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ENTERREMENT OU INCINERATION
Publié par Daniel Briez BLOG dans Daniel Briez, HUMANITÉ le 9 mars 2012
Cet article doit être associé à la lecture des articles intitulés « La Mort » et « L’accompagnement du passage de la mort ».
Les deux précédents articles ont permis de définir les conditions énergétiques et vibratoires requises pour aider un défunt à accomplir le passage de la mort dans les meilleures conditions.
Les moments de l’enterrement ou de la crémation sont sensés clôturer le mécanisme du passage à la mort. « Sensés », car si les conditions requises pour que le désengagement de la conscience par rapport au corps cellulaire ne sont pas totalement accomplies à ce moment-là, le processus peut nécessiter un temps beaucoup plus long que celui que l’on consacre ordinairement sur le plan matériel au traitement du corps.
La mise en terre et les instants précédant la crémation du corps sont les derniers moments mis à la disposition de l’entourage pour aider le mort à quitter définitivement son corps.
Pour cette raison, il est absolument indispensable qu’un climat de paix et de sérénité soit présent autour de celui-ci. Le « Maître de cérémonie » (voir article sur « L’accompagnement du passage de la mort ») doit veiller avec beaucoup d’attention à ce que le climat de sérénité requis demeure tout le temps de l’exposition du corps du défunt à son entourage. Il peut être extrêmement important pour le défunt d’être accompagné par un grand nombre de personnes. L’équilibre énergétique de paix est plus difficile à maintenir, mais la puissance dégagée par la force d’amour du groupe vis-à-vis du défunt s’en trouve considérablement renforcé, et constitue un puissant levier pour faciliter son dégagement. Il est clair qu’il est recommandé que l’ambiance de ce temps soit recueillie, ou joyeuse comme c’est le cas dans certaines cultures.
Il est important de réfléchir au contenu de ces derniers instants. La narration de poèmes, un hommage au défunt, une musique favorisant le recueillement et l’élévation, ou d’autres éléments élevant le niveau vibratoire de l’environnement du défunt seront autant d’éléments favorisant le passage.
Il y a lieu de s’interroger sur le bien-fondé de certaines pratiques. Si le collégial des « Maîtres de cérémonie » (voir article précédent) estime, en son âme et conscience, que certaines dispositions des dernières volontés du défunt altère le climat de sérénité requis, les choix doivent être faits en conscience, en portant attentivement l’attention sur l’impact que les actes posés auront sur l’énergie du corps du défunt.
Deux options s’offrent alors à l’entourage:
– la mise en terre
– ou l’incinération.
La mise en terre présente l’avantage de permettre au mort de disposer d’un délai pratiquement hors limites (temps de désagrégation du corps en terre) pour dégager sa conscience du corps physique. L’inconvénient de la mise en terre réside dans le fait qu’en cas de libération partielle de la conscience, le mort éprouve le sensation d’être enterré vivant. Cette sensation peut s’avérer extrêmement pénible. Elle s’atténuera progressivement au fur et à mesure que le mort prendra conscience du processus de dégagement de son esprit du corps. N’oublions pas que toute pénibilité rallonge le temps nécessaire au processus de libération finale. L’idéal, bien évidemment, est que les différentes opérations d’accompagnement du défunt aboutissent au dégagement de sa conscience avant la mise en terre. Le corps physique devient alors une enveloppe vide et il n’existe plus alors aucune sensation d’inconfort.
La crémation peut paraître préférable à l’inhumation. En effet, s’il subsiste quelques scories d’attachement entre la conscience et la cellule, l’intérêt de la crémation est de totalement supprimer le support matériel du corps en quelques minutes et de libérer la totalité des énergies vibratoires. Néanmoins, Attention! La quote-part des attachements résiduels doit être réduite à sa plus simple expression. Si tel n’est pas le cas, l’impact sensoriel sur le corps, au moment de la crémation, sera profondément douloureux. Le défunt éprouvera la sensation d’être brulé vif. Il est impératif de respecter un délai de trois à quatre jours dans le cas de la crémation afin de permettre au corps de totalement se libérer. Ou pour le moins, il est nécessaire de vérifier que la libération de la conscience est accomplie. Le délai communément posé de deux jours (en fonction d’enjeux purement matériels) est tout à fait inapproprié. La crémation supprime le support matériel cellulaire et contraint la conscience à se dégager. C’est la raison pour laquelle elle est couramment usitée dans les coutumes de population hautement évoluées sur le plan spirituel.
