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GLUTEN et LACTOSE – Témoignage


Depuis plusieurs années, j’entendais parler des méfaits du gluten sur la santé, sans pour autant vraiment y porter l’attention. Mon accident vasculaire d’avril 2012 m’a obligé à être extrêmement vigilant aux besoins de mon corps et à être attentif à ses réactions. J’ai dû apprendre à gérer une douleur permanente liée à l’ablation de deux muscles redresseurs de ma jambe gauche. Pendant plus d’une année, je n’ai pu fonctionner qu’à l’aide de calmants morphiniques, sous contrôle médical,, à raison de 50 à 60 mg par jour. La douleur, comme je l’appris plus tard, provenait de la lente repousse des terminaisons nerveuses qui avaient été sectionnées, voire supprimées, lors des trois interventions chirurgicales qui avaient permis de sauver ma jambe.

Lors d’une consultation avec un ami ostéopathe, celui-ci me dit que je ne pourrais plus marcher d’ici quelques années si je ne supprimais pas tous les facteurs inflammatoires, me précisant que le gluten et le lactose constituaient dans l’alimentation les plus gros facteurs aggravants des états inflammatoires.

Je diminuais ma consommation de produits contenant du lactose depuis une vingtaine d’années, mais mon alimentation comportait une part importante de pain qui constituait une de mes bases alimentaires. Je supprimais donc radicalement et sans délais tous les produits contenant du gluten et du lactose. Parallèllement à cela, nous mîmes en place une cuisine à la vapeur. Je fus infiniment surpris du résultat. En quatre jours, je divisais ma dose de calmants par deux. En dix jours, je supprimais la totalité des calmants de jour, ne conservant que celui qui me permet de m’endormir le soir, lorsque ma journée de travail a eu pour conséquence de faire gonfler l’oedème de ma jambe gauche qui est toujours la signe d’une journée encore trop chargée.arreter-gluten

Bilan

Cela fait maintenant cinq mois que j’ai changé mon alimentation. Mon transit intestinal n’est plus douloureux. Les douleurs des terminaisons nerveuses ont quasiment disparu.

En prime, j’ai pu constaté que dans le mois qui a suivi la suppression du gluten, j’ai retrouvé une sensation de « lumière », au niveau du cerveau, que je n’avais plus connu depuis la quarantaine. J’ai alors compris combien l’empoisonnement au gluten et au lactose place sous dépendance émotionnelle, combien cela empêche de penser clairement et surtout de réfléchir en se posant les vraies questions.

De là à s’interroger sur le sens de cet empoisonnement quotidien généralisé de la population. N’est-il pas construit délibérément pour maintenir les populations dans une passivité totale ? Nous sommes en droit de nous interroger et de poser les questions. Je confie cette réflexion au lecteur.

Pour le moins, il est clair pour moi que cette « dictature » du gluten et du lactose dans l’alimentation de notre société ne concoure pas à nous aider à clarifier nos esprits pour trouver les « bonnes » solutions aux mutations que nous connaissons.

En conclusion, je ne saurais trop conseiller à chacun d’opter pour une alimentation sans gluten et sans lactose et à la vapeur. Ma difficulté était le sevrage du pain qui est un aliment que j’adore. Nous avons donc fait du pain à la maison, avec des farines ne contenant pas de gluten. Après quelques essais malheureux, nous faisons maintenant tous les deux jours un pain délicieux qui répond à notre goût. Chacun peut y ajouter ses « variantes » qui en font un met de choix et de créativité culinaire. Le reste se gère très facilement, y compris en déplacement, puisque je « nomadise » sur le plan professionnel durant de longues périodes.

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