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PIERRE DU MOIS DE NOVEMBRE 2015 – L’OBSIDIENNE NOIRE
Publié par Daniel Briez BLOG dans CRISTAUX & SANTÉ, Pierre du mois le 6 novembre 2015
L’OBSIDIENNE NOIRE
Comme vous avez pu le constater durant tout le mois dernier, les évènements ne se sont pas particulièrement calmés. Période d’une grande exigence demandant un juste alignement sur vos propres codes. Période exigeante mais permettant de poser des décisions essentielles, fruit de plusieurs années de maturation consciente et surtout inconsciente de votre part. Vous sentez profondément que vous ne pouvez plus vous compromettre et que l’ère vers laquelle nous nous dirigeons tous se doit d’être celle de la justesse éliminant compromissions et faux-semblants, regardant la vérité en face, VOTRE vérité, sans aucune équivoque.
Il est clair que ce mouvement irréversible est absolu et ne vous fait pas de cadeaux. Soit vous êtes juste avec vous-même, et les choses et évènements demeurent fluides et évoluent rapidement, soit vous l’êtes moins, et les situations deviennent dures grinçantes, voire même cassantes, entrainant ruptures, changements de vie, voire maladies.
L’énergie du mois de Novembre se maintient dans le même axe, passant un cap supplémentaire dans l’absence de concessions. Toutes vos ambivalences vont se révéler. Soit vous prenez position par rapport à ce que vous êtes, et tout va s’équilibrer, soit vous restez dans la dualité et les évènements vont venir cogner très fort pour vous obliger à prendre des décisions que vous avez reporté parfois depuis trop longtemps.
Le regard que vous portez sur vous-même n’est pas forcément facile. L’acuité de cette exigence vous oblige à observer et à comprendre les parties de vous-même que vous n’avez pas toujours accepté de regarder, celle que nous nommerons la partie obscure de l’être. Il est certain qu’en étant sur le chemin de conscience qui est le vôtre, ce n’est pas avec plaisir que vous observez vos parties mesquines, rancunières, voire malhonnêtes alors que votre conscience vous pousse à être équilibré, lumineux et aimant.
La Pierre du mois est l’Obsidienne Noire, la pierre de la Justice. Elle vous aide à trouver la juste mesure entre ces différents aspects de vous-même. Car, ne vous y trompez pas, même si vous aspirez à réformer certains aspects de vous-même, vous ne pouvez totalement vous débarrasser de ce qui vous semble, de premier abord, ne pas correspondre à la haute idée que vous avez de vous-même ou de ce que vous devriez être.
Pourquoi ? Tout simplement parce que ces éléments constituent vos fondements, comme pour chaque être humain de cette planète. La partie obscure de chaque individu alimente les points de tension nécessaires à son évolution. Vous êtes comme tout un chacun. Si la tension n’existait pas en vous pour vous pousser à affiner votre conscience, vous vous endormiriez sur vos lauriers, vous installant dans une confortable somnolence. Les temps ne sont plus à cela. Vous avez choisi de vous incarner dans une époque à très fort potentiel d’évolution, et vous ne pouvez pas vous en extraire.
L’Obsidienne Noire vous permet de trouver l’équilibre dans cette alternance énergétique entre l’Ombre et la Lumière, entre la conscience et l’inconscience, entre le « Bien » et le « Mal ». En fait, elle vous permet de quitter définitivement cette dualité patente à l’humain qui raisonne en termes de dualité alors que son être n’est fait que d’un équilibre savant entre vos fractions masculine et féminine, mélange entre force et sensibilité, intuition et action.
Le piège du regard que vous portez sur vous-même est le jugement. Vous jugez durement ce que vous estimez être vos manquements, et omettez trop souvent de regarder tout ce qui va bien en vous. Cet automate énergétique est le fruit de siècles de religion prônant la séparation entre le bien et le mal, institutionnalisant la séparation entre l’homme et la femme, alors qu’ils constituent les deux facettes d’une seule énergie : celle de la Conscience.
