Archives de la catégorie Daniel Briez
N’ATTENDEZ PLUS ! AGISSEZ !
Publié par Daniel Briez BLOG dans Daniel Briez, HUMEUR le 30 décembre 2011
Céline, qui suit mes stages depuis 18 mois m’a rendu visite hier à Sarlat. La conversation que nous avons eu ensemble m’a inspiré ce texte.
Lorsque nous travaillons sur nous-mêmes et que, progressivement nous mettons à jour les mille et une croyances qui nous empêche d’être ce que nous sommes, il arrive un temps où nous devenons capables de définir précisément ce que nous portons en nous et les axes que nous avons à développer. Ces informations nous amènent alors à la conviction que nous devons profondément modifier nos structures de vie et nos options.
Nous sommes alors au seuil à ce que je qualifierai de « l’orée du chemin ». Le « chemin » est celui que nous avons défini au moment de notre incarnation. Avant de nous incarner dans le corps qui est le nôtre, nous avons choisi les principaux paramètres de notre expérience de vie, à savoir, le sexe, le physique, la race, l’époque où nous nous incarnons, les grandes lignes de nos résistances physiques et psychologiques qui nous aideront à comprendre la nature particulière de l’expérience de conscience qui sera la nôtre, en d’autres termes, ce que l’on appelle la réalisation.
Trop souvent, nous avons totalement perdu de vue cet axe, embrouillés que nous sommes dans une expérience matérialiste alimentée puissamment par notre société, par l’éducation que nous avons reçu, et les multiples niveaux des systèmes de croyance que nous avons fait nôtres, ou que nous a inculqué notre société ou notre environnement familial. Finalement, à un moment donné, nous prenons conscience de l’ensemble de ces parasitages et nous rencontrons enfin ce que nous sommes, avec l’absolue conviction du « connaissant » qui sait enfin ce qu’il a à faire.
C’est alors, que pour une raison qui ne s’avère jamais réellement définie, mais qui est sûrement de l’ordre de la peur de l’inconnu, de la peur de son propre pouvoir, ou de la crainte de remettre en question un quotidien qui ne nous nourrit pas vraiment mais qui est finalement assez confortable, nous nous mettons dans une position d’attente, attendant un « signe » (!!!) de la vie ou une impulsion venant d’on ne sait où !
On peut attendre longtemps cette impulsion ou cette « bonne » raison de se mettre enfin en mouvement. En fait, on peut l’attendre tout le reste de sa vie.
Ne pensez-vous pas qu’il est temps de vous mettre en mouvement si vous ressentez cela. Ne pensez-vous que l’état de la planète nécessite, d’une certaine urgence, que chaque être humain de cette terre, chaque être humain accédant à la conscience, chaque être humain en mesure d’améliorer la nature de son environnement dans sa sphère personnelle, fasse ce qu’il a affaire.
Et surtout, comment ressentirez-vous le fait de ne pas avoir agit, si pour une raison ou une autre, vous quittez votre corps physique et passez de l’autre côté. Il sera temps à ce moment-là d’établir le bilan de ce que vous saviez devoir faire et que vous n’avez pas eu le temps de faire. Malheureusement, il sera trop tard !!!
Sarlat le 22 décembre 2011, 19h03
REGARDER L’AUTRE
Publié par Daniel Briez BLOG dans Daniel Briez, HUMEUR, SCIENCE DE SYNTHESE le 29 décembre 2011
Il est parfois des blessures que nous infligeons à l’Autre sans même nous en apercevoir. Trop souvent, nous sommes centrés sur notre vécu intérieur, sur les sensations que nous pouvons percevoir en nous, notamment lorsque nous sommes dans une phase de compréhension de nous-mêmes qui entraîne une profonde mutation en nous et la mobilisation de notre attention.
Ainsi existe-t’il en nous des évidences qui ne peuvent pas être perçues par l’Autre, voire même qui peuvent être perçues à l’opposé de ce que nous pensons et ressentons.
Vous aimez celui ou celle qui est à vos côtés. Cela est indéniable, car si tel n’était pas le cas, vous ne pourriez supporter son énergie et sa présence à longueur de mois ou d’années. L’amour que vous lui portez fait partie de votre évidence, mais en est-il de même pour l’Autre?
Cela n’est pas certain. Chacun porte en soi une part de blessures, de déceptions et son lot de trahisons vécues. Il n’est rien de plus facile pour ces cicatrices de se réouvrir par un mot, une attitude, un geste qui ne sont que le reflet d’un instant de réflexion de votre part, mais qui peuvent prendre un tout autre sens pour l’Autre, s’ils viennent réactiver de vieilles souffrances.
Ainsi, parfois, il arrive que vous soyez dans une souffrance inconsciente qui vous ne descellez même pas. Elle est partie intégrante de votre inconscient mais imprime néanmoins, jour après jour, votre quotidien. Il suffit d’un tout petit évènement, d’un simple mot pour que votre inconscient s’empare de cette énergie, et réactive cette souffrance qui avait été le plus souvent oubliée, mais qui n’en altère pas moins votre plénitude. Alors vous vous retrouvez sur la défensive. Vous vous retirez dans votre « tour d’ivoire ». Inconsciemment, vous amalgamez la fréquence de l’Autre à cette vieille blessure, comme s’il en était la cause, alors qu’il ne fait pas partie de cette histoire. Et surtout, et c’est ce qui est le plus dommageable, vous ne vous rendez pas compte que vous avez fait un amalgame. Vous commencez à vous éloignez de plus en plus, posant vos centres d’intérêt dans d’autres directions. L’Autre le sent, vous sollicite tout d’abord en douceur puis d’une manière de plus en plus pressante et vous vous retrouvez tous les deux en situation de crise relationnelle alors qu’aucun événement n’est venu provoquer cette tension. Il est même possible alors qu’un événement sans importance serve de focalisation à cette tension et prenne des proportions qu’il n’aurait jamais dû prendre.
L’Autre reçoit votre énergie de plein fouet et ne comprends pas. Il ne peut comprendre puisqu’il s’agit d’un autre temps, d’une autre histoire qu’il ne connait probablement pas et qui peut, parfois, ne pas appartenir à cette vie. Elle provient d’un plan parallèle ou d’une « vie antérieure », autant dire qu’elle vient d’un autre monde.
Selon son niveau de conscience, selon sa propre histoire, l’Autre se sent profondément blessé, rejeté. Parfois même, il culpabilise, pensant avoir dit ou fait quelque chose qui vous a blessé. En fait, il ne sait pas ce qui se passe. Cela est d’autant plus pernicieux que vous non plus, vous ne savez pas pourquoi vous vous sentez comme cela. Vous sentez néanmoins que vous vous éloignez de l’Autre, insensiblement, inexorablement. L’écart se creuse. Si vous n’y prêtez pas attention, et n’entamez pas un dialogue approfondi, cet écart peut devenir définitif.
C’est ainsi que la magie de la vie à deux disparait et entre dans une routine morbide dans laquelle les mots d’amour deviennent vides de sens. Elle ne porte plus l’énergie de la rencontre. Alors vous vous dites: « Ce n’est pas grave. C’est dans l’ordre des choses. La magie des premiers temps s’efface et la vie reprend ses droits » (sous-entendu: il est normal que les sentiments s’usent et que nous ne partagions plus les choses comme au commencement).
Je viens moi-même de faire cette expérience avec un des êtres que je chéris le plus au monde. Je pensais bien connaitre ma psyché, avoir fait le tour de mes fonctionnements, connaitre mes équilibres et mes déséquilibres, en d’autres termes, être conscient de ma géographie intérieure. Je me suis pourtant retrouvé à émettre une certaine forme d’indifférence, une distance vis-à-vis de mes proches, sans même m’en rendre compte. Parce qu’une toute petite chose, un élément insignifiant en regard de toutes les informations que je reçois et traite au quotidien est venu éveiller dans mon inconscient une vieille blessure que je ne savais même pas être encore présente en moi, je suis rentré dans ma « bulle ». Je me suis enfermé en moi sans même m’en rendre compte.
En faisant cela, je n’ai même pas vu la distance que je mettais avec l’Autre, distance que je reconnais maintenant, après réflexion, comme étant la cause et le ferment de la rupture avec d’autres compagnes que j’aimais profondément et que j’aime toujours. Je me trouvais à des années-lumière d’imaginer que je pouvais être la cause de cet éloignement. Lorsque je regardais ma vie, je pensais simplement que chacun avait pris de voies différentes. Heureusement que dans le cas présent, l’amour et le partage nous ont permis de mettre ce piège en lumière.
Alors, si ces quelques mots et ce témoignage peuvent servir à quelques uns d’entre vous, regardez l’Autre. Faites l’effort de vous sortir de votre regard quotidien, celui qui s’est usé aux aspérités d’un cheminement que vous ne comprenez pas forcément mais qui érode lentement l’élan qui nous pousse dans les bras de l’Autre.
Prenez conscience que trop souvent (et je me parle à moi-même dans ces lignes), vous êtes enfermé dans votre espace intérieur et que vous ne laissez pas l’Autre y pénétrer, souvent d’ailleurs (c’est ce que vous pensez) par amour pour l’Autre. Soit-disant, vous ne voulez pas le (ou la) charger de vos soucis ou de vos questionnements, alors qu’il ne s’agit, encore une fois, que d’une stratégie destinée à vous protéger.
