de temps discontinus. Il a su intégrer visuellement dans son film la notion « d’espace intersticiel », qui, sur le plan Matière, est la seule notion qui permette de comprendre pourquoi l’homme constituant la focalisation d’une discontinuité d’espace-temps éprouve néanmoins la sensation d’être vivant dans une continuité de temps comprenant un passé, un présent et des futurs.
Le message de ce film est que le lien reliant ces discontinuités n’est qu’une seule énergie : l’Amour. Je pense avoir l’occasion de revenir de multiples fois sur cette notion. Mais, je ne possède pas de mots assez amples pour remercier ce réalisateur qui m’a permis de comprendre le lien qui existe entre le Quantique et l’Amour.
Je ne saurais trop conseiller à chacun de voir et revoir ce film et je serais heureux de partager vos points de vue.
Amour et Lumière
Daniel
à lire en complément dans Télérama :
Christopher Nolan raconte en BD un chapitre manquant d’“Interstellar”
L’handicap, ou comment se créer une nouvelle méthode pour être dans l’instant présent.
Publié par Daniel Briez BLOG dans Daniel Briez, HUMANITÉ le 28 janvier 2014
En prologue au texte qui suit, je tiens à préciser combien je suis conscient de côté choquant de la formulation du titre de mon article. L’handicap qui est le mien est bénin par rapport à quantité d’êtres qui souffrent au quotidien, et qui n’ont pas, comme moi, la possibilité de changer quoique ce soit à leur état. Mon texte se veut un modeste témoignage de ce que vivent tous ces êtres, et surtout un témoignage en direction des bien-portants qui considèrent trop souvent leur santé comme « normale ».

Daniel Briez, au pied d’un volcan d’Indonésie pour la sélection du soufre. Photo Serge Briez ®capmediations
Je souhaiterais vous faire part d’une nouvelle prise de conscience, qui s ‘est posée pour moi à la suite d’un grave accident vasculaire sur la jambe gauche, le 29 mars 2013, et qui a eu, pour conséquence, l’ablation du muscle redresseur de ma jambe gauche.
Dans mon parcours de vie s’est peu à peu imposée une profonde sérénité par rapport à la mort. Jusqu’à mon accident vasculaire, je pensais en être détaché. Cela entraînait, inconsciemment pour moi, une forme de détachement vis-à-vis de mon corps. Ce que je ne captais pas, avant cette date, était que cette sorte de détachement recouvrait une stratégie inconsciente, créée par mon ego, pour ne pas prendre en compte les nécessités vitales de mon corps physique. En d’autres termes, celui-ci jouait encore avec moi, afin que je ne sois pas réellement présent dans l’Instant, dans le but de développer une stratégie de fuite en avant dans laquelle ma viscérale peur de l’insécurité pouvait pleinement se développer. Cette stratégie, que je pensais avoir écarté de mon parcours de vie depuis de nombreuses années, et que je suis capable de mettre en exergue avec chacun de mes étudiants, je la vivais inconsciemment. Il en résultait une hyper-activité patentée, tout en formulant le fait que je pensais réellement être dans une phase de délégation de mes activités professionnelles vers mes jeunes collaborateurs. En fait, je tenais toujours le pouvoir (mais en toute bonne foi inconsciente!). Lire la suite »
La Déesse
Publié par Daniel Briez BLOG dans Daniel Briez, HUMANITÉ, HUMEUR le 4 décembre 2013
J’ai reçu ce texte sur mon mail aujourd’hui. Il me semble tellement juste que j’ai eu l’envie de le partager avec vous.
La Déesse
Une Déesse est une femme qui émerge de ses profondeurs. C’est une femme qui a exploré honnêtement son côté sombre et a appris à célébrer sa Lumière. C’est une femme qui peut tomber amoureuse des magnifiques possibilités qui l’habitent.

Gala de dos, regardant un miroir invisible, par Salvadore Dali, huile sur toile 1960, Musée Théâtre Dali de Figueres, photo Serge Briez®
C’est une femme qui connaît la Magie et les endroits Sacrés en elle, qui peuvent élever son âme.
C’est une femme qui émet de la Lumière, qui est magnétique, chacun peut sentir sa présence lorsqu’elle est dans une pièce.
Elle est forte et douce à la fois.
Elle a une énergie sexuelle puissante et a appris à maitriser son pouvoir de séduction.
Elle adore son corps, elle est aérienne.
Elle chérit la beauté, la lumière et l’amour. Elle est une mère pour tous les enfants. Elle coule avec la Vie dans la grâce facile.
Elle peut guérir avec un regard ou avec sa main.
Elle est sensuelle et intrépidement érotique, et s’engage dans le sexe de façon à partager avec une autre Âme, le contact du Divin.
Elle est la compassion et la sagesse. Elle est le chercheur de Vérité et s’intéresse profondément à quelque chose de plus grand qu’elle.
C’est une femme qui sait que son but dans la vie est de s’élever avec l’Amour. C’est une femme amoureuse de l’amour.
Elle sait que la Joie est son destin et qu’en l’embrassant et le partageant avec les autres, les blessures se guérissent.
C’est une femme qui est venue pour savoir que son partenaire est sensible, perdu et effrayé comme elle l’a été de temps à autres. Elle est venue pour comprendre les cicatrices qu’il a, et sait que l’Amour qu’ils partageront ensemble pourra être le soulagement, la guérison de leurs blessures.
C’est une femme qui peut s’accepter comme elle est, et accepter les autres comme ils sont. Elle est capable de se pardonner ses erreurs, et ne pas se sentir menacée même quand on l’attaque.
C’est une femme qui peut demander de l’aide quand elle en a besoin ou aider lorsqu’on lui en demande.
Elle respecte les frontières, le siennes et celles des autres. Elle peut voir Dieu dans les yeux des autres. Elle peut voir Dieu en Elle. Elle peut voir Dieu dans chaque situation de la Vie.
C’est une femme qui prend ses responsabilités pour tout ce qu’elle crée dans sa vie.
C’est une femme qui est dans le soutien et le don, totalement.
C’est une Déesse.
Auteur anonyme
DALI ET LES MINERAUX
Publié par Daniel Briez BLOG dans Daniel Briez, HUMANITÉ, HUMEUR le 27 novembre 2013
DALI ET LES MINERAUX
Il y a quelques temps, mon frère, en visite à la Fondation Dali à Figueras, m’a rapporté un livre-catalogue sur les Bijoux créés par Salvador Dali.
Interpellé depuis mon adolescence par cet artiste, l’observation de cette œuvre, que je ne connaissais pas, m’a laissé perplexe et j’ai eu envie de partager avec vous ces quelques réflexions.
Tout d’abord, le moins qu’on puisse dire est qu’il s’agit de bijoux non conventionnels. Mais peut-on encore parler de « bijoux » lorsque nous nous trouvons face à ces créations. En fait, je ne ressens aucune différence entre l’acte de création d’un de ses tableaux ou lithographies et ces « bijoux ». La barrière de la convention (un bijou doit être porté, il est défini par un usage précis, etc. 😉 explose littéralement. Toutes les conventions disparaissent. Il mêle minéraux bruts, éclats de pierres précieuses et magnifiques pierres taillées, dans un équilibre savamment étudié ou une discordance soigneusement pensée.
Salvador Dali casse littéralement les critères de l’esthétisme et du « bon goût » tellement affirmé chez les grands joailliers. Habituellement, en joaillerie, sont principalement utilisées des pierres précieuses taillées. Les éclats ou les minéraux communs ne sont pratiquement jamais considérés comme digne d’intérêt. Le fait de mélanger minéraux bruts, éclats de pierres précieuses, pierres précieuses casse les critères de la profession et nous entraine dans un univers dépourvu de codes. Le langage de la pierre se libère de ses conventions. Le minéral entre alors dans un espace de partage avec l’observateur qui transcende jusqu’au règne du minéral ou l’empreinte de la forme. Il en ressort une invitation à la réflexion.
De par son absence de codes identifiables, cette réflexion devient perplexité qui ouvre à la rêverie. Elle permet alors de capter les modes d’autocensure de notre regard (ce qui est beau et ce qui ne l’est pas), et les limites que nous posons inconsciemment dans notre perception des choses. Une invitation à la méditation.
2013 UN NOUVEAU COMMENCEMENT
Publié par Daniel Briez BLOG dans CHANNELING, CRISTAUX & SANTÉ, Daniel Briez, HUMANITÉ, HUMEUR le 7 janvier 2013
Je ne reviendrais pas sur l’énergie de 2012 qui a fait l’objet de plusieurs articles de ma part. Sur ce point, un simple témoignage personnel. Nous avons pu sentir, moi-même et les membres de mon entourage, une profonde mutation cellulaire qui s’est traduite par des coups de fièvre, des rhumes passagers et surtout une énorme fatigue, comme si nous avions eu des mois d’insomnies consécutives. Cette charge est en train de disparaître, surtout pour les personnes qui se sont préparées à cette mutation.
Tournons-nous maintenant vers les temps à venir.