L’Obsidienne Noire vous permet de devenir l’observateur de votre paysage. Elle vous permet de faire l’état des lieux : ce qui est clair et ce qui est moins clair, sans jugement, simplement en observateur. Car si vous jugez vos parties obscures et que vous tendez à les occulter, vous vous coupez de la partie la plus évolutionniste de votre être. Sans tension, pas d’évolution. Sans rien à réformer, pas de nouvelles prises de conscience. L’observation de tous les matériaux qui vous composent, sans en éliminer aucun, en apprenant simplement à les reconnaître. Le bonheur s’établit dans le lâcher prise et non dans la guerre permanente. Lâcher prise consiste en tout premier lieu à accepter tout les matériaux que vous portez en vous sans rien en omettre.
L’Obsidienne porte la particularité de mettre en lumière tout ce que vous cachez. Elle va également vous demander de laisser monter les colères que vous avez enfouies en vous depuis trop longtemps. Il est temps de redonner ses lettres de noblesse à la colère. Si vous dépasser l’aspect émotionnel de la colère, vous découvrirez qu’elle n’est que la manifestation d’un refus d’évènements, d’énergies, et de situations qui altèrent votre intégrité. En fait, la colère est le garde-fou du respect de vos codes identitaires, même s’il est parfois bien difficile de les découvrir sous les diverses formes que manifeste la colère.
L’Obsidienne vous obligera à être juste.
ELLE EST LA JUSTICE. ELLE N’EST PAS LE JUGEMENT.
La Justice est le point médian entre les énergies. Elle est le point d’équilibre entre tous les éléments. Elle arbitre, mais pour cela, elle doit reconnaître la vraie nature de tous les éléments qui composent la Matière.
Je vous souhaite un bel équilibre.
Amour et Lumière
Daniel
Conseils d’utilisation :
Munissez-vous d’un galet d’Obsidienne Noire de 300/400 gr ou d’une boule d’un diamètre qui vous conviendra.
Passez du temps avec. L’Obsidienne va vous permettre d’observer ce que vous portez en vous, mais surtout de pacifier votre espace intérieur. Je vous recommande, durant ce mois, de prendre le temps de vous poser chaque soir dans un fauteuil, quelques minutes au moins, et de vous octroyer un temps de réflexion et de tranquillité qui sera propice à l’émergence de l’état des lieux. Ne vous jugez pas. Observez….
Evidemment, ne remettez aucune prise de position à demain. Si vous le faites, l’énergie de ce que vous garderez à l’intérieur va monter en pression comme dans une cocotte-minute et vous exploser à la figure, créant des situations ingérables. Vous devez prendre position et ne rien reporter. Traitez toutes les situations et toutes les questions qui se présentent à vous, en vous centrant sur vous et en ne réfléchissant pas trop.
De grandes possibilités de matérialisation vont se présenter à vous. L’Obsidienne Noire porte une puissante énergie de matérialisation, particulièrement si vous en avez une dans votre Thème de Cristal. Ne soyez pas timoré et affirmez-vous…
Actualités du mois :
La tournée des salons se poursuit. Nous sommes présents sur les salons Vivez Nature de Lyon, du Bien-être à Toulon, et Zen et Bio à Lille.
Le stage Cristaux et Quantique de Décembre est pratiquement complet. Mais il reste encore quelques places pour la formation des 26 Chakras du 22 au 28 février 2016.
Une grande nouvelle pour nos amis du Sud-Est. Nous avons ouvert une boutique CRISTAUX & COULEURS à Toulon :
CRISTAUX & COULEURS
21 Rue Lamalgue
83000 TOULON
Tél. 04 22 18 00 16
Jana, notre collaboratrice sera heureuse de vous y accueillir et vous y trouverez tous les cristaux et minéraux que vous avez vu sur les salons. La boutique est aussi un espace privilégié pour vous faire interpréter votre Thème de Cristal et bénéficier de conseils personnalisés.
L’ACCOMPAGNEMENT DU PASSAGE DE LA MORT
Publié par Daniel Briez BLOG dans Daniel Briez, HUMANITÉ, HUMEUR, SCIENCE DE SYNTHESE le 17 janvier 2012
Pour être bien compris, cet article doit être associé à la lecture des articles intitulés
– La Mort
– L’enterrement ou la crémation
Tout d’abord, observons le sens étymologique du mot défunt. Défunt provient du mot latin functus qui signifie fonction. Un dé-funt (defunctus) est donc quelqu’un qui est déchargé (dé) de sa fonction (functus). Defunctus signifie en latin celui qui est déchargé, et par extension celui qui a accompli. En d’autres termes, c’est celui qui a accompli sa vie. Il convient donc de l’accompagner pour que le défunt devienne un mort.