Réfléchissez ! Dans tous les cas, ne cherchez-vous pas à préserver un territoire intérieur, un espace personnel que vous ne savez pas défendre autrement, tout simplement parce que vous n’avez pas encore fait la paix avec tous les fragments de votre histoire !
Regardez comment vous pouvez vous isoler par le jeu de vos pensées. Regardez comment l’inconscient peut vous faire sortir de votre corps et de vos sensations quotidiennes et vous concentrer dans votre tête, vous coupant de votre vécu quotidien. Vous devenez un véritable « zombi » sans même vous en rendre compte.
Alors regardez l’Autre comme au premier jour et découvrez-le (ou la) dans la Lumière du Temps et dans la magie de l’être retrouvé.
Je vous souhaite un beau Noël et merci de votre écoute.
Sarlat, le 25 décembre 2011, 11h27
PRESENT, PROJETS FUTURS ET PROJECTIONS
Publié par Daniel Briez BLOG dans Codes identitaires, Energies et Matérialisation, Daniel Briez, HUMEUR le 17 décembre 2011
Cher lecteur, désolé du manque d’articles, ces dernières semaines. Une longue tournée de salons et de conférences à l’extérieur qui m’a par ailleurs permis de rencontrer nombre d’entre vous, m’a maintenu à l’écart de mon clavier. Voici de nouvelles réflexions, qui, je l’espère, contribueront à votre réflexion. Merci pour vos témoignages et votre soutien.
« L’incapacité à rester dans le présent altère les projets et détruit le présent. » Réflexion issue d’une conversation avec mon épouse Guylène à l’origine de cet article.
Il est souvent fait référence à l’instant présent dans l’ouverture à la nouvelle ère qui s’annonce. Une des questions qui se pose alors est la compatibilité entre le fait d’être présent dans l’instant, et le fait de faire des projets puis de les élaborer.
Lorsqu’un humain n’est pas totalement stabilisé dans l’instant présent, il vit ce que nous pouvons appeler un état de « conscience ordinaire ». Le mot « ordinaire » n’est pas pris dans un sens péjoratif. Il qualifie simplement le fait que l’immense majorité de la race humaine et particulièrement les peuples issus de tradition occidentale ne vivent pas l’instant présent, et sont continuellement dans des alternances de référencement aux expériences passées, ou en train de projeter leurs visions dans le futur, allers-retours incessants ne leur permettant pas de voir la réalité de l’instant présent.
Pour comprendre le mécanisme permettant de rendre compatible l’élaboration de projets futurs avec la vie dans l’instant, il convient de se rappeler certains points fondamentaux de la physique quantique nous permettant de comprendre le fonctionnement du temps et de l’espace. Einstein, et les physiciens quantiques après lui, ont démontré que la notion d’espace-temps, et notamment d’un temps linéaire s’écoulant comme l’indique un chronomètre, est une convention mentale et sociale qui permet à l’humain de se situer dans le temps et l’espace. Cette notion ne repose sur aucune réalité physique.
Le temps définit un espace de perception. Il est discontinu.
Il s’agit de séquences discontinues, séparées des précédentes et suivantes de quelques micro-secondes, qui constituent des temps intersticiels par lesquels transitent toutes les informations concernant la totalité de nos champs d’expériences simultanés (passés, présents ou futurs). Les temps intersticiels sont connectés à la totalité des possibles et des vies simultanées (qui sont d’ailleurs innombrables chez les humanoïdes que nous sommes).
Le seul espace de connexion et de prise de conscience de cette multitude d’informations est l’instant présent.
C’est le seul. Il n’en existe pas d’autres et nous n’avons aucune possibilité de nous connecter à nous-même autrement que par cette connexion de notre corps physique avec l’instant présent.
Lorsque nous sommes dans notre réalité présente, Ici et Maintenant, sans aucune incursion dans un passé qui n’existe que dans notre mental et un futur qui ne peut qu’être hypothétique puisqu’il n’existe que dans notre tête, nous sommes connectés à la totalité de nos plans d’existence. Cela signifie que, sur un plan inconscient, notre corps collationne toutes les informations nous concernant, dans tous nos champs de réalité simultanés, sans que notre mental puisse avoir conscience des transferts qui s’opèrent. Cela est parfaitement adapté à ce que nous sommes, car le mental limiterait au un milliardième la masse d’informations reçues en quelques secondes s’il devait les visualiser et en prendre acte.
Ces informations s’enregistrent dans le corps et leur masse constitue le terreau sur lequel nait nos projets.
De ce point de départ, nous pouvons projeter l’image mentale d’un projet. Nous visualisons un projet que nous portons en nous, qui s’avère la convergence des informations contenues dans le « terreau » que nous portons, lui-même issu de ce que nous sommes, des codes qui nous composent et de toutes les informations que nous recevons des temps et des espaces dans lesquels nous sommes simultanément.
Nous le projetons dans un futur plus au moins lointain et nous le laissons libre de vivre son évolution. N’oublions pas qu’il s’agit d’un temps qui existe déjà simultanément à notre propre perception de l’instant présent et qu’il possède une autonomie en lien avec tous nos plans simultanés. Il est à la fois « nous » et il n’est pas « nous » dans l’instant présent puisqu’il s’agit d’un autre temps.
Nous pouvons y retourner régulièrement pour observer son évolution. Nous avons peut-être le sentiment qu’il s’agit d’une évolution élaborée par notre mental. En fait, il n’en est rien. Ce plan est simplement en reliance avec nous comme tous nos autres plans simultanés et il vit son évolution comme nous vivons la nôtre dans l’instant présent.
A un moment donné, les deux plans peuvent se rejoindre, c’est ainsi que le projet aboutit et s’inscrit dans l’instant présent. Le projet est alors arrivé à matérialisation.
L’autre façon de se positionner est la conscience ordinaire. Nous sentons une envie naitre en nous. Notre mental saisit cette idée et en élabore une forme mentale issue de son analyse et surtout du référencement à ses expériences antérieures. Cela signifie que le mental ne cesse de faire des allers-retour entre un passé qui n’est que le fruit de sa propre élaboration mentale (car qui se souvient? C’est le mental qui retient certaines éléments du « passé » et en rejette d’autres qui ne lui conviennent pas) et le futur qui devient un amalgame de matériaux que le mental met en forme, à force de volonté et surtout en maintenant une perception constante sur le futur.
Dans ce cas de figure, il n’existe aucune présence posée dans l’instant présent. Cela signifie que l’être est à la fois coupé des matériaux générés par l’instant présent, et notamment de l’énergie vitale que l’instant génère, mais aussi de toutes les sources d’informations simultanées existant dans tous les plans, tous les temps et les espaces dans lesquels nous sommes simultanément. Cette projection mentale, par sa force de projection, court-circuite les espaces interstitiels dans lesquels circulent les données et créé une sorte de ligne de force uniquement nourrie par la force du mental et de la volonté.
Autant dire que le projet devient une sorte de coque vide, dépourvue d’énergie vitale, qui, si elle nait un jour, ne sera porteuse que d’illusions créées par notre mental, sans reliance avec la réalité de ce que nous sommes et dépourvues de nos propres énergies.
La fiabilité de cette construction sera donc extrêmement limitée et par définition, vouée à la destruction car ne comportant que peu, voire pas, de reliance avec ce que nous sommes.
Le mode opératoire est donc le suivant :
– laisser naitre une idée de notre être (sa naissance est émise par ce que nous appelons l’intuition)
– la laisser grandir sans que le mental s’empare d’elle (il suffit simplement de l’observer au fil des jours)
– au moment où cela nous semble être le temps, la projeter dans un futur plus ou moins lointain (peut-être en profiter pour la verbaliser, cela lui donnera plus de forces et d’énergie)
– la laisser vivre sa vie en poursuivant notre action dans l’instant présent, tout en observant l’évolution de ce projet en nous
– quand l’échéance de matérialisation est arrivée, mettre en oeuvre le projet qui sera alors bien différent de l’idée première et qui aura profité de tous les apports de l’instant et des informations que vous avez collationné durant tout le temps de son élaboration.
Lavay (Suisse), le 14 décembre 2011, 12h24
CHEMIN DE LA CONSCIENCE STELLAIRE ET UNITAIRE
Publié par Daniel Briez BLOG dans Daniel Briez, HUMEUR, SCIENCE DE SYNTHESE le 21 novembre 2011
19/11/2011 11h03
Ce texte canalisé par Guylène, mon épouse, est fondateur d’une nouvelle perception de l’énergétique et de la Matière. A sa lecture, me sont venus des compléments que vous lirez en italique dans le texte. Un conseil. Ne vous attachez pas uniquement au sens des mots. Laissez-vous porter par la fréquence et vivez l’expérience.
La descente en matière est, pour l’être stellaire, un choix qui lui permet d’insérer profondément la fréquence étherverselle.
A l’heure actuelle, bon nombre d’humanoïdes vivent un processus similaire. C’est la raison pour laquelle il est important de diffuser ces informations. La mutation terrestre et le changement de cycle initié par 2012 posent la nécessité d’introduire sur le plan terrestre certaines fréquences étherverselles dans la Matière. Cela s’active par la transformation cellulaire de certains acteurs-source. Il s’agit d’une mutation physique, induisant de profondes mutations sur les plans psychologiques, sensoriels et émotionnels.