Opale noire d’Australie, ®photo Serge Briez – Cristaux-sante
Les temps à venir seront marqués par une nécessité absolue de faire concorder nos fréquences énergétiques personnelles avec les situations, les structures et les événements que nous impulsons. La non-concordance énergétique se traduira sans délai par une « explosion » (structure et/ou événements).
Par ailleurs, nous allons bénéficier à partir du mois d’Avril 2013, d’une poussée énergétique comme nous n’en avons jamais connu. Elle favorisera grandement l’émergence de nouveaux champs de conscience, mais aussi la réalisation de nouveaux projets qui pouvaient être latents depuis plusieurs années.
L’heure est donc à la créativité. Nous vous laissez pas endormir par les « flons-flons » pessimistes véhiculés par les médias et les pouvoirs publics. Utilisez la période de janvier à mars pour terminer la conception de vos projets et allez de l’avant.
Tout est à inventer. Nous allons découvrir dans les dix prochaines années bien plus que nous avons découvert en deux mille ans.
Alors, une belle année à tous et merci pour votre fidélité.
Amour et Lumière
Daniel
ENTERREMENT OU INCINERATION
Publié par Daniel Briez BLOG dans Daniel Briez, HUMANITÉ le 9 mars 2012
Cet article doit être associé à la lecture des articles intitulés « La Mort » et « L’accompagnement du passage de la mort ».
Les deux précédents articles ont permis de définir les conditions énergétiques et vibratoires requises pour aider un défunt à accomplir le passage de la mort dans les meilleures conditions.
Les moments de l’enterrement ou de la crémation sont sensés clôturer le mécanisme du passage à la mort. « Sensés », car si les conditions requises pour que le désengagement de la conscience par rapport au corps cellulaire ne sont pas totalement accomplies à ce moment-là, le processus peut nécessiter un temps beaucoup plus long que celui que l’on consacre ordinairement sur le plan matériel au traitement du corps.
La mise en terre et les instants précédant la crémation du corps sont les derniers moments mis à la disposition de l’entourage pour aider le mort à quitter définitivement son corps.
Pour cette raison, il est absolument indispensable qu’un climat de paix et de sérénité soit présent autour de celui-ci. Le « Maître de cérémonie » (voir article sur « L’accompagnement du passage de la mort ») doit veiller avec beaucoup d’attention à ce que le climat de sérénité requis demeure tout le temps de l’exposition du corps du défunt à son entourage. Il peut être extrêmement important pour le défunt d’être accompagné par un grand nombre de personnes. L’équilibre énergétique de paix est plus difficile à maintenir, mais la puissance dégagée par la force d’amour du groupe vis-à-vis du défunt s’en trouve considérablement renforcé, et constitue un puissant levier pour faciliter son dégagement. Il est clair qu’il est recommandé que l’ambiance de ce temps soit recueillie, ou joyeuse comme c’est le cas dans certaines cultures.
Il est important de réfléchir au contenu de ces derniers instants. La narration de poèmes, un hommage au défunt, une musique favorisant le recueillement et l’élévation, ou d’autres éléments élevant le niveau vibratoire de l’environnement du défunt seront autant d’éléments favorisant le passage.
Il y a lieu de s’interroger sur le bien-fondé de certaines pratiques. Si le collégial des « Maîtres de cérémonie » (voir article précédent) estime, en son âme et conscience, que certaines dispositions des dernières volontés du défunt altère le climat de sérénité requis, les choix doivent être faits en conscience, en portant attentivement l’attention sur l’impact que les actes posés auront sur l’énergie du corps du défunt.
Deux options s’offrent alors à l’entourage:
– la mise en terre
– ou l’incinération.
La mise en terre présente l’avantage de permettre au mort de disposer d’un délai pratiquement hors limites (temps de désagrégation du corps en terre) pour dégager sa conscience du corps physique. L’inconvénient de la mise en terre réside dans le fait qu’en cas de libération partielle de la conscience, le mort éprouve le sensation d’être enterré vivant. Cette sensation peut s’avérer extrêmement pénible. Elle s’atténuera progressivement au fur et à mesure que le mort prendra conscience du processus de dégagement de son esprit du corps. N’oublions pas que toute pénibilité rallonge le temps nécessaire au processus de libération finale. L’idéal, bien évidemment, est que les différentes opérations d’accompagnement du défunt aboutissent au dégagement de sa conscience avant la mise en terre. Le corps physique devient alors une enveloppe vide et il n’existe plus alors aucune sensation d’inconfort.
La crémation peut paraître préférable à l’inhumation. En effet, s’il subsiste quelques scories d’attachement entre la conscience et la cellule, l’intérêt de la crémation est de totalement supprimer le support matériel du corps en quelques minutes et de libérer la totalité des énergies vibratoires. Néanmoins, Attention! La quote-part des attachements résiduels doit être réduite à sa plus simple expression. Si tel n’est pas le cas, l’impact sensoriel sur le corps, au moment de la crémation, sera profondément douloureux. Le défunt éprouvera la sensation d’être brulé vif. Il est impératif de respecter un délai de trois à quatre jours dans le cas de la crémation afin de permettre au corps de totalement se libérer. Ou pour le moins, il est nécessaire de vérifier que la libération de la conscience est accomplie. Le délai communément posé de deux jours (en fonction d’enjeux purement matériels) est tout à fait inapproprié. La crémation supprime le support matériel cellulaire et contraint la conscience à se dégager. C’est la raison pour laquelle elle est couramment usitée dans les coutumes de population hautement évoluées sur le plan spirituel.
Je pense que le lecteur aura compris qu’il n’existe pas une solution meilleure que l’autre. Son efficacité est essentiellement fonction de la qualité d’un environnement serein et harmonieux créé autour du défunt. Le propre degré d’avancement spirituel du défunt aura également un impact majeur dans la fluidité de cette libération.
Cet article sera suivi de deux autres intitulés « Le Deuil », et « Transfert énergétique des lignées ancestrales au moment de la mort.
Luxembourg, le 4 mars 2012, 16h40
L’ACCOMPAGNEMENT DU PASSAGE DE LA MORT
Publié par Daniel Briez BLOG dans Daniel Briez, HUMANITÉ, HUMEUR, SCIENCE DE SYNTHESE le 17 janvier 2012
Pour être bien compris, cet article doit être associé à la lecture des articles intitulés
– La Mort
– L’enterrement ou la crémation
Tout d’abord, observons le sens étymologique du mot défunt. Défunt provient du mot latin functus qui signifie fonction. Un dé-funt (defunctus) est donc quelqu’un qui est déchargé (dé) de sa fonction (functus). Defunctus signifie en latin celui qui est déchargé, et par extension celui qui a accompli. En d’autres termes, c’est celui qui a accompli sa vie. Il convient donc de l’accompagner pour que le défunt devienne un mort.
Le mot mort est issu de l’ancien égyptien MOUTH qui signifie mutation ou changement d’état. Il possède la même racine que le mot MAAT (Vérité). Chez les Hébreux, il est issu du mot MOTH, racine étymologique des mots mother, mère, mutation, matière.
Autant dire que le mot mort ne porte pas le sens d’une disparition ou d’un anéantissement mais bien celui d’une mutation.
La mort est la naissance à une autre vie, vie de conscience.
Dans l’article intitulé « La Mort », nous avons détaillé le fait que les fonctions cognitives de l’être ne s’interrompaient pas avec l’arrêt des fonctions organiques du corps physique, d’où l’absolue nécessité d’aménager un espace et un temps pour le repos du corps physique afin de lui permettre de réaliser sa séparation avec l’esprit.
Pour bien comprendre ce mécanisme, il est important de détailler les niveaux par lesquels la cellule (Matière) et l’esprit (Conscience) sont en relation symbiotique.
Il existe deux niveaux symbiotiques entre le corps cellulaire et l’esprit :
– Le niveau conscient
Le niveau conscient est le plus communément appréhender. Toutes les informations vécues dans le quotidien sont enregistrées par la cellule. Dans la perception ordinaire, nous appelons cela mémoires. Nous assimilons souvent la mémoire à une des fonctions du cerveau. Tel n’est pas le cas, en tout premier lieu, la mémoire est cellulaire, pour ensuite, si cela s’avère nécessaire, être mise en forme par le cerveau (que l’on confond souvent, par ailleurs, avec le mental).
Simultanément à la mémorisation cellulaire, l’enregistrement des données s’opère au niveau de l’esprit. Celui-ci, simultanément transfère ces données à une banque de données globale que nous nommerons, par facilité, l’âme. La fonction de l’âme est essentielle. Sans elle, la relation à l’univers de l’être et du corps serait limitée à la seule incarnation présente. Si tel était le cas, cette configuration aurait pour effet de nous amener à répéter pratiquement toujours les mêmes expériences dans chaque incarnation, sans possibilité de créativité et de renouvellement.