Je pense que le lecteur aura compris qu’il n’existe pas une solution meilleure que l’autre. Son efficacité est essentiellement fonction de la qualité d’un environnement serein et harmonieux créé autour du défunt. Le propre degré d’avancement spirituel du défunt aura également un impact majeur dans la fluidité de cette libération.
Cet article sera suivi de deux autres intitulés « Le Deuil », et « Transfert énergétique des lignées ancestrales au moment de la mort.
Luxembourg, le 4 mars 2012, 16h40
LA MORT
Publié par Daniel Briez BLOG dans Codes identitaires, Energies et Matérialisation, Daniel Briez, HUMANITÉ, HUMEUR, SCIENCE DE SYNTHESE le 16 janvier 2012
Une intense discussion avec des membres de ma famille m’a récemment montré que les phénomènes énergétiques liés à la mort étaient encore trop peu, voire pas, connus. Cela a motivé la rédaction des trois articles intitulés
– La Mort,
– L’accompagnement du passage de la mort
– L’enterrement ou la crémation.
S’il est un passage qui vient chercher chacun dans son intimité et ses convictions, c’est bien celui de la mort du corps physique. Ce mécanisme mal connu est l’objet de bien des spéculations. Il me semble important de définir simplement les principales étapes de ce processus de passage afin d’éviter des incohérences préjudiciables au défunt et lui permettre de se libérer de son corps physique dans les meilleures conditions possibles.
En premier lieu, n’oublions pas qu’on ne meurt qu’une fois et que ce que l’on « loupe » à ce moment-là est irrémédiablement passé. Il est donc recommandé d’aborder cet évènement majeur de notre parcours de vie avec conscience et d’éviter les plus gros dommages, que ce soit nous-même qui mourrions ou un membre de notre entourage.
L’être humain est composé de deux entités distinctes vivant sur une base symbiotique, l’une sur le plan de la conscience, l’autre sur celui du physique : l’esprit et le corps.
Le corps est constitué de l’ensemble de la masse corporelle et cellulaire. Elle sert de véhicule à l’esprit. Elle lui permet de réaliser, tout au long de l’incarnation, des expériences sensorielles de conscience extrêmement diversifiées et précises, lui donnant ainsi la possibilité de pratiquer consciemment les lois du fonctionnement de la Matière. La mise à disposition du corps physique, au moment de la conception puis de la naissance, est fondamental. Il s’agit, ni plus ni moins, du seul support tangible et opérationnel qui permet à l’esprit d’évoluer et d’acquérir de nouveaux champs d’investigation. Il n’en existe pas d’autre dans le champ de perception qui est le nôtre Ici et Maintenant.
Le corps dispose à la fois de fonctions conscientes (tout ce que touche à la sensorialité et à l’élaboration de la conscience), et des fonctions inconscientes (tout ce qui touche aux automatismes organiques permettant au corps de conserver son activité vivante et les systèmes inconscients de traitement de l’information qui lui permettent de s’ajuster aux milliards de données qu’il reçoit de son environnement, à chaque instant).
Cette masse cellulaire possède une autonomie qui conditionne grandement, selon les informations qu’elle a accumulée durant son expérimentation, la nature énergétique de la façon dont est vécue le passage de la vie à la mort et de la perception que nous en avons en tant qu’acteur ou spectateur.