Or, en intégrant le corps stellaire en matière, les champs de perception sont transmutés, et temps que l’intégration de la matière multidimensionnelle n’est pas insérée, la corporalité de l’être étherversel perçoit les résonances en disfraction, et il lui est difficile de l’ingérer sans l’équilibre de la synergie des ressources de fréquences matricielles.
Cette mutation induit une profonde transformation des champs perceptifs. Il y a alors lieu de quitter tous les modes opératoires que vous avez pu utiliser jusqu’à présent. Cela crée une profonde désorientation et une immense sensation d’isolement. Il vous est quasiment impossible de partager votre expérience avec votre entourage, dans la mesure où seuls des mutants de même fréquence que la vôtre sont en mesure de comprendre. L’utilité du moyen technique que vous utilisez présentement pour lire ce texte, constitue un des seuls vecteurs de communication. Attention néanmoins à la nature fréquentielle du réseau utilisé. Le canal par lequel je m’exprime a fait état de la nature fréquentielle des deux réseaux en vigueur sur votre planète. La mutation peut être vécue, dans un premier temps, comme un déséquilibre intérieur, notamment lorsque vous ne l’avez pas posée en conscience. Les conditions requises pour l’intégration et la fluidification de cette mutation sont :
– acceptation de l’existence de cette mutation
– abandon des systèmes de pensée et de systèmes de croyance sociétaux
– acceptation des nouvelles sensations vibratoires et corporelles créées par la mutation
– acceptation des dissonances qui ne sont que le reflet des mutations en cours de corporalité.
La corporalité devient alors un vecteur de convergence des énergies étherverselles et construit l’être stellaire.
C’est ainsi que lorsque l’absence de la source est trop importante, les êtres étherversels se retrouvent dans un champ d’énergie qui destructure leur corporalité.
Si la source de convergence est trop en décalage de la source d’émission, soit par rétention de mutation liée à des résistances de corporalité sur le plan émotionnel, soit par intrusion des facteurs environnementaux dans le champ vectoriel de l’être, la corporalité se déstructure brutalement. Il s’ensuit une surchauffe du champ aurique et cellulaire.
La maladie est un champ d’énergie qui infracture la corporalité et mène à la dissociation cellulaire et à une séparation des résonnances en matière.
Lorsque la charge en dissonance est trop importante, s’opère la fracturation de la matière. La cellule se dissocie du champ aurique et énergétique, entre en sur-chauffe et l’extrait de la matière. Il s’ensuit ce que vous appelez dans votre langage une « maladie ». La « maladie » est un processus naturel de dissociation de la matière opérant l’annihilation des champs d’extraction. Elle introduit à l’activation de nouvelles parcelles fréquentielles en instance d’activation.
La conscience est une fusion d’interception de la fréquence sourcielle.
La corporalité activée génère une fusion d’interception accédant à de nouveaux champs sourciels.
C’est une matière en résonnance continuelle
Il fallut bien des éons aux êtres étherversels pour insérer cette fréquence, et de cela, encore en ce jour, leurs présences explorent la matière et poursuivent l’instance.
Pourtant là, un mouvement de l’instance s’inscrit
Dans un nouveau plans de perception
Liaison atemporelle des cellules.
Le système instantiel de la matière
Permet la focalisation des circulations.
Les cellules se relient une à une à la connexion de la source étherverselle matricielle.
Reliance en captation multidimensionnelle.
Toutes les structurelles sont en différentiel.
Suspension.
14h40
Guylène
JULIE
Publié par Daniel Briez BLOG dans Daniel Briez, HUMANITÉ, HUMEUR le 10 novembre 2011
Cet article, comme celui de Wydiane : « la tisseuse de trame », m’a été inspiré par une jeune fille handicapée qui est l’âme du dernier congrès sur le Handicap qui a eu lieu à Anglet, les 29et 30 Octobre.
Tu es venue du fonds des Temps.
Les espaces n’ont aucun mystère pour toi.
Tu transcendes les espaces-temps comme tu regardes les destins.
Tu n’as aucune attache sur cette terre.
Et pourtant tu as choisi d’être là,
Regardant la race humaine dans ce qu’elle est,
Dans ses insignifiances et ses miracles.
Tu es venue poser le jalon,
Celui de l’Amour qui tout transcende,
Celui de l’amour que l’Homme ne connait plus depuis trop longtemps,
Celui de l’Amour qui tout permet de renaître.
Tu n’es pas seule dans ta démarche.
Bien des frères et des soeurs de ta race ont accepté de suivre le même chemin que toi.
Tu es leur Gardienne.
Tu est celle qui montre le chemin que l’Homme doit reprendre,
Celle qui est le garant de l’Amour Infini,
Celle qui montre l’in-condition de l’Amour.
L’Amour ne partage pas.
Il est…
L’Amour ne se compromet pas.
Il existe…
L’Amour soude toutes choses.
L’Amour est la seule raison d’exister de cette encore race humaine.
Alors tu parcours ton destin,
Comme tu as toujours cheminé sur tes espaces-temps,
Walkyrie des temps futurs,
Garante de la pérennité de l’Homme,
A condition qu’il écoute ses Oracles.
Tu ne parles pas,
Tu regardes.
Tu ne parles pas,
Tu aimes.
Tu ne parles pas,
Tu comprends.
Tu ne parles pas,
Tu rayonnes.
Tu ne parles pas,
Tu transmets.
Tu ne parles pas,
Tu es.
Tu es le Silence.
Tu es la Transparence.
Tu es l’Infini des espaces.
Tu es …
Merci Julie
VIOLENCE
Publié par Daniel Briez BLOG dans Daniel Briez, HUMEUR le 9 novembre 2011
Je suis dans un monde où la violence me tue.
Depuis que je suis sur cette terre, je perçois la violence des hommes.
La violence des hommes est facile à comprendre, facile à gérer car elle est principalement physique.
La loi du plus fort.
C’est celui qui tape le plus fort qui gagne.
Les règles du jeu sont simples.
Tu perds ou tu gagnes… …
La violence de la femme est tout autre.
Elle repose sur les mots, sur les attitudes, sur les émotions, sur les sentiments.
Elle sait trop bien rendre l’homme puéril et coupable.
Peut-être parce que l’homme ne s’est jamais vraiment guérit de sa mère.
L’homme ne sait pas comment gérer cette violence.
Les mots le cherchent. Ils se fraient un chemin dans son être, dans son âme.
Ils durent. Ils peuvent cheminer des années durant dans leur oeuvre destructrice.
Ils sont imparables. Ils rongent les racines de l’homme jusqu’à ce qu’il ne sache plus qui il est, qu’il ne sache plus ce qu’il est, et ce qu’il a vraiment choisi de faire.
Les mots nourrissent son mental.
Son mental s’emballe, se complexifie.
Son mental le tue… …
Alors souvent il renvoie la violence de la femme par la violence de l’homme, et il frappe.
Il frappe par ses décisions.
Il frappe par ses actes, par ses mots aussi, mais bien moins puissamment que la femme qui possède l’intuition des mots.
Alors, devant son impuissance, il violente la femme qu’il ne peut comprendre et qui le blesse.
Et il la frappe comme un homme qui l’agresse. Il ne sait plus qu’elle est une femme et que l’homme ne jamais doit poser sa main sur une femme, si ce n’est pour lui donner de l’amour… …
Depuis que je suis sur cette terre, je ne comprends pas la violence de ce monde.
Moi aussi, je suis violent.
Lorsque mon être, mes actions ne servent plus à rien.
Lorsque mon rôle est dénié.
Lorsque mon être, dans tout l’amour qu’il porte, est impuissant.
Lorsque je me sens acculé, dans une non-existence, par l’ignorance de l’Autre de ce que je suis.
Moi aussi, je deviens violent.
Je crie de ne pas être entendu.
Je crie de ne pas être compris.
Je crie de l’incompréhension et de l’in-communication… …
Je suis dans un monde où la violence me tue.
Et je ne sais que faire…
Pourquoi l’amour ne sert-il à rien?
Pourquoi les mots ne sont pas les mêmes pour tous?
Pourquoi l’amour et le partage ne servent-ils à rien?
A quoi sert l’écoute?
A quoi sert l’amour de l’Autre?
A quoi sert la présence?
A quoi sert l’action?
A quoi sert la Conscience?
Si tout cela ne peut donner la Paix… …
Je suis dans un monde où la violence me tue…
Sarlat, le 3 novembre 2011, 19h46
LA FIDELITE
Publié par Daniel Briez BLOG dans Codes identitaires, Energies et Matérialisation, Daniel Briez, HUMANITÉ, SCIENCE DE SYNTHESE le 8 novembre 2011
Cet article fait partie intégrante d’une série de 9 articles parus ou à paraitre :
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1- Le couple
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2 – La triade
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3 – Le jugement
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4 – Le mariage
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5 – La fidélité
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6 – Le divorce
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7 – Les enfants du divorce
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8 – La transparence
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9 – coutumes et rebellion
L’article qui suit s’inscrit comme la suite de l’article Le Mariage et dans le contexte des articles sur le Couple et la Triade. Il est fortement recommandé de lire ces trois textes en préalable de celui-ci pour comprendre le champ d’observation qui y est développé.