A partir du niveau conscient, nous évoluons vers des sphères d’un niveau vibratoire de plus en plus élevé (que nous qualifierons de spirituel), au fur et à mesure de la complémentation des phases de notre expérimentation de la vie quotidienne. Notre cheminement de conscience repose sur la qualité de cette expérimentation sensorielle, sur le niveau de perception que nous en avons et sur la satisfaction des besoins de nos premiers niveaux organiques.
– Le niveau inconscient
Le niveau inconscient est plus difficile à percevoir car il ne repose pas sur le cheminement de conscience que nous observons couramment. Il constitue le mécanisme automatique qui permet de stocker d’innombrables données en attente de traitement par notre conscience.
Ce niveau est essentiel car il permet au corps de réunir toutes les conditions de survie requises pour conserver son intégrité. Il lui permet de traiter la totalité des informations émises par son environnement et de déterminer les données qui peuvent mettre en danger sa survie. C’est à ce niveau que se situe ce que nous nommons l’instinct de conservation.
Dans ce niveau sont enregistrés la moindre de nos conversations, le moindre évènement, les plus infimes fréquences transmises par les étoiles, l’influence des égrégores collectifs, les mouvements de la planète, en fait tout ce qui a une influence , même infinitésimale sur notre survie. C’est ainsi que le corps peut rester vivant, y compris dans des situations extrêmes.
Lors du processus du passage de la mort, ce niveau est fondamental car c’est celui qui contient le plus de données à décrocher et surtout dans lequel se trouvent l’ensemble des liens inconscients avec les membres de notre entourage et tous les êtres que nous avons croisé dans notre vie.
Il est fondamental de comprendre la nature de ces liens. Chaque parole que nous prononçons, la totalité de celles que nous entendons, tous les gestes, tous les regards que nous échangeons subsistent sur le plan énergétique. Rien ne s’efface jamais. Même si ces données n’encombrent pas notre mémoire ou ne sont pas conscientisées, elles demeurent en nous et conserve un lien avec le corps cellulaire de la personne avec laquelle nous avons échangé, même s’il s’agit d’un simple regard fugitif échangé avec un passant trente années auparavant . Ce sont ainsi des milliards de fils énergétiques qui nous lient aux innombrables individus que nous avons croisé de notre vivant.
Lorsque l’esprit se désincruste du corps, ces attaches énergétiques se coupent et l’énergie se transfère en totalité sur celui qui reste vivant. Il s’agit d’un décrochage. Il ne faut pas chercher plus loin l’origine du mécanisme qui est fréquemment décrit au moment d’une NDE concernant la visualisation de toute la vie à rebours.
Que l’interlocuteur soit présent physiquement auprès du corps, qu’il se rappelle les faits ou les mots, que le défunt n’ait été croisé qu’un instant fugitif, cela est la même chose. Ce qui déclenche ces liens est la simple mémorisation inconsciente de ces éléments.
Ce mécanisme de décrochage est ressenti particulièrement puissamment dans le cas de l’énergie de filiation. Lorsque le père meurt, la totalité de la charge énergétique des ancêtres de la lignée se transfère sur son fils ainé. Si c’est la mère, le transfert s’opère sur la fille ainée. Il peut être extrêmement favorable pour chacun ce transfert se fasse en conscience entre le père et le fils ou la mère et la fille, quelques temps avant le décès, voire quelques années avant. Cela allègera considérablement la personne en fin de vie et permettra à celle qui reste de mieux gérer le transfert. Au moment du décès, le décrochage cellulaire sera d’autant plus fluide.
Nous comprenons donc que les conditions énergétiques dans lesquelles s’inscrit le défunt au moment de sa mort sont essentielles. Chaque perturbation énergétique dans les jours qui suivent le décès sont préjudiciables au décrochage et entraînent pour le défunt des souffrances et perturbent le mécanisme de passage, allant même parfois jusqu’à l’interrompre.
Quelles sont les circonstances qui interrompent le processus de séparation des entités corps et esprit ?
Le regret. Le défunt est dans l’obligation d’avoir réglé ses comptes. S’il estime qu’il avait encore quelque chose à faire ou à dire avant de partir, et qu’il n’a pas réunnit les conditions pour que cela se fasse, la sensation d’inacomplissement crée une attache à la forme physique et il est difficile pour le défunt de partir.
L’attachement. Si le défunt est attaché à des biens matériels, à un lieu ou à des êtres, il en est de même que précédemment. De même si l’un ou plusieurs de ses proches ne veulent pas le laisser partir et font preuve d’un attachement excessif (ex : une mère qui perd un de ses enfants ou une femme dont le mari décède).
L’ignorance. S’il est totalement dans l’ignorance des mécanismes de passage, il en est de même.
Le refus des champs spirituels. Un véritable athée, par conviction, attaché à une vision mécaniste et scientiste du monde, se trouve complètement désemparé dans le nouveau plan dans lequel il se retrouve, et le passage ne s’opère pas.
La colère. Si une colère subsiste chez le défunt au moment de son décès, le niveau vibratoire de la colère se situe dans une fréquence trop basse pour permettre le passage.
Les pratiques médiumniques ou spirites. Le processus de rappel des morts au travers de médiums maintient ceux-ci à proximité de la fréquence terrestre (comme une ancre) et ne permet pas leur dégagement
Ces facteurs génèrent des fréquences vibratoires denses qui retardent, voire empêchent la dissociation du corps et de l’esprit. La combinaison de plusieurs facteurs peut créer une véritable prison énergétique créant une impossibilité au défunt de réaliser son passage. Dans ce cas, l’esprit reste emprisonné dans le corps avec la relation sensorielle décrite précédemment.
L’usage de cérémonies religieuses réunissant un grand nombre de personnes crée un égrégore de haut niveau vibratoire autour de l’énergie du défunt. C’est ainsi que se construit un puissant effet de levier permettant aux énergies denses de s’élever au défunt de se libérer.
Il est par conséquent clair que la nature vibratoire de l’environnement créée autour du corps du défunt joue un rôle fondamental. Si de bonnes conditions de transfert ne sont pas en place, le mort n’a pas la possibilité d’intervenir directement sur l’état énergétique de son corps. Un mort livré à lui-même possède naturellement les ressources nécessaires pour accéder à ce dégagement. La qualité de son environnement devient par conséquent importante. Si elle est bonne, le passage s’opère dans de bonnes conditions et rapidement. Si elle s’avère perturbée, le passage se prolonge, peut parfois s’interrompre.
L’égrégore énergétique constitué par les personnes réunies autour de lui fait office de levier pour élever la fréquence cellulaire du corps physique et permettre le dégagement de l’esprit. L’atmosphère créée autour du mort doit être constituée de paix, de tendresse et de sérénité. Il est fondamental d’éviter, autant que faire ce peut, les grands débordements émotionnels, les pleurs et le transfert de ses propres peurs de de la mort vers le défunt. Trop souvent, nous voyons, jusque sur le lit de mort du défunt, se produire des règlements de compte familiaux. Il est clair que la mort agit comme un mécanisme de catharsis vis-à-vis de l’entourage et renvoie chacun à sa propre disparition. Cette catharsis libère des émotions qui sont parfois bloquées depuis des dizaines d’années. Néanmoins, l’espace du mort n’est ni le lieu, ni le moment, pour libérer nos propres peurs, eu égard au respect que nous devons porter au défunt, quelque soit le rapport que nous avons pu avoir avec lui.
Les plus gros dérapages proviennent fréquemment des désaccords qui naissent de la répartition des legs et héritages. Chacun attend de recevoir, consciemment ou inconsciemment, une reconnaissance directe ou indirecte du mort. Il est important de noter que dans la gestion des legs, la qualité du legs spirituel transmis par le défunt à chacun est essentielle. Ce n’est pas pour rien qu’a été institué la notion de dernières volontés ou de testament. Si le legs spirituel est imparfait, incomplet ou inexistant, il est probable que la part du legs matériel sera conflictuelle. S’il a été correctement géré par le défunt dans les années précédant son décès, il est probable que tout se déroulera dans l’harmonie requise.
Conseils pour créer un passage harmonieux.
– Désigner un groupe de maîtres de cérémonie. Il s’agit, de préférence, d’un collégial de trois personnes désignées par la famille ou les plus proches du défunt. Ils seront considérés par tous comme des sages et seront garants du bon déroulement des opérations. Eviter la collégialité de deux personnes qui porte le risque de voir naître des conflits de personnalités.
– S’en remettre aux décisions de ces sages pour l’ensemble de l’organisation des journées dédiées au défunt jusqu’à l’enterrement.
– Un des membres du collège des sages doit toujours être présent auprès du corps du défunt, vingt quatre heures sur vingt quatre. Ils sont les garants de la paix nécessaire autour du défunt. Ils gèrent les débordements inopportuns et temporisent les conflits s’il y a lieu.
TRES IMPORTANT : si un conflit se déclenche, il ne doit absolument pas se développer en présence du défunt. Si cela est inévitable, faire sortir les personnes en lice de la maison. Le maître de cérémonie est celui qui canalise les énergies en présence et leur permet de demeurer à un niveau de paix et d’harmonie.