Le mot mort est issu de l’ancien égyptien MOUTH qui signifie mutation ou changement d’état. Il possède la même racine que le mot MAAT (Vérité). Chez les Hébreux, il est issu du mot MOTH, racine étymologique des mots mother, mère, mutation, matière.
Autant dire que le mot mort ne porte pas le sens d’une disparition ou d’un anéantissement mais bien celui d’une mutation.
La mort est la naissance à une autre vie, vie de conscience.
Dans l’article intitulé « La Mort », nous avons détaillé le fait que les fonctions cognitives de l’être ne s’interrompaient pas avec l’arrêt des fonctions organiques du corps physique, d’où l’absolue nécessité d’aménager un espace et un temps pour le repos du corps physique afin de lui permettre de réaliser sa séparation avec l’esprit.
Pour bien comprendre ce mécanisme, il est important de détailler les niveaux par lesquels la cellule (Matière) et l’esprit (Conscience) sont en relation symbiotique.
Il existe deux niveaux symbiotiques entre le corps cellulaire et l’esprit :
– Le niveau conscient
Le niveau conscient est le plus communément appréhender. Toutes les informations vécues dans le quotidien sont enregistrées par la cellule. Dans la perception ordinaire, nous appelons cela mémoires. Nous assimilons souvent la mémoire à une des fonctions du cerveau. Tel n’est pas le cas, en tout premier lieu, la mémoire est cellulaire, pour ensuite, si cela s’avère nécessaire, être mise en forme par le cerveau (que l’on confond souvent, par ailleurs, avec le mental).
Simultanément à la mémorisation cellulaire, l’enregistrement des données s’opère au niveau de l’esprit. Celui-ci, simultanément transfère ces données à une banque de données globale que nous nommerons, par facilité, l’âme. La fonction de l’âme est essentielle. Sans elle, la relation à l’univers de l’être et du corps serait limitée à la seule incarnation présente. Si tel était le cas, cette configuration aurait pour effet de nous amener à répéter pratiquement toujours les mêmes expériences dans chaque incarnation, sans possibilité de créativité et de renouvellement.
A partir du niveau conscient, nous évoluons vers des sphères d’un niveau vibratoire de plus en plus élevé (que nous qualifierons de spirituel), au fur et à mesure de la complémentation des phases de notre expérimentation de la vie quotidienne. Notre cheminement de conscience repose sur la qualité de cette expérimentation sensorielle, sur le niveau de perception que nous en avons et sur la satisfaction des besoins de nos premiers niveaux organiques.
– Le niveau inconscient
Le niveau inconscient est plus difficile à percevoir car il ne repose pas sur le cheminement de conscience que nous observons couramment. Il constitue le mécanisme automatique qui permet de stocker d’innombrables données en attente de traitement par notre conscience.
Ce niveau est essentiel car il permet au corps de réunir toutes les conditions de survie requises pour conserver son intégrité. Il lui permet de traiter la totalité des informations émises par son environnement et de déterminer les données qui peuvent mettre en danger sa survie. C’est à ce niveau que se situe ce que nous nommons l’instinct de conservation.
Dans ce niveau sont enregistrés la moindre de nos conversations, le moindre évènement, les plus infimes fréquences transmises par les étoiles, l’influence des égrégores collectifs, les mouvements de la planète, en fait tout ce qui a une influence , même infinitésimale sur notre survie. C’est ainsi que le corps peut rester vivant, y compris dans des situations extrêmes.
Lors du processus du passage de la mort, ce niveau est fondamental car c’est celui qui contient le plus de données à décrocher et surtout dans lequel se trouvent l’ensemble des liens inconscients avec les membres de notre entourage et tous les êtres que nous avons croisé dans notre vie.
Il est fondamental de comprendre la nature de ces liens. Chaque parole que nous prononçons, la totalité de celles que nous entendons, tous les gestes, tous les regards que nous échangeons subsistent sur le plan énergétique. Rien ne s’efface jamais. Même si ces données n’encombrent pas notre mémoire ou ne sont pas conscientisées, elles demeurent en nous et conserve un lien avec le corps cellulaire de la personne avec laquelle nous avons échangé, même s’il s’agit d’un simple regard fugitif échangé avec un passant trente années auparavant . Ce sont ainsi des milliards de fils énergétiques qui nous lient aux innombrables individus que nous avons croisé de notre vivant.