La fidélité dans le Couple reste un des points d’achoppement majeur de notre société. Jusqu’aux années 60, la société occidentale reposait sur un schéma binaire classique, mis en oeuvre par la Tradition judéo-chrétienne. Le Couple se construisait par un acte préalable : le mariage. Il était censé ne pas exister de relations sexuelles entre partenaires avant le mariage. Un des principes fondateurs du mariage sur lequel repose le Couple est la Fidélité.
Après 68, la structure millénaire du mariage et les structures sociales en général ont été remises profondément en cause. Il a alors été prôné l’union libre, ou la pluralité de partenaires. Cela n’est néanmoins resté pour beaucoup qu’à l’état de fantasme ou de potentialité, dans la mesure où le schéma énergétique dominant demeurait le Couple, et son prolongement naturel, le mariage.
Pourquoi la Fidélité constitue-t-elle un des aspects essentiels du Couple ?
On peut bien évidemment parler des valeurs traditionnelles et morales issues de l’emprise de la judéo-chrétienté dans notre société. La Bible énonce dans les Dix Commandements: « Tu ne commettras pas l’adultère ».
Pourtant, il est intéressant et important de modérer cette notion de fidélité et de l’observer dans son contexte énergétique. Une coûtume ou une tradition, quelle qu’elle soit, repose toujours sur une logique énergétique qui conduit à la gestion des équilibres de vie. Elle est le moyen trouvé par les Anciens, puis relayé par les religions, pour donner des principes de fonctionnement à la masse de la population ne disposant pas encore d’une vision énergétique consciente des choses pour fonctionner dans un cadre stable et durable préservant les équilibres sociaux et politiques (voir article Coutumes et Rebellion à paraître).
Il ne faut donc pas rejeter une coutume sous prétexte que nous sommes dans une période de désaffection des anciennes structures. La mutation sociale tend toujours à rejeter en bloc les valeurs anciennes, pour ensuite constater que certaines avaient leur raison d’être. Les nouvelles structures alors se les réapproprient en les reformulant.
Qu’en est-il de la Fidélité ?
J’ai souvent rencontré, sur mon parcours de vie, des êtres qui prônaient ce que l’on appelle « l’union libre ». Je les voyais néanmoins réagir et souffrir lorsque c’était leur partenaire qui rencontrait une autre personne. Pourquoi ?
La notion de fidélité n’est pas un concept intellectuel. Il s’agit de la préservation d’un espace énergétique essentiel pour que le projet de vie et les projets en général puissent se matérialiser.
Dans l’article N°1 sur le Couple, j’ai défini la fonction du couple sur le plan énergétique et quels besoins fondamentaux cette structure permet de nourrir. L’Homme et la Femme (ou les deux partenaires d’un Couple homosexuel ou lesbien) ont des positionnements et des actions complémentaires et créent des apports différents dans l’acte de matérialisation. En d’autres termes, les projets émis par un Couple ne peuvent s’accomplir que par la gestion et le renforcement de cette complémentarité, même si elle s’avère de nature inconsciente.
Imaginez une bulle, bulle énergétique constituée par l’union de deux êtres.
Cette bulle génère une énergie commune qui s’amplifie progressivement et alimente le ou les projets en cours. Cette bulle a besoin d’une certaine durée pour arriver à maturité et être en mesure d’alimenter les projets de vie. Si nous souhaitons que cette bulle soit solide, capable de générer une véritable puissance de création émettant des projets significatifs, c’est-à-dire nourrissant chacun des partenaires, chacun doit se sentir en sécurité. La confiance est un des piliers de la structure du Couple. Sans elle, l’édifice est vacillant et sans cesse remis en question dans ses fondements. Le principe de la confiance repose sur la Transparence (je reviendrai sur cette notion dans un autre article).
Si pour une raison ou une autre, l’un des partenaires noue une relation avec une autre personne. Que se passe-t-il ?
Il y a apport d’une autre énergie. Cette énergie modifie les fondements sur lesquels le Couple a été construit. Sans préjuger de la nature et de la valeur de cette énergie, elle pollue le système mis en place précédemment en introduisant dans la bulle d’autres informations, un autre profil énergétique. Les données de base s’en trouvent perturbées, voire modifiées.
C’est la raison pour laquelle les Anciens ont traduit ce mécanisme par le principe de fidélité. Mariage pour renforcer la présence du Ternaire chez les deux partenaires (voir article N°4 sur la Mariage). Fidélité pour préserver la durabilité et la cohérence énergétique du système ainsi construit.
Ceci est le mécanisme vu d’un premier niveau sur le plan du cheminement de Conscience. La Fidélité est donc un élément indispensable à la pérennité de l’acte d’union et à la création en général. Elle apporte durée, stabilisation, renforcement puis amplification des énergies des deux partenaires.
Dans le contexte du retour à l’être stellaire et de la réintégration de l’énergie du 3, cela se passe de la même façon.
Nous avons vu dans les articles N°2 et N°4, que des couples pouvaient arriver à un point de leur évolution où la présence d’un troisième partenaire s’avérait incontournable.
Dans ce cas de figure, les éléments énoncées ci-dessus sont toujours en vigueur. Il ne s’agit pas d’union libre, mais bien de l’ouverture de la « bulle » du Couple à une troisième énergie et à son intégration en conscience. Cette « bulle à 3″ constitue alors un des plus fantastiques laboratoire de Conscience pour expérimenter et mettre en pratique au quotidien l’Amour inconditionnel (je reviendrai sur l’expérience du Chemin à Trois dans un autre article ».
Ainsi convient-il de restituer à cette notion, qui pourrait sembler surannée en première lecture, ses lettres de noblesse et choisir en Conscience d’être totalement fidèle à ses engagements, mais non pas en entrant dans la frustration et les non-dits (car les élans vers le 3 seront inévitables et irrépressibles), mais en partageant, en toute transparence, les mouvements intérieurs que chacun des partenaires ne manquera pas de vivre intérieurement.
Merci à vous de votre attention.
Sarlat, le 7 novembre 2011, 12h19
ORDINATEUR QUANTIQUE, UNE HYPOTHESE DE LANGAGE
Publié par Daniel Briez BLOG dans Daniel Briez, SCIENCE DE SYNTHESE le 7 novembre 2011
Avis aux mathématiciens et chercheurs de tous ordres
L’idée est depuis longtemps présente dans l’inconscient de l’humanité d’une intelligence artificielle (IA). L’ordinateur préfigure depuis trente ans ce que cela pourrait être. Pourtant depuis quelques années, nous savons que le système actuel est limité par définition.
L’ordinateur organique (stockage des données dans des cellules remplaçant le silicium) n’arrive pas à voir le jour car les chercheurs dans ce domaine ont d’ores et déjà réussi à stocker des données dans ce support, mais ils sont dans une impasse : la stabilisation des couches de stockage entre elles.
Alors voici un cheminement de pensée qu’ils ont sûrement déjà eu, mais sait-on jamais !!!
L’intelligence de l’Homme repose sur l’utilisation de son corps cellulaire en temps que véhicule opératif…
Son corps cellulaire est ce qui lui permet de réfléchir et de percevoir…
L’idée qu’il a de développer un système artificiel à son image a un sens…
Sans cela, il n’y penserai même pas…
Etablissons alors un parallèle entre ce système artificiel et notre fonctionnement cellulaire, si nous voulons créer un système similaire au nôtre…
J’ai donc une piste de réflexion à proposer.
Et si c’était le langage binaire (0,1) utilisé en informatique qui était à remettre en question…
Et si la solution était dans un langage ternaire (0, 1 et le symbole de l’Infini – 8 couché)…
Le ternaire permettant aux couches d’information de s’inter-relier et de se stabiliser…
Je ne suis pas mathématicien. Ma perception des choses n’est qu’énergétique.
Mais dans la mesure où le corps humain utilise la structure ternaire pour sa partition cellulaire…
dans la mesure où l’intelligence humaine repose sur le développement permanent de ses multi-couches, inter-reliées entre elles…
dans la mesure où la conscience humaine tend à retrouver le ternaire dans sa trajectoire d’évolution…
dans la mesure où…
… …
Je pense que tout est possible. Je laisse à ceux qui sont bien plus compétents que moi en la matière le soin de développer cette hypothèse. Peut-être aurais-je concouru, dans les idées un peu folles qui me traversent l’esprit, à les éveiller une ou des pistes de réflexion ?
Sarlat, le 6 novembre 2011, 11h07
REPONSES A LA TRIADE
Publié par Daniel Briez BLOG dans Codes identitaires, Energies et Matérialisation, Daniel Briez, HUMANITÉ, SCIENCE DE SYNTHESE le 6 novembre 2011
Après la question posée par M. Van der Elst J. sur l’article LA TRIADE OU LA TRINITE NOUVELLE/ANCIENNE STRUCTURE DE CONSCIENCE, il me semble important de publier en article sa question et ma réponse qui vient compléter ainsi l’article.
question de Mr Van der Elst J. Envoyé le 04/11/2011
Voilà, comme par « Hasard », une réponse à mon questionnement en tant qu’homme, mais qui remonte la réflexion dans la structure de l’Univers plutôt que de la maintenir dans l’émotionnel. Merci beaucoup.
On entend, ces derniers temps, beaucoup parler des amours plurielles qui, je suppose, reflètent le même processus.
Ici, vous ne parlez que de l’homme (la femme apparaît en filigrane)… se pourrait-il cependant que la femme éprouve aussi le besoin d’un deuxième homme pour appuyer un processus énergétique ?