– Laisser les maîtres de cérémonie évaluer le temps nécessaire au défunt pour se libérer de son esprit et fixer ainsi, si possible, la date de l’enterrement ou de l’incinération.
– Ne pas transformer le corps par les procédés thanatologiques en usage. Il est préférable, si les conditions de conservation du corps sont difficiles, de clore le cercueil plutôt que de faire subir au corps des transformations qui seront ressenties par le défunt comme des actes chirurgicaux sans anesthésie.
– Evidemment, suivre à la lettre les dernières volontés du défunt, si elles ont été formulées, quelles que soient les réactions qu’elles suscitent dans l’entourage.
Dernière observation.
De nombreuses personnes qui décèdent manquent de culture spirituelle. Le défunt se trouve alors dans une perception de conscience extérieure à lui-même. Pour cette raison, de nombreuses cultures ont pour coutume d’entourer le mort de pleureuses. Cela lui permet de comprendre qu’il est bien mort et qu’il doit se retourner vers lui-même.
Pour conclure, c’est le retrait de la fréquence conscience/esprit de la cellule qui entraine sa dégradation et permet au corps de se dissoudre. A un moment donné les personnes qui entoure le défunt sentent qu’il est parti. Il est temps alors de le mettre en terre ou de l’incinérer.
Sarlat, le 15 Janvier 2012, 19h25
LA MORT
Publié par Daniel Briez BLOG dans Codes identitaires, Energies et Matérialisation, Daniel Briez, HUMANITÉ, HUMEUR, SCIENCE DE SYNTHESE le 16 janvier 2012
Une intense discussion avec des membres de ma famille m’a récemment montré que les phénomènes énergétiques liés à la mort étaient encore trop peu, voire pas, connus. Cela a motivé la rédaction des trois articles intitulés
– La Mort,
– L’accompagnement du passage de la mort
– L’enterrement ou la crémation.
S’il est un passage qui vient chercher chacun dans son intimité et ses convictions, c’est bien celui de la mort du corps physique. Ce mécanisme mal connu est l’objet de bien des spéculations. Il me semble important de définir simplement les principales étapes de ce processus de passage afin d’éviter des incohérences préjudiciables au défunt et lui permettre de se libérer de son corps physique dans les meilleures conditions possibles.
En premier lieu, n’oublions pas qu’on ne meurt qu’une fois et que ce que l’on « loupe » à ce moment-là est irrémédiablement passé. Il est donc recommandé d’aborder cet évènement majeur de notre parcours de vie avec conscience et d’éviter les plus gros dommages, que ce soit nous-même qui mourrions ou un membre de notre entourage.
L’être humain est composé de deux entités distinctes vivant sur une base symbiotique, l’une sur le plan de la conscience, l’autre sur celui du physique : l’esprit et le corps.
Le corps est constitué de l’ensemble de la masse corporelle et cellulaire. Elle sert de véhicule à l’esprit. Elle lui permet de réaliser, tout au long de l’incarnation, des expériences sensorielles de conscience extrêmement diversifiées et précises, lui donnant ainsi la possibilité de pratiquer consciemment les lois du fonctionnement de la Matière. La mise à disposition du corps physique, au moment de la conception puis de la naissance, est fondamental. Il s’agit, ni plus ni moins, du seul support tangible et opérationnel qui permet à l’esprit d’évoluer et d’acquérir de nouveaux champs d’investigation. Il n’en existe pas d’autre dans le champ de perception qui est le nôtre Ici et Maintenant.
Le corps dispose à la fois de fonctions conscientes (tout ce que touche à la sensorialité et à l’élaboration de la conscience), et des fonctions inconscientes (tout ce qui touche aux automatismes organiques permettant au corps de conserver son activité vivante et les systèmes inconscients de traitement de l’information qui lui permettent de s’ajuster aux milliards de données qu’il reçoit de son environnement, à chaque instant).
Cette masse cellulaire possède une autonomie qui conditionne grandement, selon les informations qu’elle a accumulée durant son expérimentation, la nature énergétique de la façon dont est vécue le passage de la vie à la mort et de la perception que nous en avons en tant qu’acteur ou spectateur.
L’esprit peut être défini comme la part éternelle de l’être. Partons du postulat suivant qui consiste à dire que les lecteurs de cet article croient en l’immortalité de l’âme. Il n’est bien évidemment pas question d’entrer Ici dans un débat sur la nature de l’âme mais d’utiliser ce mot comme étant la désignation du support de l’énergie qui est nous, qui était en nous avant l’incarnation et avait expérimenté d’autres corps ou d’autres formes de vie simultanément ou antérieurement à l’expérience présente, et qui en expérimente dans les temps parallèles ou à venir.
Nous ne sommes donc pas de Maintenant. Notre esprit a survécu à d’innombrables corps ou autres formes de matérialisation. L’esprit habite le plan cellulaire et est intimement lié à son fonctionnement organique, à tel point qu’il peut aller jusqu’à en modifier, voir interrompre, les processus organiques automatiques. Toutefois, il n’en est qu’un hôte.
Qu’est-ce que la mort ?
La mort représente l’arrêt des fonctions organiques du corps. Il serait une grave erreur de penser que les fonctions cognitives s’interrompent au moment de la mort. Ce n’est pas parce que le coeur s’arrête ou que l’encéphalogramme d’un individu est sans activité que ses fonctions sensorielles s’interrompent instantanément, qu’il ne sent plus rien, qu’il n’entend plus rien, qu’il n’éprouve plus d’émotions et qu’il ne réfléchit plus.
La croyance la plus couramment adoptée sur notre planète consiste à penser que les facultés cognitives sont exclusivement liée au fonctionnement de notre cerveau. Il n’en est rien. L’esprit et le cerveau se juxtaposent, le temps de l’incarnation pour optimiser l’expérimentation de vie, mais ils sont indépendants et se dissocient au moment de la mort. Cette configuration permet à l’âme de ne pas perdre les données collationnées durant une vie et de se les mémoriser (ou non) dans une incarnation ultérieure. Dans le cas contraire, les données seraient irrémédiablement perdues par la désagrégation du corps cellulaire. Ce serait fort dommage et terriblement improductif.
Autrefois, dans notre société, avant que la mort ne soit cachée dans le ghetto des hôpitaux et des maisons de retraite ( qu’il faudrait plutôt appeler parfois « maisons à mourir »), l’individu mourait chez lui. Il restait dans sa maison, entouré par les siens, le temps que l’inhumation s’organise. Cela laissait le temps à chacun de le rencontrer une dernière fois, puis il était mis en bière et conduit au cimetière, la plupart du temps accompagné d’une cérémonie religieuse.
Ce processus répondait à une nécessité profonde. Pourquoi ?
Tout simplement parce qu’il faut un délai de trois à quatre jours (sept jours dit la tradition hébraïque) pour que le corps se libère totalement de sa sensibilité sensorielle et de l’empreinte de l’esprit qui enregistre toutes ces informations. En d’autres termes, qu’est-ce que cela signifie ?
Cela signifie qu’au moment de l’arrêt des fonctions vitales, il faut quelques heures, voire parfois quelques jours, pour que le défunt simplement comprenne que son corps physique est mort. Cela est d’autant plus vrai lorsque l’être décède brutalement (accident), d’une manière inattendue et sans aucune préparation. Plus il est jeune et plus l’incompréhension est grande. Il en est de même pour les individus qui ne se sont pas préparés, de leur vivant, à ce passage. Une personne dont les fonctions vitales se sont dégradées progressivement sera plus préparée que quelqu’un qui décède par accident. Quelqu’un ayant réfléchi, de son vivant, au passage de la mort, sera plus à même de réaliser ce passage dans de bonnes conditions et surtout de comprendre ce qui lui arrive.
Je voudrais ici faire part d’une anecdote. Il y a quelques années, chaque fois que je passais en voiture sur la nationale entre Apt et Avignon (84), au carrefour de Notre Dame des Lumières (ce n’est pas un gag cosmique!), mon regard était accroché par un individu que je voyais au bord de la route, en train d’attendre. Lorsque je regardais plus attentivement, évidemment, je ne voyais rien puisqu’il s’agissait d’une vision spontanée générée par la clairvoyance de l’entité énergétique d’un décédé. Le phénomène se répétant chaque fois que je passais sur cette route, je compris qu’il m’était demandé d’intervenir. Je garais mon véhicule et m’approchais. Je me trouvais alors face à un homme d’une quarantaine d’années qui était désemparé. Il était bloqué là depuis plusieurs mois (en fait un peu plus de deux ans), et il ne savait pas comment quitter cet endroit. Je lui expliquais alors qu’il était décédé et les mécanismes de passage. Je lui annonçais qu’il n’était nullement nécessaire pour lui de demeurer sur place et qu’il pouvait passer ailleurs. Il compris parfaitement mes propos et m’expliqua qu’il n’avait jamais eu la moindre préoccupation au sujet de la mort, qu’il était décédé dans un accident de voiture à ce carrefour et que depuis, il attendait que quelqu’un vienne l’aider, mais que personne ne répondait (et pour cause !) à ses appels. Je sentis un profond soulagement s’installer en lui. Je lui proposais alors de l’aider à quitter ce plan. Ce qu’il accepta et je lui fit faire le passage.