L’esprit peut être défini comme la part éternelle de l’être. Partons du postulat suivant qui consiste à dire que les lecteurs de cet article croient en l’immortalité de l’âme. Il n’est bien évidemment pas question d’entrer Ici dans un débat sur la nature de l’âme mais d’utiliser ce mot comme étant la désignation du support de l’énergie qui est nous, qui était en nous avant l’incarnation et avait expérimenté d’autres corps ou d’autres formes de vie simultanément ou antérieurement à l’expérience présente, et qui en expérimente dans les temps parallèles ou à venir.
Nous ne sommes donc pas de Maintenant. Notre esprit a survécu à d’innombrables corps ou autres formes de matérialisation. L’esprit habite le plan cellulaire et est intimement lié à son fonctionnement organique, à tel point qu’il peut aller jusqu’à en modifier, voir interrompre, les processus organiques automatiques. Toutefois, il n’en est qu’un hôte.
Qu’est-ce que la mort ?
La mort représente l’arrêt des fonctions organiques du corps. Il serait une grave erreur de penser que les fonctions cognitives s’interrompent au moment de la mort. Ce n’est pas parce que le coeur s’arrête ou que l’encéphalogramme d’un individu est sans activité que ses fonctions sensorielles s’interrompent instantanément, qu’il ne sent plus rien, qu’il n’entend plus rien, qu’il n’éprouve plus d’émotions et qu’il ne réfléchit plus.
La croyance la plus couramment adoptée sur notre planète consiste à penser que les facultés cognitives sont exclusivement liée au fonctionnement de notre cerveau. Il n’en est rien. L’esprit et le cerveau se juxtaposent, le temps de l’incarnation pour optimiser l’expérimentation de vie, mais ils sont indépendants et se dissocient au moment de la mort. Cette configuration permet à l’âme de ne pas perdre les données collationnées durant une vie et de se les mémoriser (ou non) dans une incarnation ultérieure. Dans le cas contraire, les données seraient irrémédiablement perdues par la désagrégation du corps cellulaire. Ce serait fort dommage et terriblement improductif.
Autrefois, dans notre société, avant que la mort ne soit cachée dans le ghetto des hôpitaux et des maisons de retraite ( qu’il faudrait plutôt appeler parfois « maisons à mourir »), l’individu mourait chez lui. Il restait dans sa maison, entouré par les siens, le temps que l’inhumation s’organise. Cela laissait le temps à chacun de le rencontrer une dernière fois, puis il était mis en bière et conduit au cimetière, la plupart du temps accompagné d’une cérémonie religieuse.
Ce processus répondait à une nécessité profonde. Pourquoi ?
Tout simplement parce qu’il faut un délai de trois à quatre jours (sept jours dit la tradition hébraïque) pour que le corps se libère totalement de sa sensibilité sensorielle et de l’empreinte de l’esprit qui enregistre toutes ces informations. En d’autres termes, qu’est-ce que cela signifie ?
Cela signifie qu’au moment de l’arrêt des fonctions vitales, il faut quelques heures, voire parfois quelques jours, pour que le défunt simplement comprenne que son corps physique est mort. Cela est d’autant plus vrai lorsque l’être décède brutalement (accident), d’une manière inattendue et sans aucune préparation. Plus il est jeune et plus l’incompréhension est grande. Il en est de même pour les individus qui ne se sont pas préparés, de leur vivant, à ce passage. Une personne dont les fonctions vitales se sont dégradées progressivement sera plus préparée que quelqu’un qui décède par accident. Quelqu’un ayant réfléchi, de son vivant, au passage de la mort, sera plus à même de réaliser ce passage dans de bonnes conditions et surtout de comprendre ce qui lui arrive.