Dans le cas de couples homosexuels, l’un ou l’autre jouant le rôle de femme et d’homme, se peut-il quand même que ce soit celui dans le rôle de la femme qui ait ce besoin ?
Je vous rajoute des questions . Merci déjà pour cet article.
Merci pour vos questions. Je vais bien évidemment vous répondre dans les limites de ma « vision ». Ces propos n’engagent que moi.
Je ne crois pas un seul instant aux « relations plurielles ». J’ai même le sentiment qu’elles sont, elles aussi, encore un moyen que crée l’ego pour escamoter l’Essentiel.
La recherche du 3 repose sur une réflexion consciente :
– au préalable d’abord en localisant les points de tension du couple et en comprenant la nature du 3. Cela se fait très en amont d’une nouvelle rencontre. La nouvelle rencontre n’est que l’aboutissement d’un profond travail de maturation où elle s’impose comme un paramètre indispensable de l’évolution du 2.
– ensuite, l’embryon du 3 se pose alors par la rencontre, mais elle n’est que le point de départ d’un cheminement où les trois partenaires font l’expérience matérielle de l’amour inconditionnel. Cela n’est jamais simple car au-delà des « bagages » de chacun, la charge de l’inconscient collectif d’une part et de l’environnement social d’autre part est terrible. Si le préalable n’a pas été suffisamment maturé, on aboutit obligatoirement à l’échec.
La relation plurielle n’est donc pas de même nature. Elle est une fuite en avant, aussi insatisfaisante pour l’être profond que le 2.
La fidélité, qu’elle soit au 2 ou au 3 est donc essentielle.
Lorsque je parle de l’homme dans mes articles, je me réfère la plupart du temps, par facilité sémantique, à l’humain en général. Je devrais plutôt utilisé l’Homme. Pourtant l’homme est plus susceptible d’entrer dans ce processus, car il possède moins que la femme de possibilités de substitution à ce « manque ».
Dans le cas de couples homosexuels ou lesbiens, le processus est le même si les rôles sont bien marqués. Je n’ai malheureusement pas cette expérience de vie donc il m’est délicat d’en parler. Je peux simplement vous dire ce que j’ai pu observer. Il est clair tout d’abord que je suis sans tabou en la matière. L’axe hétérosexuel est celui qui me correspond dans cette vie.
Pourtant dans ce que je vois autour de moi, mon sentiment est que les « rôles » ne sont habituellement pas totalement « marqués ». Et cela n’a rien à voir avec la sexualité. Je pense donc que chaque partenaire a tendance à passer d’une énergie à l’autre. Ce qui n’est pas simple, évidemment, et peut générer des difficultés émotionnelles, des interrogations, des culpabilités. A moins que chacun soit conscient de cette « alternance ».
Comment la gérer ensuite… Mystère…
Peut-être pourrez-vous apporter vos propres axes de réflexions à mes lecteurs ? Votre sentiment est le bienvenu.
Un grand merci pour la conscience de vos questions.
Daniel Briez
LE JUGEMENT, MIROIR DE SOI-MEME
Publié par Daniel Briez BLOG dans Codes identitaires, Energies et Matérialisation, Daniel Briez, SCIENCE DE SYNTHESE le 3 novembre 2011
Cet article fait partie intégrante d’une série de 9 articles parus ou à paraitre :
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1- Le couple
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2 – La triade
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3 – Le jugement
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4 – Le mariage
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5 – La fidélité
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6 – Le divorce
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7 – Les enfants du divorce
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8 – La transparence
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9 – coutumes et rebellions
Le monde est ainsi fait qu’il nous propose à chaque instant de nous révéler ce que nous sommes.
La loi de résonance apporte l’immense plaisir d’aimanter (du verbe aimer) les choses, les êtres et les évènements qui sont dans la même résonance que nous, pour nous montrer des aspects de nous-mêmes que nous ne voulons pas ou ne savons pas regarder.
Je voudrais ainsi mettre en exergue un rapport à l’environnement qui est présent chez presque chacun d’entre nous : le jugement que nous portons sur les choses ou les personnes.
Nous rencontrons régulièrement dans notre vie quotidienne des êtres ou des évènements avec lesquels nous ne nous sentons pas en accord. Cela est normal puisque la nature-même de ces points de tension est de permettre à notre conscience de faire des expériences et d’évoluer sur sa propre trajectoire.
Nous pouvons analyser nos réactions selon deux axes principaux, selon le focal de conscience que nous utilisons :
– nous pensons que ces êtres ou ces événements ne correspondent pas à nos codes intérieurs, et nous les écartons.
– ces êtres ou ces évènements nous dérangent ou nous choquent, et nous savons que nous avons quelque chose à comprendre à leur contact.
Observons la première attitude.
Est-il possible de rencontrer quelque chose ou quelqu’un qui ne corresponde pas à nos codes intérieurs? Définissons la notion de codes intérieurs.
Les codes intérieurs sont constitués des fréquences génétiques, animiques, luminiques et stellaires que nous avons choisi et formés à notre naissance dans notre corps humanoïde. Ils constituent les éléments qui caractérisent notre expérience d’incarnation dans sa spécificité.
Si nous nous référons à la Loi de Résonance ou d’Attraction, vous comprenez aisément que rien ne peut se porter à notre rencontre sans que nous soyons, sur le plan codal, en résonance avec tout ou partie de ce qui le constitue. L’attitude qui consiste à dire que les choses ne nous correspondent pas et que nous ne sommes pas concernés est donc erronée.
Si notre attitude était juste, nous ne nous porterions pas à la rencontre de cette résonance, quelle qu’elle soit. Elle passerait sa route et nous ne la verrions pas, comme des milliards d’autres informations, personnes ou évènements qui nous échappent complètement à chaque instant, tout simplement parce qu’elles n’ont aucun rapport, direct ou indirect avec nous.
Nous ne pouvons donc jamais dire que quelque chose ne nous correspond pas.
Bien sur, nous pouvons le dire dans l’exercice de notre libre-arbitre. Mais, dans tous les cas, temps qu’elle n’est pas comprise, cette résonance se représente obligatoirement à nous, puisqu’elle est porteuse d’un sens que nous n’avons pas compris ou que nous n’avons pas voulu regarder.
La deuxième attitude correspond à un positionnement plus responsable et plus conscient face à la vie. Cette attitude nait de l’intégration de la Loi d’Attraction. Nous savons que rien ne se produit par hasard et que chaque chose nous renvoie à nous-mêmes, notamment celles qui nous dérangent.
C’est la mise en oeuvre de cet aspect sur laquelle je veux attirer votre attention, aujourd’hui.
Imaginez que vous soyez face à une situation qui vous dérange et qui choque profondément vos convictions et vos valeurs.
Prenons l’exemple d’un couple d’amis très proches dont le mari noue une relation avec une autre femme. Nous sommes dans un schéma de société archétypal qui nous renvoie à l’énergie du 3.
Face à cette situation, nous avons deux attitudes possibles:
1) Nous pouvons portez un jugement rédhibitoire sur cet homme en estimant qu’il ne respecte pas ses engagements. Nous ne nous préoccupons pas des motivations de chacun (les trois acteurs de cette situation). Nous ne cherchons pas à connaître l’histoire de chacun dans ces évènements, leurs positions respectives, ni comment chacun de ces acteurs peut vivre cette nouvelle structure de vie, ni ce qu’ils ont pu échanger entre eux.
Nous faisons une simple lecture de cette situation, à travers le focal sociétal du couple et de la maitresse. Nous restons bloqués dans nos visions personnelles et/ou croyances philosophiques, familiales, sociétales ou religieuses. Et si nous nous sentons particulièrement choqués, nous ne regardons pas à quoi cela nous renvoie en nous-même.
Il est probable que nous portons l’un de ces scénarii en nous :
– Nous avons pu souffrir dans notre trajectoire de vie, soit nous-même, soit au niveau de nos parents, d’une situation analogue basée sur le manque de clarté et le mensonge.
– Nous portons une frustration inavouée pour avoir désiré vivre une relation parallèle à notre couple et ne pas nous être autorisé à le faire.
– Nous sommes porteurs d’une croyance philosophique ou religieuse qui nous interdit de vivre une relation à trois.
– D’autres hypothèses peuvent s’émettre, mais mon propos n’est pas d’être exhaustif.
Ce qui est certain, et nous le ressentons dans notre corps et nos émotions, c’est que l’information nous percute. Nous sentons une tension en nous. Une colère, une angoisse ou une agressivité monte en nous. Nous ne cherchons pas à connaître les véritables tenants et aboutissements de cette situation. Nous jugeons et nous rejetons.
Ceci est l’énergie du jugement dans tout son déséquilibre.
2) Nous pouvons simplement recevoir l’information. Nous sentons qu’elle nous secoue. Nous sentons monter une colère en nous. Sachant qu’il s’agit d’un mécanisme-miroir, nous ne prenons pas de positions hâtives dictées par le plan émotionnel et mental. Nous nous plaçons dans l’observation de nous-même. Peut-être ne comprenons-nous pas ce que nous avons à regarder face à cette situation. Mais nous restons dans un statut-quo. Nous réservons nos conclusions et laissons l’énergie faire son chemin en nous jusqu’à ce qu’elle nous révèle ce que nous avons à comprendre.