Lorsque le corps physique s’arrête :
– L’ouïe ne s’interrompt pas. Le défunt entend pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours après son décès ce qui se dit autour de lui. Son esprit enregistre et comprend comme s’il n’était pas mort.
– La vision ne s’interrompt pas. Elle se modifie dans la mesure où elle se trouve totalement véhiculée par le Chakra frontal (Troisième Oeil). Elle est donc physique et clairvoyante. L’esprit voit tout ce qui se passe dans le périmètre du corps et bien au-delà.
– La sensation du toucher ne s’interrompt pas. L’esprit enregistre avec presque la même acuité et la même sensibilité la façon dont le corps est touché ou traité. Imaginez la sensation de quelqu’un qui est autopsié ou qui donne ses organes à la médecine – sensation d’être découpé vivant (on n’anesthésie pas un mort). Imaginez ce que doit ressentir celui qui est incinéré trop tôt – sensation d’être brûlé vif (il faut faire de la place ou se débarrasser d’un mort qui dérange trop les vivants !! ).
Autant dire qu’il faut témoigner une grande attention et un grand respect au défunt et au corps du défunt, dans la mesure où il ne dispose plus d’aucune autonomie et où il n’a plus aucune possibilité d’expression vis-à-vis des vivants.
Durant les quelques jours suivant le décès (quatre à sept jours selon les cas), ses sensations sont au moins équivalentes à celle d’un vivant. Dans un premier temps, elles sont exacerbées, dans la mesure où le défunt entre dans un domaine de son existence qui lui est souvent inconnu. La plupart du temps, il ne possède pas la mémoire de ses autres morts. Parfois il souffre encore physiquement. Et il n’a personne avec qui communiquer ses angoisses, son mal-être, ses incompréhensions et ses souffrances, cela s’ajoutant à la peine de se séparer de la vie et des êtres qu’il aime. Puis progressivement, le rapport sensoriel au corps s’atténue, le temps que l’esprit se « désincruste » du corps cellulaire. Au fur et à mesure de son retrait la relation symbiotique avec le corps s’atténue jusqu’à disparaitre au bout de quelques jours.
C’est durant ce temps que la qualité énergétique du rapport existant entre le corps et son environnement est essentielle. Une atmosphère de calme, d’amour, de partage et de fraternité sont indispensables à la libération du corps dans de bonnes conditions. Si tel n’est pas le cas, la souffrance du défunt peut devenir extrême.
Il conviendrait donc de sérieusement s’interroger sur la façon dont nous traitons les morts dans notre société, sur ce que nous leur faisons subir, et sur notre façon de les accompagner dans ce passage dont les mécanismes ont été totalement occultés alors qu’ils étaient parfaitement connus autrefois. Heureusement, il n’en est pas de même dans d’autres cultures où les traditions d’accompagnement sont restées en place et où la mort est prise en compte avec la même attention et la même présence (parfois la même joie) que la naissance.
Sarlat, le 14 janvier 2012, 16h28
« Droit de tendresse »
Publié par Daniel Briez BLOG dans Daniel Briez, HUMANITÉ, HUMEUR le 11 janvier 2012
Wydiane possède un talent d’écriture qui s’affine au fil des ans. Sa sensibilité et sa créativité donne à son regard une évidence telle qu’il me semble important de partager sa vision avec vous.
Daniel Briez
Droit pénal, droit des affaires, droit à la liberté d’expression, droit des obligations, droit de la concurrence, droit de la consommation, droit des marques, droit de grève, droit d’auteur, droit des collectivités territoriales, droit fiscal, droit… Que ce soit au niveau du droit privé, du droit public, ou du droit mixte, chaque énoncé a sa raison d’être et la particularité d’amener un terrain de réflexion public.
Partant de là, car nous n’y posons pas assez d’attention à mon sens, peut-être pourrions-nous imaginer, que s’il existait une quatrième catégorie nommée « droit d’essence », le droit de tendresse y figurerait en première ligne. En effet, nous les humains considérons la tendresse comme chose évidente, et donc, sans droit spécifique. Cela ne veut pas dire pour autant que l’on a pas le droit de tendresse envers nous-même comme avec autrui !
Ceux qui s’exprimaient avant la naissance publique du droit à la liberté d’expression risquaient lourd, mais heureusement et « n’ayons crainte », il n’en est pas de même pour l’expression libre de notre tendresse, malgré la non-officialité de son « droit »….
Alors, pourquoi ne la libérons-nous pas, cette chère tendresse qui imprègne nos corps sans même que l’on y prête attention? Quelles barrières nous créons-nous pour la brider ainsi? Nous faudrait-il une promulgation de loi pour que cela éveille nos actions et pensées? Arrivé là, l’heure serait grave, mais s’il le faut, alors, nous qui avons l’habitude d’agir car on nous y autorise, peut-être pouvons-nous nous pencher sur cette loi de principe fondateur que représenterait le droit à la tendresse… Non pas avec des bulletins de votes et une opinion publique mouvementée, mais avec des gestes, des mots, de l’empathie, des regards, de la maturité, et bien évidemment, du cœur.
Non ! Face à ce droit, nous n’avons de compte à rendre à personne.
Non ! Nous ne gagnons et ne perdons rien.
Non ! Nous ne serons pas reconnus publiquement pour en être un représentant.
Non ! On ne peut être attaqué.
Non ! Il n’y aura ni révolution, ni roi, ni jugements…
Oui ! Enfin serons-nous peut-être plus humains.
Ce soir, une profonde tristesse m’anime, alors même que mon être déborde d’incompréhension. Et, parce que j’aime à savoir la tendresse circuler, j’écris ce mot, et propose ce droit de cœur, au cas où il serait oublié… Et si ne serait-ce qu’un instant, l’énergie de tendresse retrouvait corps entre deux mots, il en naîtrait un « merci ».
Commençons donc par voir que la tendresse n’est ni « cul-cul », ni difficile, ni inutile, ni finie. La tendresse est là où on la regarde, là où on la dit, là où on l’émane. La tendresse fait partie de nous, si cela n’est pas-même l’énergie qui nous a permit de nous incorporer Ici et Maintenant, par amour pour notre Terre, par amour pour notre expérience, par amour pour nos intégrations et créations
Il est vrai que la tendresse n’a pas de valeur monétaire, qu’il n’y a pas de situations à tendresse potentielle, ni de tendresse intérieure brute.
En revanche, il y a des sourires dans le métro, des caresses aux êtres aimés, un échange avec un sans-abri, un sac pesant soulevé pour un papi, des annulations de paroles déjà lancées, des « on pose les armes? », des mots doux à un enfant, des « juste comme il aime », une oreille tendue, un « merci d’exister » lors d’un appel téléphonique difficile, des « je t’aime », des attentions pour ceux qui ne se souviendront peut-être jamais de nous, des « juste pour le plaisir », une main cherchant l’autre devant un film, des petits rien qui nous font rire, du coeur là où on ne le mettait pas ou plus, des clins d’oeil à observer, des « laissons tomber, non? », des regards aimants, et tout ce qu’on invente chaque jour.
La tendresse ne fait pas peur, elle nous fait juste du bon, et balaye ce qui ne la regarde pas. La magie de la tendresse, c’est que « plus y’en à, plus on aime ».
Fuir l’énergie de tendresse serait comme fuir de son corps, fuir de notre être.
N’en avons-nous pas marre de piquer ceux qu’on aime par peur d’être piqué, où parce que « c’est lui qui a commencé !!! »?
N’en avons-nous pas marre de souffrir de la non-tendresse des autres sans se demander si nous-même étions dans cette énergie?
N’en avons nous pas marre de regarder de travers la moindre personne qui ose encore aider quelqu’un ou nous demander un petit quelque chose avec le sourire (« qu’est ce qu’il me veut celui là…?)?
N’en avons nous pas marre de punir nos enfants alors qu’ils n’aspirent qu’à un minimum de tendresse de notre part?
N’en avons nous pas marre de penser « qu’en tant qu’adulte », la tendresse c’est plus pour nous…
N’en avons nous pas marre de mener la bagarre pour un oui ou pour un non, alors qu’avec une pincée de cœur, plus rien de l’histoire ne tient debout…
La non-tendresse bloque le moteur circulatoire des flux entre chacun, et cristallise les énergies en instance. Cette paralysie énergétique due à la crispation de notre essence de tendresse met nos corps, et donc tout ce qui en émane, dans l’impasse. Ensuite, on se demande « ce qu’on a bien pu faire pour que cela arrive »… Alors que l’on a simplement figé notre plus belle valeur d’échange, notre trame au partage.
La tendresse est une des manifestation de nos codes, qui aime à être mise en vie pour nous impulser vers nous-même, et donc vers autrui.