Lorsque l’esprit se désincruste du corps, ces attaches énergétiques se coupent et l’énergie se transfère en totalité sur celui qui reste vivant. Il s’agit d’un décrochage. Il ne faut pas chercher plus loin l’origine du mécanisme qui est fréquemment décrit au moment d’une NDE concernant la visualisation de toute la vie à rebours.
Que l’interlocuteur soit présent physiquement auprès du corps, qu’il se rappelle les faits ou les mots, que le défunt n’ait été croisé qu’un instant fugitif, cela est la même chose. Ce qui déclenche ces liens est la simple mémorisation inconsciente de ces éléments.
Ce mécanisme de décrochage est ressenti particulièrement puissamment dans le cas de l’énergie de filiation. Lorsque le père meurt, la totalité de la charge énergétique des ancêtres de la lignée se transfère sur son fils ainé. Si c’est la mère, le transfert s’opère sur la fille ainée. Il peut être extrêmement favorable pour chacun ce transfert se fasse en conscience entre le père et le fils ou la mère et la fille, quelques temps avant le décès, voire quelques années avant. Cela allègera considérablement la personne en fin de vie et permettra à celle qui reste de mieux gérer le transfert. Au moment du décès, le décrochage cellulaire sera d’autant plus fluide.
Nous comprenons donc que les conditions énergétiques dans lesquelles s’inscrit le défunt au moment de sa mort sont essentielles. Chaque perturbation énergétique dans les jours qui suivent le décès sont préjudiciables au décrochage et entraînent pour le défunt des souffrances et perturbent le mécanisme de passage, allant même parfois jusqu’à l’interrompre.
Quelles sont les circonstances qui interrompent le processus de séparation des entités corps et esprit ?
Le regret. Le défunt est dans l’obligation d’avoir réglé ses comptes. S’il estime qu’il avait encore quelque chose à faire ou à dire avant de partir, et qu’il n’a pas réunnit les conditions pour que cela se fasse, la sensation d’inacomplissement crée une attache à la forme physique et il est difficile pour le défunt de partir.
L’attachement. Si le défunt est attaché à des biens matériels, à un lieu ou à des êtres, il en est de même que précédemment. De même si l’un ou plusieurs de ses proches ne veulent pas le laisser partir et font preuve d’un attachement excessif (ex : une mère qui perd un de ses enfants ou une femme dont le mari décède).
L’ignorance. S’il est totalement dans l’ignorance des mécanismes de passage, il en est de même.
Le refus des champs spirituels. Un véritable athée, par conviction, attaché à une vision mécaniste et scientiste du monde, se trouve complètement désemparé dans le nouveau plan dans lequel il se retrouve, et le passage ne s’opère pas.
La colère. Si une colère subsiste chez le défunt au moment de son décès, le niveau vibratoire de la colère se situe dans une fréquence trop basse pour permettre le passage.
Les pratiques médiumniques ou spirites. Le processus de rappel des morts au travers de médiums maintient ceux-ci à proximité de la fréquence terrestre (comme une ancre) et ne permet pas leur dégagement
Ces facteurs génèrent des fréquences vibratoires denses qui retardent, voire empêchent la dissociation du corps et de l’esprit. La combinaison de plusieurs facteurs peut créer une véritable prison énergétique créant une impossibilité au défunt de réaliser son passage. Dans ce cas, l’esprit reste emprisonné dans le corps avec la relation sensorielle décrite précédemment.
L’usage de cérémonies religieuses réunissant un grand nombre de personnes crée un égrégore de haut niveau vibratoire autour de l’énergie du défunt. C’est ainsi que se construit un puissant effet de levier permettant aux énergies denses de s’élever au défunt de se libérer.
Il est par conséquent clair que la nature vibratoire de l’environnement créée autour du corps du défunt joue un rôle fondamental. Si de bonnes conditions de transfert ne sont pas en place, le mort n’a pas la possibilité d’intervenir directement sur l’état énergétique de son corps. Un mort livré à lui-même possède naturellement les ressources nécessaires pour accéder à ce dégagement. La qualité de son environnement devient par conséquent importante. Si elle est bonne, le passage s’opère dans de bonnes conditions et rapidement. Si elle s’avère perturbée, le passage se prolonge, peut parfois s’interrompre.