Il va sans dire que seule la deuxième attitude est constructive et formatrice. Elle nous révèle quelque chose à nous-même. Nous permet de localiser des manques, des frustrations, des systèmes de croyance ou des chocs que nous n’avions pas identifié jusqu’à présent et nous permet de mieux comprendre l’Autre, ou des aspects de la vie dont nous n’avions même pas conscience.
Gardons nous donc bien de juger et si cela se produit,
utilisons ce déséquilibre comme moyen de cheminement de notre conscience.
Sarlat, le 26 Octobre 2011, 21h56
LA TRIADE OU LA TRINITE NOUVELLE/ANCIENNE STRUCTURE DE CONSCIENCE
Publié par Daniel Briez BLOG dans Codes identitaires, Energies et Matérialisation, Daniel Briez, SCIENCE DE SYNTHESE le 2 novembre 2011
Cet article fait partie intégrante d’une série de 6 articles parus ou à paraitre :
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1- Le couple
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2 – La triade
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3 – Le jugement
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4 – Le mariage
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5 – Le divorce
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6 – Les enfants du divorce
La lecture préalable de l’article « Le couple, organe de transfert et de mutation des énergies stellaires et terrestres » est impérative à la compréhension de l’article suivant. Il ne peut être compris que dans ce contexte.
Cet article est le n°2/6 de la série Codes identitaires, Energies et Matérialisation. Il doit être lu en préalable des articles sur le Mariage et le Divorce afin que le lecteur puisse avoir une vision générale et complète des énergies mises en oeuvre par les processus de matérialisation.
Dans l’article sur le Couple, nous avons observé comment l’homme porte en action la convection des énergies stellaires et terrestres pour alimenter en énergie ses actions.
Nous avons vu également que sans la femme, il ne peut réellement faire aboutir, d’une manière globale et complète, ses actions, s’il n’est pas inscrit dans une relation de couple; en d’autres termes, si la femme n’est pas présente à ses côtés pour catalyser ses énergies, les mettre en terre à travers sa propre capacité de matérialisation pour leur donner corps, il ne peut réellement donner corps à ses projets.
Je voudrais maintenant revenir sur les origines de l’Homme, et notamment la construction énergétique et biologique du corps physique. La biologie cellulaire a mis en évidence (et elle l’a photographié) que la partition cellulaire se produisait par la mise en mouvement d’une forme géométrique tétraèdrique, cette structure étant celle qu’utilisent les cellules-souche pour produire d’autres cellules.
En marge de cet article, un paradoxe qui mérite réflexion. La biologie a démontré que les cellules-souche sont immortelles. A tel point qu’on les utilisent depuis quelques années, en laboratoire pour produire d’autres cellules qui servent à fabriquer des vaccins et autres substances. Pourquoi alors les cellules qu’elles produisent pour notre corps ne sont pas immortelles? Bon sujet de réflexion sur lequel nous reviendrons ultérieurement…
La structure tétraèdrique de la partition cellulaire représente la résonance cellulaire sur laquelle nous sommes construits. Elle est l’énergie du 3.
A l’origine de la race humaine terrestre, l’être humain stellaire (humanoïde originel) est parvenu sur la Terre par le biais de son « Corps de Lumière » (référence biblique). Je préfère utiliser le terme hébraïque « Merkabah ». Dès son apparition sur Terre, la structure ternaire de l’humanoïde stellaire s’est révélée mal adaptée à la fréquence de la planète Terre. C’est ainsi qu’elle a été transformé en structure quaternaire (4), au moment de la fondation de la civilisation égyptienne (pyramides), afin de permettre à l’Homme de définitivement s’incarner sur cette planète et d’acquérir un mental individualisé. Cela lui a permis d’entrer dans une conscience individuelle de sa nature terrestre et de mieux remplir son rôle: poser la Conscience au sein de la Matière. Ce n’est qu’à ce prix qu’il a pu s’inscrire dans une conscience terrestre et individualisée.
Malheureusement, le prix à payer a été d’oublier son origine stellaire.
L’empreinte énergétique du 3 est néanmoins demeurée, ce d’autant plus que la structure de partition cellulaire est restée la même.
Cette réalité énergétique et biologique de la structure tétraèdrique pousse l’humain vers le 3, consciemment ou inconsciemment.
A mon sens, il ne faut pas chercher plus loin la raison pour laquelle toutes les grandes traditions religieuses sont basées sur le 3, sur la Trinité ou la Triade (Père/ Fils/Saint Esprit, Shiva/ Shakti/ Vishnou, etc.).
Toutes les traditions énoncent que nous ne pouvons atteindre l’Eveil (le Paradis, Le Nirvana, l’Illumination, etc.) sans la réintégration du 3, autrement dit la Trinité.
Temps que nous ne retrouvons pas la structure du 3 en mutant le 4, nous ne pouvons retrouver notre état d’être stellaire et restons incomplet.
C’est cette « urgence » du retour à l’Unité qui nous pousse vers le 3.
Je souhaite ainsi attirer l’attention du lecteur sur un phénomène de société qui pourrait paraître, en première lecture, complètement décalé ou polémiste. Elle est néanmoins essentielle et pose un autre focal sur un phénomène pour lequel la société possède encore de forts préjugés, et qui, pourtant a toujours été partie intégrante du rapport entre l’Homme et la Femme.
Je demande au lecteur de vraiment poser un temps de réflexion sur les lignes qui suivent sans entrer dans ses systèmes de croyance ou ses tabous sociétaux…
Cet article doit impérativement être lu après la lecture préalable de celui intitulé « Le Couple, organe de transfert et de mutation des énergies terrestres et stellaires. Il ne peut réellement être compris que dans ce contexte.
Il a toujours été dit que derrière tout homme important sur la planète, tout homme jouant un rôle transformateur sur les plans social, économique ou collectif, se tient une femme. J’ai tenté de démontrer dans mon article sur « Le Couple, … » que ce schéma énergétique était incontournable pour réaliser une matérialisation à partir du moment où elle nécessitait une puissante énergie et avait trait au collectif.
Pour aller jusqu’au bout de ce raisonnement, il faut parler de la structure conjugale à 3. Il est extrêmement fréquent dans notre société, et cela a pratiquement toujours été dans toutes les cultures, tous les temps et toutes les civilisations que l’homme installé en couple développe, à un moment donné de la trajectoire d’évolution du couple, une relation avec une deuxième femme. Il serait sain de véritablement s’interroger sur la raison profonde qui incite un homme installé avec une femme depuis de nombreuses années et souvent heureux, à chercher une autre partenaire, alors qu’il sait qu’il a toutes chances de générer un conflit majeur et d’aboutir à une rupture de sa structure de vie. Bien des hypothèses ont été émises : l’homme est volage (facile…), l’homme est versatile (non…), l’homme est un prédateur (surement pas dans ces circonstances qui sont celles de l’amour…), etc.
En fait aucune explication n’est réellement recevable et ne répond à l’universalité du phénomène.
J’ai une autre hypothèse à vous proposer.
Depuis des millénaires, la présence du 3 dans notre structure énergétique a été occultée. Les religions, connaissant la structure magique et la puissance de matérialisation et de conscience du 3 n’ont jamais eu aucun intérêt matériel (elle perdrait leur fonds de commerce) à ce que leurs croyants accèdent au 3, et par ce biais, à l’Illumination ou au Paradis sur Terre. On a toujours voulu faire croire que cet état de conscience et cet état énergétique ne pouvaient être accessibles dans une réalité incarnée.
Or, quand les besoins d’un homme deviennent trop puissants sur le plan de la réalisation matérielle et énergétique des choses, la femme qui l’accompagne ne peut plus, physiquement et énergétiquement parlant, muter la charge qui doit être mise en terre. Elle s’épuise et, à un moment donné, risque de rompre sur le plan physique (maladie, déséquilibre mental, dépression, épuisement). Cela a pour conséquence, d’une manière très naturelle mais le plus souvent totalement inconsciente, pour l’homme, de chercher l’appui d’une autre femme.
Deux solutions.
La première : la mise en place de l’archétype social couple/amant ou maitresse, avec tous les désordres sociaux et émotionnels que cela crée (colère, mensonge, trahison, frustration, déception, etc.). Il s’agit d’une relation de conscience de premier niveau par laquelle l’homme répond à ses pulsions inconscientes, sans être capable d’en analyser les mécanismes. Il s’ensuit chez lui une culpabilité profonde et un manque total de transparence. Il est néanmoins poussé dans cette direction pour une force intérieure et se voit obligé d’avancer dans cette direction. L’amour est exclu de ce niveau même si les arguments développés par l’homme inconscient tournent toujours autour de l’amour.
La seconde : la transparence générée par l’amour que l’homme se porte en tout premier lieu à lui-même, et par voie de résonance, à sa femme légitime. L’homme est conscient du besoin énergétique qu’il ressent et de ce que cela lui demande, et demande à la relation de couple. Ils savent, la plupart du temps, à l’avance, qu’une autre femme va entrer dans le champ énergétique de leur couple. Ils en parlent et explorent tous les mouvements émotionnels et mentaux que cela enclenche ou enclenchera au moment opportun.