La tendresse est un essentiel, une impulsion de cœur qui trouve résonance dans chaque particules de matière.
Elle plurielle les liens, tout en respectant leurs mouvements.
Elle est l’émanation sensible de nos parcelles d’essence..
Ne pas laisser circuler l’énergie de tendresse représente, à mon sens, un des plus durs égoïsmes de l’humanité, ne serait-ce que vis à vis de nos corps ignorés.
Pour prendre la mesure de la force que porte la tendresse incarnée dans notre quotidien, nous pouvons peut-être imaginer que nous serions tels des kayakistes évoluants au fil de l’eau, et que la tendresse serait notre pagaie.
Tout kayakiste ne s’imaginerait pas se lancer dans une aventure aquatique en sachant qu’il va croiser des rapides et autres obstacles, sans prendre sa pagaie avec lui. Face à un parcours mouvementé, plus la pagaie s’inscrit profondément dans l’eau, plus elle fait avancer le tout. Si on la perd, on part inexorablement à la dérive… Et si par malheur, même avec elle, on se prend un roc ou l’on se coince, c’est en redoublant de force d’appui sur elle qu’on arrive à se sortir d’impasse, même si cela peut se révéler fatiguant.
Mais que préfère le kayakiste: redoubler d’intensité d’appui sur sa pagaie quitte à s’essouffler momentanément, ou bien laisser l’eau couler tout en restant bloqué une heure, puis deux, voire toute la nuit, car l’effort l’épuise? Je doute fort que la nuit passée seul sur l’eau lui soit plus agréable que la solution lui demandant de l’effort. En effet, on n’a pas encore vu de kayakiste jeter à l’eau sa pagaie, en jugeant le courant trop mouvementé pour gérer son parcours. Si c’était le cas, il risquerait de perdre littéralement son axe de trajectoire dans les rapides, voire, de perdre la vie.
La pagaie est à la fois outil de direction, de nuances, de vitesse, de secours, mais aussi de créativité, de jeu…de complicité avec les mouvements du canoë évoluant sur l’eau.
Nous sommes bien inscrit en matière, Ici et Maintenant, évoluant au fil de nos instants d’être. Partant de là, où comptons-nous donc aller sans l’outil essentiel que représente l’énergie de tendresse?
Demandons-nous alors où est ce que nous posons la tendresse dans notre corps, dans nos pensées, dans nos paroles, dans nos gestes… Et surtout, où est ce que nous ne le la voyons pas.
Si le droit à la tendresse n’existe pas, c’est que peut-être, nous ne sommes pas sensés nous poser la question. Cela pourrait être comme se demander « pourquoi le droit au poivre dans la cuisine n’existe pas? ». Simplement, l’expérience montre que la tendresse, contrairement au poivre pour la cuisine, n’a apparemment, malgré ses miracles, pas encore été reconnue comme releveuse de saveur… comme éleveuse de conscience.
À ce titre, chaque être est donc en mesure de choisir son sentier sur la richesse du terrain de la tendresse, mais avant cela, faudrait-il encore le déceler, à l’intérieur, comme l’extérieur.
Bien plus qu’un « droit », la tendresse est une des précieuses clefs dont nous disposons au sein de ce que nous sommes, et qui à mon sens, malgré notre fâcheuse tendance à l’égarer, n’a pas fini de nous démontrer sa lumière.
Wydiane – mercredi 28 décembre, Sarlat, 00h00
MUTATIONS
Publié par Daniel Briez BLOG dans Daniel Briez, HUMANITÉ, HUMEUR le 4 janvier 2012
En cette année de puissantes mutations, il me semble urgent de comprendre les principes sur lesquels reposent la mutation des énergies de vie. Cet article est un premier pas dans la transformation de cette perception.
Fréquemment, la tendance, et il en est trop souvent fait mention dans certains ouvrages, lorsque nous nous trouvons face à une énergie à muter, est de « remettre » cette énergie au Ciel ou à la Terre pensant que nous pouvons nous dégager de cette charge énergétique par ce moyen. Il existe même des pratiques qui consistent à mettre les mains au sol ou à toucher un arbre pour cela. Imaginez ce que vous ressentiriez si votre voisin venait essuyer ses mains sales sur vos vêtements propres.
Il existe une grande perversité dans ce mécanisme. Il est important de comprendre qu’en tout premier lieu, cette « masse énergétique » (car il s’agit d’une véritable matière) vient se rajouter à celles de même fréquence et nourrir des égrégores, qui eux-mêmes alimentent des forme-pensées présentes au niveau de l’Humanité. Ces égrégores s’auto-alimentent et ont tendance à tourner en boucle. Comme nous conservons des scories de ces fréquences, même si nous pensons nous en être dégagées (nous en sommes bien les émetteurs), elles ont tendance à revenir se coller à nous et possèdent le pouvoir de nous ramener dans leurs énergies. Nous retombons alors dans le niveau antérieur à ce que nous pensons avoir été un dégagement.
Cette charge contribue à « plomber » la Terre et l’Humanité et n’est profitable pour personne, et surtout pas à nous, puisqu’elle est porteuse d’un effet boomerang surmultiplié par la puissance de tous les dégagements de même nature qui ont été fait par des milliers, voire des millions d’individus sur notre planète. Ceci est la première conséquence de ce positionnement.
Dans le même temps, les plans qui nous entourent deviennent de véritables poubelles. Imaginez une chape de crasse et d’énergies non intégrées présentes à quelques mètres au-dessus de nos têtes et juste sous nos pieds. Car, ne nous y trompons pas, compte tenu de la densité de ces charges, elles ne vont pas loin et restent à quelques mètres de notre corps physique. Rapidement, si nous renouvelons fréquemment ce type de pratique, notre environnement énergétique immédiat devient un véritable cloaque et il devient impossible de nous élever vers des plans vibratoires plus conscients, ni de bénéficier de l’énergie vivifiante que peut nous transmettre notre planète.
La deuxième conséquence (c’est probablement la plus dommageable pour notre évolution) est que nous déchargeons de la possibilité de muter nous-même cette énergie. Nous ne profitons pas de la conscience générée par cette expérience. En d’autres termes, nous n’apprenons rien, et cela nous amène à répéter sans cesse les mêmes situations inconfortables, les mêmes difficultés comportementales, les mêmes croyances. En résumé, nous tournons en boucle.
Nous sommes des organes de mutation. Notre corps est la plus vivante démonstration de notre capacité à muter.
Pensez aux milliards d’éléments que notre corps mute simplement pour assimiler notre alimentation et les centaines de pollution que nous recevons chaque jour.
Si nous souhaitons véritablement évoluer, il convient donc d’adopter un autre positionnement. Notre ventre, et notamment sur le plan énergétique ce que nous appelons Chakra Sacré, possède une faculté matricielle de transformation et de mutation des énergies. Nous pouvons donc tout ramener en nous, au niveau de notre ventre et laisser notre corps et surtout l’ensemble de notre système énergétique muter ce qui doit l’être. Ce positionnement présente de nombreux avantages :
1) Nous ne mutons que la fraction mutable de l’énergie que nous avons à dégager. Lorsqu’elle se transforme, cette fraction énergétique change de nature, devient assimilable et génère ce que nous appelons une « prise de conscience » (à lire dans le sens littéral du terme : prendre une fraction de conscience). Elle concourre à notre évolution et crée ainsi de nouveaux matériaux qui participent à notre développement.
2) La fraction non mutable demeure en nous et poursuit son processus de mise en conscience. Cette fraction ne se dégagera que lorsque le processus d’intégration aura abouti. Le grand intérêt de ce mécanisme réside dans le fait que nous ne nous défaussons pas de notre énergie tant qu’elle nous est utile. Nous ne sommes donc pas contraints de reproduire des énergies de tension à répétition, conséquence du fait que nous nous sommes dégagés sans intégrer ce que nous avions à intégrer.
3) Nous développons une véritable « écologie énergétique », agissant en conscience et en responsabilité de ce que nous émettons. Nous participons ainsi à l’équilibre planétaire.
Cet article me permet donc de lancer un appel à tous ceux qui demandent aux « Etres de Lumière », à leurs guides, aux Anges, à la Terre de prendre en charge leurs difficultés. S’il vous plait, arrêtez. Le temps est venu de se prendre en charge et d’intégrer les énergies que nous créons. Arrêtez de croire que vous pouvez ne pas muter ce que vous expérimentez. Arrêtez de croire que vous n’en avez pas les capacités. Prenez conscience de votre puissance. Prenez conscience de votre pouvoir de mutation et participez à l’élévation de notre humanité.
Merci à vous tous.
Sarlat, le 3 Janvier 2011, 11h54
QU’EST-CE QUE L’EGO ?