L’égrégore énergétique constitué par les personnes réunies autour de lui fait office de levier pour élever la fréquence cellulaire du corps physique et permettre le dégagement de l’esprit. L’atmosphère créée autour du mort doit être constituée de paix, de tendresse et de sérénité. Il est fondamental d’éviter, autant que faire ce peut, les grands débordements émotionnels, les pleurs et le transfert de ses propres peurs de de la mort vers le défunt. Trop souvent, nous voyons, jusque sur le lit de mort du défunt, se produire des règlements de compte familiaux. Il est clair que la mort agit comme un mécanisme de catharsis vis-à-vis de l’entourage et renvoie chacun à sa propre disparition. Cette catharsis libère des émotions qui sont parfois bloquées depuis des dizaines d’années. Néanmoins, l’espace du mort n’est ni le lieu, ni le moment, pour libérer nos propres peurs, eu égard au respect que nous devons porter au défunt, quelque soit le rapport que nous avons pu avoir avec lui.
Les plus gros dérapages proviennent fréquemment des désaccords qui naissent de la répartition des legs et héritages. Chacun attend de recevoir, consciemment ou inconsciemment, une reconnaissance directe ou indirecte du mort. Il est important de noter que dans la gestion des legs, la qualité du legs spirituel transmis par le défunt à chacun est essentielle. Ce n’est pas pour rien qu’a été institué la notion de dernières volontés ou de testament. Si le legs spirituel est imparfait, incomplet ou inexistant, il est probable que la part du legs matériel sera conflictuelle. S’il a été correctement géré par le défunt dans les années précédant son décès, il est probable que tout se déroulera dans l’harmonie requise.
Conseils pour créer un passage harmonieux.
– Désigner un groupe de maîtres de cérémonie. Il s’agit, de préférence, d’un collégial de trois personnes désignées par la famille ou les plus proches du défunt. Ils seront considérés par tous comme des sages et seront garants du bon déroulement des opérations. Eviter la collégialité de deux personnes qui porte le risque de voir naître des conflits de personnalités.
– S’en remettre aux décisions de ces sages pour l’ensemble de l’organisation des journées dédiées au défunt jusqu’à l’enterrement.
– Un des membres du collège des sages doit toujours être présent auprès du corps du défunt, vingt quatre heures sur vingt quatre. Ils sont les garants de la paix nécessaire autour du défunt. Ils gèrent les débordements inopportuns et temporisent les conflits s’il y a lieu.
TRES IMPORTANT : si un conflit se déclenche, il ne doit absolument pas se développer en présence du défunt. Si cela est inévitable, faire sortir les personnes en lice de la maison. Le maître de cérémonie est celui qui canalise les énergies en présence et leur permet de demeurer à un niveau de paix et d’harmonie.
– Laisser les maîtres de cérémonie évaluer le temps nécessaire au défunt pour se libérer de son esprit et fixer ainsi, si possible, la date de l’enterrement ou de l’incinération.
– Ne pas transformer le corps par les procédés thanatologiques en usage. Il est préférable, si les conditions de conservation du corps sont difficiles, de clore le cercueil plutôt que de faire subir au corps des transformations qui seront ressenties par le défunt comme des actes chirurgicaux sans anesthésie.
– Evidemment, suivre à la lettre les dernières volontés du défunt, si elles ont été formulées, quelles que soient les réactions qu’elles suscitent dans l’entourage.
Dernière observation.
De nombreuses personnes qui décèdent manquent de culture spirituelle. Le défunt se trouve alors dans une perception de conscience extérieure à lui-même. Pour cette raison, de nombreuses cultures ont pour coutume d’entourer le mort de pleureuses. Cela lui permet de comprendre qu’il est bien mort et qu’il doit se retourner vers lui-même.
Pour conclure, c’est le retrait de la fréquence conscience/esprit de la cellule qui entraine sa dégradation et permet au corps de se dissoudre. A un moment donné les personnes qui entoure le défunt sentent qu’il est parti. Il est temps alors de le mettre en terre ou de l’incinérer.
Sarlat, le 15 Janvier 2012, 19h25