Deux possibilités dans ce mouvement :
– Soit la puissance d’amour entre les deux est suffisante et ils dépassent les attachements émotionnels habituellement en place. Il faut noter que ce travail de détachement est rendu difficile par le poids de la charge collective générée par les archétypes du couple et de l’adultère, même si la notion d’adultère n’est absolument pas à mettre en lien avec ce schéma. Cette démarche permet de véritablement comprendre la nature de ce qu’est le détachement, constitué d’un amour profond entre les êtres, détaché des empreintes émotionnelles.
– Soit les empreintes sociétales ou émotionnelles sont trop importantes et le couple aboutira, à terme, à une rupture car la structure énergétique en place ne correspondra plus aux besoins d’évolution des deux êtres.
Dans la première possibilité, la relation à 3 peut s’établir. Elle peut être sexuelle, mais elle ne l’est pas obligatoirement. La dimension sexuelle amplifie considérablement l’apport énergétique mais elle doit se poser naturellement, sans interférence du mental, si elle s’avère nécessaire. C’est un mouvement naturel des corps qui s’appellent.
La relation sur laquelle repose ce mécanisme, est mentalement et émotionnellement profondément comprise par les 3 acteurs. Elle demande un profond amour circulant entre les trois acteurs de cette triade, un excellent niveau de communication, un profond respect de l’autre et un profond détachement émotionnel.
Mon sentiment est que c’est dans ce mécanisme qu’est né la polygamie présente dans la culture musulmane qui constitue une belle manifestation de sagesse. Cela nous donne également une autre compréhension de la présence des harems pour les Rois ou Pharaons, ou de la multiplicité des partenaires pour nos Rois et nos dirigeants. Cela explique l’attraction du 3 chez l’homme.
Si nous portons notre réflexion plus loin, nous perdons alors toutes les culpabilités et les non-dits que nous avons pu vivre dans notre vie d’adulte lié à cet appel, que nous soyons homme ou femme. La compréhension de ce schéma constructeur élimine la principale source de souffrance dans le Couple. Autant dire que dans cette perspective, la notion d’adultère est un non-sens.
Mais attention, la Triade demande un parfait alignement, un immense respect et amour de l’Autre et des Autres, un haut niveau de conscience, et une capacité de remise en question de soi-même permanente. Il est exigeante à mettre en place et à péréniser sur une longue durée.
Article commencé le le 27 octobre, 16h09 et terminé le 1er novembre 2011, 12h14 pendant Congrès d’Anglet sur Handicap et médecine quantique
Mode d’emploi de lecture du Blog de Daniel Briez
Publié par Daniel Briez BLOG dans CHANNELING, CHROMOTEM, CHRONO CLASSEUR, CRISTAUX & COULEURS, CRISTAUX & SANTÉ, Daniel Briez, HUMANITÉ, HUMEUR, PARFUMS DE COULEUR, PUBLICATIONS, SCIENCE DE SYNTHESE, STAGE FORMATION VOYAGE le 20 octobre 2011
A la suite d’un certain nombre d’observations de lecteurs que je rencontre au fil des salons en France et à l’étranger, j’ai pu observer qu’il me fallait faire une mise au point sur le positionnement à adopter par rapport à la lecture de mes textes, notamment ceux qui concernent les rubriques Humanité, Science de Synthèse et tout ce qui touche aux domaines énergétiques ou à l’observation des champs de conscience dans mon travail.
Le travail que je fais sur le Verbe est extrêmement précis. Chaque texte comporte des notions énergétiques précises qui, la plupart du temps, diffèrent des schémas de pensée habituellement en vigueur. C’est ainsi que certaines notions peuvent paraître partisanes, ou irrecevables, si le lecteur se contente d’une « lecture en surface » des textes.
Ainsi, je vous recommande l’attitude suivante :
Lorsque vous lisez un texte, prenez le temps de le lire.
Laissez les notions qui y sont mentionnées vous pénétrer sans tenter de les rattacher à un système de croyances, à une perception ou une opinion que vous pensez avoir.
Contentez-vous de prendre acte de ces notions et tentez de visualiser les mouvements énergétiques qu’elles produisent.
Donnez-vous ensuite un temps de réflexion en comparant ces informations avec les schémas ou croyances internes que vous possédez.
Faites-vous ainsi votre opinion sans laisser votre mental interférer sur ces données.
Ce qui se passe lorsqu’on fait une lecture superficielle de ce type de textes se déroule de la façon suivante :
Vous lisez une phrase qui est différente de votre système de croyances ou de vos expériences personnelles.
Votre mental se sent alors « en danger ».
Il zappe alors l’information et maintient votre attention en surface, ou vous fait comprendre autre chose que ce qui est écrit.
Vous aboutissez ainsi à une opinion qui n’a pas réellement pris en compte ces nouvelles données.
Je vous souhaite une bonne lecture et un immense merci pour votre soutien et votre fidélité.
Quelque part sur l’autoroute entre Paris et Sarlat, le 18 Octobre 2011, 11h16
LE COUPLE, ORGANE DE MUTATION ET DE TRANSFERT DES ENERGIES STELLAIRES ET TERRESTRES
Publié par Daniel Briez BLOG dans Daniel Briez, HUMANITÉ, HUMEUR, SCIENCE DE SYNTHESE le 17 octobre 2011
Les éléments que j’énonce dans ce texte, se placent exclusivement dans la perspective énergétique et vibratoire des transferts et mutations énergétiques. Mon propos n’est pas de polémiquer sur la place de l’homme ou de la femme sur notre terre. Il est clair que le débat est important et que deux mille ans de négation du rôle de la femme dans notre société n’ont pas créé un climat serein permettant d’observer le rôle de chacun sur cette terre. Néanmoins, il me semble important de définir la trame d’échanges des énergies afin que chacun puisse se situer dans cette démarche et puisse, peut-être, mieux comprendre son positionnement au sein du couple. Ma tentative est de modestement donner une vision énergétique des mécanismes d’échange, sans entrer dans les débats sociétaux de la place de l’homme et de la femme.
Le couple constitue un des plus formidable outil de mutation énergétique qui soit. Composé, par définition, d’un homme et d’une femme, il représente l’aboutissement naturel d’une démarche de recherche intense vers une complémentarité vers laquelle nous tendons, du moins pour le plus grand nombre. La recherche du partenaire de vie est complètement sous-tendue par les mécanismes énergétiques définis ci-après. De plus, il est difficile de maintenir un axe défini, stable et de longue durée, dans les mouvements énergétiques et émotionnels que génère l’union d’un homme et d’une femme. Au-delà des structures archétypales, ces mouvements sont soumis à l’influence de notre environnement, aux passés antérieurs et évènementiels des deux parties du couple, et à la vision que chacun possède de lui-même.
Mais d’abord, qu’est-ce l’homme et la femme représentent sur le plan énergétique ?
Dans cette tentative de définition, je m’en tiendrais à une vision archétypale afin de ne pas entrer dans les débats polémistes sur ce sujet.
Sur le plan fréquentiel, l’homme constitue un point d’émission, de réception et de catalysation des énergies luminiques et terrestres sur cette planète. Cela a pour effet de lui procurer un puissant potentiel de créativité et une force de matérialisation qui fait de lui, sur le plan des archétypes, le pourvoyeur des ressources de la cellule familiale et la plus puissante force d’action de cette terre (d’ailleurs, c’est la raison pour laquelle on peut considérer l’homme comme le plus grand prédateur de la planète).
Ses facultés de synthèse sont plus développées que chez la femme. Il est plus analytique qu’intuitif et possède d’importantes capacités de conceptualisation.
Sur le plan cosmique ou stellaire, il est ainsi étroitement en contact avec les énergies des autres plans et sert de vecteur d’introduction des énergies de ces plans dans la matérialité terrestre. C’est pour cela qu’il y a plus d’inventeurs homme que femme, dans la mesure où l’homme possède une plus grande capacité à relier des concepts issus d’autres plans de matérialité à la réalité terrestre d’Ici et Maintenant.
Malheureusement sa capacité de matérialisation, au sein du plan terrestre, est limitée du fait de sa faiblesse patente sur le plan intuitif. L’homme possède une part intuitive qui lui permet de développer une certaine sensibilité. C’est cette part, issue de l’expérience relationnelle avec sa mère, qui lui permet d’entrer en relation et de comprendre, autant que faire ce peut, la femme. C’est également cette énergie qui le pousse à vouloir rencontrer la femme et à constituer un couple malgré les puissants barrages qui sont présents en lui quant à sa mise en place.
Cette configuration énergétique génére chez l’homme son énergie de « fonceur ». Il ne réfléchit pas vraiment. Bien sûr, il élabore ses actions, mais souvent simplement dans les grandes lignes. Lorsque sa perception est confirmée et qu’il sent en lui ce qu’il doit faire, il agit sans vraiment se poser de questions, improvise dans le présent les aspects qu’il doit mettre en oeuvre, et trace sa route. C’est d’ailleurs souvent à cause de cet aspect des choses que les évènements grincent. Le manque d’élaboration suffisante des projets crée des distorsions dans la matière qui font que les actions mises en oeuvre ne prennent pas nécessairement la direction attendue, voire même parfois aboutissent à une impasse.
En se plaçant sur dans un plan de globalisation des énergies, sur les niveaux énergétique et vibratoire, la plupart de ces états sont presque toujours inconscients.