Publié par Daniel Briez BLOG dans Daniel Briez, HUMANITÉ, SCIENCE DE SYNTHESE le 31 décembre 2011
A l’origine, l’ego est un outil indispensable à la reconnaissance de soi-même. Sans lui, vous ne pouvez prendre conscience que vous existez en tant qu’individu individualisé, unique et essentiel (essentiel pris dans son sens étymologique de : émanant de l’Essence). A l’Origine, nous faisons partie d’un vaste ensemble qui regroupe le/les univers, et au-delà, dans lequel évolue la Conscience composée de tout ce qui existe. Inclus dans ce Tout, vous avez choisi de vous incarner dans un corps humanoïde, dans un Espace et un Temps définis, en l’occurrence celui où vous êtes actuellement, afin de réaliser une expérience plus particulière de la Conscience que vous avez défini à travers différents paramètres que vous avez choisi consciemment avant votre incarnation (sexe, race, caractéristiques physiques, sociales, ethniques, historiques, principales prédispositions physiques, mentales et émotionnelles). Vous étant incorporé dans le corps dans lequel vous êtes actuellement, il vous a fallu, pour simplement prendre conscience que vous existiez séparément du Tout, vous regarder, vous tourner vers vous-même et pour ce faire établir une représentation de vous-même, un peu comme si vous vous regardiez dans un miroir. « Celui » qui a établi la représentation de vous-même et qui a dit « je suis cela » est l’ego.
La confusion de l’ego
Le problème dans ce mécanisme de représentation de l’ego est que l’ego est aussi celui qui met en œuvre les évènements concrètement : on peut dire « celui qui agit ». De là à penser que celui qui dit « je suis cela » et qui agit, soit celui qui est aux commandes de votre vie, donc VOUS, il n’y a qu’un tout petit pas à franchir, pas qu’ont franchit tous les systèmes éducatifs et religieux et bien des systèmes philosophiques, rajoutant à la confusion générale et vous amenant à penser que VOUS êtes l’ego.
IL N’EN EST RIEN ;
L’EGO ET VOUS SONT DEUX ENTITES DIFFERENTES ;
L’une (VOUS) est porteuse de la Conscience, en reliance étroite avec le Tout, et porteuse de toutes les codifications vous permettant d’accomplir le programme que vous avez établi avant votre incarnation. L’autre (l’ego) n’est qu’une représentation de vous-même vous permettant de vous regarder, donc de prendre conscience que vous existez et vous permettant de vous regarder exister, agissant pour VOTRE compte, mais en aucun cas le pilote du véhicule.
TOUTES LES INSATISFACTIONS QUE VOUS RESSENTEZ EN VOUS SONT LE FRUIT DE CETTE CONFUSION.
Toutes les difficultés que vous rencontrez dans la vie trouvent tout ou partiellement leur origine dans cette confusion. Le simple fait de remettre l’ego à sa juste place vous permet de dissoudre une grande partie des difficultés que vous connaissez, notamment sur le plan émotionnel.
Sarlat, le 28 Décembre 2011, 19h47
JULIE
Publié par Daniel Briez BLOG dans Daniel Briez, HUMANITÉ, HUMEUR le 10 novembre 2011
Cet article, comme celui de Wydiane : « la tisseuse de trame », m’a été inspiré par une jeune fille handicapée qui est l’âme du dernier congrès sur le Handicap qui a eu lieu à Anglet, les 29et 30 Octobre.
Tu es venue du fonds des Temps.
Les espaces n’ont aucun mystère pour toi.
Tu transcendes les espaces-temps comme tu regardes les destins.
Tu n’as aucune attache sur cette terre.
Et pourtant tu as choisi d’être là,
Regardant la race humaine dans ce qu’elle est,
Dans ses insignifiances et ses miracles.
Tu es venue poser le jalon,
Celui de l’Amour qui tout transcende,
Celui de l’amour que l’Homme ne connait plus depuis trop longtemps,
Celui de l’Amour qui tout permet de renaître.
Tu n’es pas seule dans ta démarche.
Bien des frères et des soeurs de ta race ont accepté de suivre le même chemin que toi.
Tu es leur Gardienne.
Tu est celle qui montre le chemin que l’Homme doit reprendre,
Celle qui est le garant de l’Amour Infini,
Celle qui montre l’in-condition de l’Amour.
L’Amour ne partage pas.
Il est…
L’Amour ne se compromet pas.
Il existe…
L’Amour soude toutes choses.
L’Amour est la seule raison d’exister de cette encore race humaine.
Alors tu parcours ton destin,
Comme tu as toujours cheminé sur tes espaces-temps,
Walkyrie des temps futurs,
Garante de la pérennité de l’Homme,
A condition qu’il écoute ses Oracles.
Tu ne parles pas,
Tu regardes.
Tu ne parles pas,
Tu aimes.
Tu ne parles pas,
Tu comprends.
Tu ne parles pas,
Tu rayonnes.
Tu ne parles pas,
Tu transmets.
Tu ne parles pas,
Tu es.
Tu es le Silence.
Tu es la Transparence.
Tu es l’Infini des espaces.
Tu es …
Merci Julie
LA FIDELITE
Publié par Daniel Briez BLOG dans Codes identitaires, Energies et Matérialisation, Daniel Briez, HUMANITÉ, SCIENCE DE SYNTHESE le 8 novembre 2011
Cet article fait partie intégrante d’une série de 9 articles parus ou à paraitre :
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1- Le couple
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2 – La triade
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3 – Le jugement
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4 – Le mariage
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5 – La fidélité
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6 – Le divorce
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7 – Les enfants du divorce
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8 – La transparence
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9 – coutumes et rebellion
L’article qui suit s’inscrit comme la suite de l’article Le Mariage et dans le contexte des articles sur le Couple et la Triade. Il est fortement recommandé de lire ces trois textes en préalable de celui-ci pour comprendre le champ d’observation qui y est développé.
La fidélité dans le Couple reste un des points d’achoppement majeur de notre société. Jusqu’aux années 60, la société occidentale reposait sur un schéma binaire classique, mis en oeuvre par la Tradition judéo-chrétienne. Le Couple se construisait par un acte préalable : le mariage. Il était censé ne pas exister de relations sexuelles entre partenaires avant le mariage. Un des principes fondateurs du mariage sur lequel repose le Couple est la Fidélité.
Après 68, la structure millénaire du mariage et les structures sociales en général ont été remises profondément en cause. Il a alors été prôné l’union libre, ou la pluralité de partenaires. Cela n’est néanmoins resté pour beaucoup qu’à l’état de fantasme ou de potentialité, dans la mesure où le schéma énergétique dominant demeurait le Couple, et son prolongement naturel, le mariage.
Pourquoi la Fidélité constitue-t-elle un des aspects essentiels du Couple ?
On peut bien évidemment parler des valeurs traditionnelles et morales issues de l’emprise de la judéo-chrétienté dans notre société. La Bible énonce dans les Dix Commandements: « Tu ne commettras pas l’adultère ».
Pourtant, il est intéressant et important de modérer cette notion de fidélité et de l’observer dans son contexte énergétique. Une coûtume ou une tradition, quelle qu’elle soit, repose toujours sur une logique énergétique qui conduit à la gestion des équilibres de vie. Elle est le moyen trouvé par les Anciens, puis relayé par les religions, pour donner des principes de fonctionnement à la masse de la population ne disposant pas encore d’une vision énergétique consciente des choses pour fonctionner dans un cadre stable et durable préservant les équilibres sociaux et politiques (voir article Coutumes et Rebellion à paraître).
Il ne faut donc pas rejeter une coutume sous prétexte que nous sommes dans une période de désaffection des anciennes structures. La mutation sociale tend toujours à rejeter en bloc les valeurs anciennes, pour ensuite constater que certaines avaient leur raison d’être. Les nouvelles structures alors se les réapproprient en les reformulant.
Qu’en est-il de la Fidélité ?
J’ai souvent rencontré, sur mon parcours de vie, des êtres qui prônaient ce que l’on appelle « l’union libre ». Je les voyais néanmoins réagir et souffrir lorsque c’était leur partenaire qui rencontrait une autre personne. Pourquoi ?
La notion de fidélité n’est pas un concept intellectuel. Il s’agit de la préservation d’un espace énergétique essentiel pour que le projet de vie et les projets en général puissent se matérialiser.
Dans l’article N°1 sur le Couple, j’ai défini la fonction du couple sur le plan énergétique et quels besoins fondamentaux cette structure permet de nourrir. L’Homme et la Femme (ou les deux partenaires d’un Couple homosexuel ou lesbien) ont des positionnements et des actions complémentaires et créent des apports différents dans l’acte de matérialisation. En d’autres termes, les projets émis par un Couple ne peuvent s’accomplir que par la gestion et le renforcement de cette complémentarité, même si elle s’avère de nature inconsciente.
Imaginez une bulle, bulle énergétique constituée par l’union de deux êtres.
Cette bulle génère une énergie commune qui s’amplifie progressivement et alimente le ou les projets en cours. Cette bulle a besoin d’une certaine durée pour arriver à maturité et être en mesure d’alimenter les projets de vie. Si nous souhaitons que cette bulle soit solide, capable de générer une véritable puissance de création émettant des projets significatifs, c’est-à-dire nourrissant chacun des partenaires, chacun doit se sentir en sécurité. La confiance est un des piliers de la structure du Couple. Sans elle, l’édifice est vacillant et sans cesse remis en question dans ses fondements. Le principe de la confiance repose sur la Transparence (je reviendrai sur cette notion dans un autre article).