Je voudrais ici faire part d’une anecdote. Il y a quelques années, chaque fois que je passais en voiture sur la nationale entre Apt et Avignon (84), au carrefour de Notre Dame des Lumières (ce n’est pas un gag cosmique!), mon regard était accroché par un individu que je voyais au bord de la route, en train d’attendre. Lorsque je regardais plus attentivement, évidemment, je ne voyais rien puisqu’il s’agissait d’une vision spontanée générée par la clairvoyance de l’entité énergétique d’un décédé. Le phénomène se répétant chaque fois que je passais sur cette route, je compris qu’il m’était demandé d’intervenir. Je garais mon véhicule et m’approchais. Je me trouvais alors face à un homme d’une quarantaine d’années qui était désemparé. Il était bloqué là depuis plusieurs mois (en fait un peu plus de deux ans), et il ne savait pas comment quitter cet endroit. Je lui expliquais alors qu’il était décédé et les mécanismes de passage. Je lui annonçais qu’il n’était nullement nécessaire pour lui de demeurer sur place et qu’il pouvait passer ailleurs. Il compris parfaitement mes propos et m’expliqua qu’il n’avait jamais eu la moindre préoccupation au sujet de la mort, qu’il était décédé dans un accident de voiture à ce carrefour et que depuis, il attendait que quelqu’un vienne l’aider, mais que personne ne répondait (et pour cause !) à ses appels. Je sentis un profond soulagement s’installer en lui. Je lui proposais alors de l’aider à quitter ce plan. Ce qu’il accepta et je lui fit faire le passage.
Lorsque le corps physique s’arrête :
– L’ouïe ne s’interrompt pas. Le défunt entend pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours après son décès ce qui se dit autour de lui. Son esprit enregistre et comprend comme s’il n’était pas mort.
– La vision ne s’interrompt pas. Elle se modifie dans la mesure où elle se trouve totalement véhiculée par le Chakra frontal (Troisième Oeil). Elle est donc physique et clairvoyante. L’esprit voit tout ce qui se passe dans le périmètre du corps et bien au-delà.
– La sensation du toucher ne s’interrompt pas. L’esprit enregistre avec presque la même acuité et la même sensibilité la façon dont le corps est touché ou traité. Imaginez la sensation de quelqu’un qui est autopsié ou qui donne ses organes à la médecine – sensation d’être découpé vivant (on n’anesthésie pas un mort). Imaginez ce que doit ressentir celui qui est incinéré trop tôt – sensation d’être brûlé vif (il faut faire de la place ou se débarrasser d’un mort qui dérange trop les vivants !! ).
Autant dire qu’il faut témoigner une grande attention et un grand respect au défunt et au corps du défunt, dans la mesure où il ne dispose plus d’aucune autonomie et où il n’a plus aucune possibilité d’expression vis-à-vis des vivants.
Durant les quelques jours suivant le décès (quatre à sept jours selon les cas), ses sensations sont au moins équivalentes à celle d’un vivant. Dans un premier temps, elles sont exacerbées, dans la mesure où le défunt entre dans un domaine de son existence qui lui est souvent inconnu. La plupart du temps, il ne possède pas la mémoire de ses autres morts. Parfois il souffre encore physiquement. Et il n’a personne avec qui communiquer ses angoisses, son mal-être, ses incompréhensions et ses souffrances, cela s’ajoutant à la peine de se séparer de la vie et des êtres qu’il aime. Puis progressivement, le rapport sensoriel au corps s’atténue, le temps que l’esprit se « désincruste » du corps cellulaire. Au fur et à mesure de son retrait la relation symbiotique avec le corps s’atténue jusqu’à disparaitre au bout de quelques jours.
C’est durant ce temps que la qualité énergétique du rapport existant entre le corps et son environnement est essentielle. Une atmosphère de calme, d’amour, de partage et de fraternité sont indispensables à la libération du corps dans de bonnes conditions. Si tel n’est pas le cas, la souffrance du défunt peut devenir extrême.
Il conviendrait donc de sérieusement s’interroger sur la façon dont nous traitons les morts dans notre société, sur ce que nous leur faisons subir, et sur notre façon de les accompagner dans ce passage dont les mécanismes ont été totalement occultés alors qu’ils étaient parfaitement connus autrefois. Heureusement, il n’en est pas de même dans d’autres cultures où les traditions d’accompagnement sont restées en place et où la mort est prise en compte avec la même attention et la même présence (parfois la même joie) que la naissance.
Sarlat, le 14 janvier 2012, 16h28