Si pour une raison ou une autre, l’un des partenaires noue une relation avec une autre personne. Que se passe-t-il ?
Il y a apport d’une autre énergie. Cette énergie modifie les fondements sur lesquels le Couple a été construit. Sans préjuger de la nature et de la valeur de cette énergie, elle pollue le système mis en place précédemment en introduisant dans la bulle d’autres informations, un autre profil énergétique. Les données de base s’en trouvent perturbées, voire modifiées.
C’est la raison pour laquelle les Anciens ont traduit ce mécanisme par le principe de fidélité. Mariage pour renforcer la présence du Ternaire chez les deux partenaires (voir article N°4 sur la Mariage). Fidélité pour préserver la durabilité et la cohérence énergétique du système ainsi construit.
Ceci est le mécanisme vu d’un premier niveau sur le plan du cheminement de Conscience. La Fidélité est donc un élément indispensable à la pérennité de l’acte d’union et à la création en général. Elle apporte durée, stabilisation, renforcement puis amplification des énergies des deux partenaires.
Dans le contexte du retour à l’être stellaire et de la réintégration de l’énergie du 3, cela se passe de la même façon.
Nous avons vu dans les articles N°2 et N°4, que des couples pouvaient arriver à un point de leur évolution où la présence d’un troisième partenaire s’avérait incontournable.
Dans ce cas de figure, les éléments énoncées ci-dessus sont toujours en vigueur. Il ne s’agit pas d’union libre, mais bien de l’ouverture de la « bulle » du Couple à une troisième énergie et à son intégration en conscience. Cette « bulle à 3″ constitue alors un des plus fantastiques laboratoire de Conscience pour expérimenter et mettre en pratique au quotidien l’Amour inconditionnel (je reviendrai sur l’expérience du Chemin à Trois dans un autre article ».
Ainsi convient-il de restituer à cette notion, qui pourrait sembler surannée en première lecture, ses lettres de noblesse et choisir en Conscience d’être totalement fidèle à ses engagements, mais non pas en entrant dans la frustration et les non-dits (car les élans vers le 3 seront inévitables et irrépressibles), mais en partageant, en toute transparence, les mouvements intérieurs que chacun des partenaires ne manquera pas de vivre intérieurement.
Merci à vous de votre attention.
Sarlat, le 7 novembre 2011, 12h19
REPONSES A LA TRIADE
Publié par Daniel Briez BLOG dans Codes identitaires, Energies et Matérialisation, Daniel Briez, HUMANITÉ, SCIENCE DE SYNTHESE le 6 novembre 2011
Après la question posée par M. Van der Elst J. sur l’article LA TRIADE OU LA TRINITE NOUVELLE/ANCIENNE STRUCTURE DE CONSCIENCE, il me semble important de publier en article sa question et ma réponse qui vient compléter ainsi l’article.
question de Mr Van der Elst J. Envoyé le 04/11/2011
Voilà, comme par « Hasard », une réponse à mon questionnement en tant qu’homme, mais qui remonte la réflexion dans la structure de l’Univers plutôt que de la maintenir dans l’émotionnel. Merci beaucoup.
On entend, ces derniers temps, beaucoup parler des amours plurielles qui, je suppose, reflètent le même processus.
Ici, vous ne parlez que de l’homme (la femme apparaît en filigrane)… se pourrait-il cependant que la femme éprouve aussi le besoin d’un deuxième homme pour appuyer un processus énergétique ?
Dans le cas de couples homosexuels, l’un ou l’autre jouant le rôle de femme et d’homme, se peut-il quand même que ce soit celui dans le rôle de la femme qui ait ce besoin ?
Je vous rajoute des questions . Merci déjà pour cet article.
Merci pour vos questions. Je vais bien évidemment vous répondre dans les limites de ma « vision ». Ces propos n’engagent que moi.
Je ne crois pas un seul instant aux « relations plurielles ». J’ai même le sentiment qu’elles sont, elles aussi, encore un moyen que crée l’ego pour escamoter l’Essentiel.
La recherche du 3 repose sur une réflexion consciente :
– au préalable d’abord en localisant les points de tension du couple et en comprenant la nature du 3. Cela se fait très en amont d’une nouvelle rencontre. La nouvelle rencontre n’est que l’aboutissement d’un profond travail de maturation où elle s’impose comme un paramètre indispensable de l’évolution du 2.
– ensuite, l’embryon du 3 se pose alors par la rencontre, mais elle n’est que le point de départ d’un cheminement où les trois partenaires font l’expérience matérielle de l’amour inconditionnel. Cela n’est jamais simple car au-delà des « bagages » de chacun, la charge de l’inconscient collectif d’une part et de l’environnement social d’autre part est terrible. Si le préalable n’a pas été suffisamment maturé, on aboutit obligatoirement à l’échec.
La relation plurielle n’est donc pas de même nature. Elle est une fuite en avant, aussi insatisfaisante pour l’être profond que le 2.
La fidélité, qu’elle soit au 2 ou au 3 est donc essentielle.
Lorsque je parle de l’homme dans mes articles, je me réfère la plupart du temps, par facilité sémantique, à l’humain en général. Je devrais plutôt utilisé l’Homme. Pourtant l’homme est plus susceptible d’entrer dans ce processus, car il possède moins que la femme de possibilités de substitution à ce « manque ».
Dans le cas de couples homosexuels ou lesbiens, le processus est le même si les rôles sont bien marqués. Je n’ai malheureusement pas cette expérience de vie donc il m’est délicat d’en parler. Je peux simplement vous dire ce que j’ai pu observer. Il est clair tout d’abord que je suis sans tabou en la matière. L’axe hétérosexuel est celui qui me correspond dans cette vie.
Pourtant dans ce que je vois autour de moi, mon sentiment est que les « rôles » ne sont habituellement pas totalement « marqués ». Et cela n’a rien à voir avec la sexualité. Je pense donc que chaque partenaire a tendance à passer d’une énergie à l’autre. Ce qui n’est pas simple, évidemment, et peut générer des difficultés émotionnelles, des interrogations, des culpabilités. A moins que chacun soit conscient de cette « alternance ».
Comment la gérer ensuite… Mystère…
Peut-être pourrez-vous apporter vos propres axes de réflexions à mes lecteurs ? Votre sentiment est le bienvenu.
Un grand merci pour la conscience de vos questions.
Daniel Briez
Mode d’emploi de lecture du Blog de Daniel Briez
Publié par Daniel Briez BLOG dans CHANNELING, CHROMOTEM, CHRONO CLASSEUR, CRISTAUX & COULEURS, CRISTAUX & SANTÉ, Daniel Briez, HUMANITÉ, HUMEUR, PARFUMS DE COULEUR, PUBLICATIONS, SCIENCE DE SYNTHESE, STAGE FORMATION VOYAGE le 20 octobre 2011
A la suite d’un certain nombre d’observations de lecteurs que je rencontre au fil des salons en France et à l’étranger, j’ai pu observer qu’il me fallait faire une mise au point sur le positionnement à adopter par rapport à la lecture de mes textes, notamment ceux qui concernent les rubriques Humanité, Science de Synthèse et tout ce qui touche aux domaines énergétiques ou à l’observation des champs de conscience dans mon travail.
Le travail que je fais sur le Verbe est extrêmement précis. Chaque texte comporte des notions énergétiques précises qui, la plupart du temps, diffèrent des schémas de pensée habituellement en vigueur. C’est ainsi que certaines notions peuvent paraître partisanes, ou irrecevables, si le lecteur se contente d’une « lecture en surface » des textes.
Ainsi, je vous recommande l’attitude suivante :
Lorsque vous lisez un texte, prenez le temps de le lire.
Laissez les notions qui y sont mentionnées vous pénétrer sans tenter de les rattacher à un système de croyances, à une perception ou une opinion que vous pensez avoir.
Contentez-vous de prendre acte de ces notions et tentez de visualiser les mouvements énergétiques qu’elles produisent.
Donnez-vous ensuite un temps de réflexion en comparant ces informations avec les schémas ou croyances internes que vous possédez.
Faites-vous ainsi votre opinion sans laisser votre mental interférer sur ces données.
Ce qui se passe lorsqu’on fait une lecture superficielle de ce type de textes se déroule de la façon suivante :
Vous lisez une phrase qui est différente de votre système de croyances ou de vos expériences personnelles.
Votre mental se sent alors « en danger ».
Il zappe alors l’information et maintient votre attention en surface, ou vous fait comprendre autre chose que ce qui est écrit.
Vous aboutissez ainsi à une opinion qui n’a pas réellement pris en compte ces nouvelles données.
Je vous souhaite une bonne lecture et un immense merci pour votre soutien et votre fidélité.
Quelque part sur l’autoroute entre Paris et Sarlat, le 18 Octobre 2011, 11h16