Sur le plan fréquentiel, la femme constitue un pôle réceptif, un pôle de matérialisation, et surtout un véritable système de convection des énergies terrestres et luminiques. La comparaison avec le processus de gestation de l’enfantement est totalement appropriée.
A travers son corps physique et ses corps énergétiques, elle possède la capacité d’accueillir et de faire converger des lignes de force de différentes sources, de les catalyser, et d’en faire un pôle de création et de matérialisation.
Sa forte polarité intuitive fait qu’elle possède un puissant sens de la Réalité que, souvent, l’homme ne possède pas. Elle relie les énergies luminiques à la matière terrestre et leur permet de se matérialiser sur le plan énergétique avant qu’elles n’aboutissent à une manifestation concrète dans le quotidien.
Lorsqu’un homme canalise une énergie et apporte un projet, elle entre en gestation. Elle reçoit les énergies, incorpore tous les paramètres nécessaires, puis entre en action. Son action est réfléchie. Elle peut même être qualifiée de stratégique. Elle connait les ressorts de la matière et cela lui donne, alliée à sa puissance intuitive, une grande capacité de lecture et de création de la matière.
La femme possède également ce point d’emission et de réception des énergies luminiques et stellaires, mais dans une moindre mesure. C’est ce qui constitue sa faiblesse lorsqu’elle véhicule seule un projet.
Elle posséde les énergies de matérialisation mais la convection des énergies terrestres et luminiques est moins en phase, donc moins puissante dans la matière. Elle doit donc développer beaucoup plus d’énergie qu’un homme pour réaliser ce projet et elle perd en puissance de réalisation. Encore une fois, il ne s’agit pas là de jugement de valeur, mais bien d’une appréciation des forces énergétiques en présence.
L’assemblage des deux systèmes énergétiques que constituent l’homme et la femme représente la meilleure combinaison qui soit présente sur cette terre, pour matérialiser de nouveaux concepts ou de nombreux concepts.
L’homme canalise verticalement (réception) et horizontalement (émission et action) les énergies luminiques et stellaires. La femme reçoit ces fréquences, les » digèrent » et les met en terre. Elle permet ainsi à l’homme de les recevoir sur une fréquence plus en phase avec la planète et de les matérialiser. Si la femme est absente de cette combinaison, l’homme ne parvient qu’imparfaitement à canaliser ces fréquences. Elles ne sont alors pas suffisamment ancrées en terre pour se concrétiser puissamment et sur une grande envergure.
Si l’homme est absent, la captation des énergies des autres plans est moins puissante et s’impacte moins dans la matière, en tous cas, pas suffisamment puissamment pour réellement mettre de nouvelles choses en mouvement.
L’immense difficulté de ce schéma réside dans le fait que chacun doit être conscient de son rôle, que chacun doit rester à sa place et ne pas empiéter sur les champs énergétiques de l’autre.
Ce positionnement est terriblement compliqué par les connotations culturelles qui entachent grandement la place de l’homme et de la femme, l’un par rapport à l’autre. Tous les mécanismes de transfert qui consistent pour l’homme de préserver sa place et son espace en refusant la présence de la femme à ses côtés ainsi que sa sensibilité intérieure l’empêchent de collaborer sereinement avec sa partenaire.
Pour la femme, le fait de devoir défendre sa place par rapport à l’homme, le fait que son véritable rôle soit nié par de nombreuses cultures et que de ce fait, elle défende soit dans l’obligation de défendre sa prééminence, ce qui l’amène à briguer les mêmes fonctions que l’homme, brouille définitivement les cartes et ne permet pas à chacun de reconnaitre le rôle et la place de l’autre dans ce processus.
Il s’ensuit un vaste cafouillage qui aboutit à une totale confusion des genres et à un système de matérialisation ayant perdu son sens et ne restituant plus la véritable dimension cosmique de toutes les créations.
C’est ainsi que dans notre société, la matérialisation est devenue une course sans fin au matérialisme. Et ce matérialisme ne profite qu’à un petit nombre d’individus au détriment du plus grand nombre.
En ce qui concerne les couples homosexuels ou lesbiens, le schéma de transfert énergétique est à l’identique. Il existe une difficulté supplémentaire (mais en est-elle vraiment une) qui réside dans la nécessité de définir celui ou celle qui porte le rôle de « l’homme » et de la « femme » est essentielle. Ce n’est que dans ces conditions de clarification du rapport entre les deux partenaires que les énergies peuvent s’aligner en état d’équilibre.
En conclusion, il est temps de conscientiser ce mécanisme afin de permettre à chacun d’oeuvrer en cohérence avec ses propres aspirations et surtout en harmonie avec l’univers.
Notre planète ne pourra plus indéfiniment pallier à ces distorsions énergétiques et devra, à un moment donné, donner une secousse pour retrouver ses équilibres perturbés par les dérèglements de ses occupants.
Paris, le 16 Octobre 2011, 20h03
LA TERRE EST UN « MERDIER »
Publié par Daniel Briez BLOG dans Daniel Briez, HUMEUR le 13 octobre 2011
Depuis de nombreuses années, je m’interroge sur le sens de la présence de l’Humanité sur cette planète. L’homme a démontré depuis longtemps, les plus beaux et les plus vils aspects de sa présence sur cette terre. Lorsque l’on prend du recul par rapport aux mille évènements qui se produisent chaque jour, on peut s’interroger sur le peu de conscience qui prédomine à ses choix et surtout, on ne peut que constater l’incohérence dont il fait preuve dans ses actes, notamment ses actes fondateurs. Comme si le ferment de l’auto-destruction était inhérent à chaque individu et que, souvent, bien trop souvent, cette pulsion l’amenait à choisir la voie la plus déséquilibrée (par rapport à lui-même bien évidemment), la plus désastreuse dans ses choix quotidiens par rapport à l’accomplissement de lui-même.
Pourtant l’amour est l’énergie dominante de cette terre. Il n’est qu’à regarder de quelle façon une mère ou un père regarde son enfant pour comprendre que l’amour est omniprésent dans chaque individu. Tout être, quel qu’il soit, a reçu l’amour à un moment donné de son existence. Chaque être aspire ainsi à rencontrer l’amour dans sa vie et à en faire son énergie dominante.
Pourquoi alors tellement peu d’êtres s’avèrent capables de poser cela concrètement dans leur vie quotidienne ?
Probablement parce que nous vivons dans une société qui s’est fourvoyée dans des valeurs qui ont été instaurées pour diriger la richesse matérielle vers un tout petit nombre d’individus. Cela a commencé à travers le pouvoir politique des rois accaparant les biens matériels au profit de leur tribu. Ensuite, les religions ont suivi le même itinéraire, privilégiant le développement de leurs propres systèmes économiques pour développer un prosélytisme leur permettant d’accroitre, génération après génération, leur influence sur le pouvoir temporel. Ce mouvement a créé une immense confusion entre positionnement temporel et conscience spirituelle. A tel point que l’homme de la rue, celui qui ne connaissait pas les arcanes du pouvoir, s’est progressivement perdu dans une évaluation des choses l’amenant à entrer dans des schémas directeurs n’offrant plus la possibilité de construire une trajectoire conforme à son ressenti et surtout à son bien-être.
C’est alors que chacun est entré dans une course à la matérialité prônant l’acquisition de biens matériels comme une « religion ». Aujourd’hui, on mesure plus la réussite d’un homme à sa réalisation dans le domaine matériel que dans l’observation des valeurs morales ou spirituelles qu’il véhicule. C’est ainsi que l’Homme a créé un véritable cloaque énergétique sur cette terre.
Bien sûr, et heureusement, subsistent dans notre société des ilots de conscience. Il est vrai que ces êtres sont muselés dans leur expression. Il est fini le temps où un Jésus pouvait devenir un Christ et influencer la trajectoire d’une grande partie de l’Humanité. Si Jésus émergeait aujourd’hui parmi nous, il serait traité de doux rêveur, voire de fomenteur de secte, et très rapidement, on le ferait taire au nom de la salubrité publique.
Alors les hommes de bonne volonté de cette terre se taisent. Ils agissent dans les limites de leur sphère et attendent que l’immense majorité des êtres endormis par les illusions de nos médias s’éveillent et demandent des comptes à leurs dirigeants.
Pourtant le système ploutocratique, qui est maintenant le système dominant de notre planète, démontre grandement ses limites, ses injustices et ses non-réponses. Mais qui aujourd’hui peux s’élever contre une telle puissance ? Personne.
Alors cela se traduit, la plupart du temps, par une incapacité du plus grand nombre, et cela dans la plus parfaite bonne foi car peu d’êtres sont foncièrement pervertis, a se regarder. Tout est toujours la « faute » de l’Autre, la « faute » du système, la « faute » du patron ou de l’épouse, la « Faute ». Quand arrivera le temps où le plus grand nombre sera capable de dire: « Ma vie ne me convient pas. Elle est telle que je l’ai créée. Qu’est-ce que j’ai à comprendre pour que je puisse m’épanouir ?
Car telle est la question. La capacité de se remettre en question, dans chaque parcelle de notre vie quotidienne, chaque fois que nous sentons les choses « grincer » autour de nous, chaque fois que l’insatisfaction émerge de nos tripes. Qu’est-ce que j’ai à comprendre?
Si nous faisons cela, alors émerge la capacité inhérente en chacun d’entre nous de comprendre ce que la vie nous apporte, de comprendre que chaque évènement est porteur de conscience, de comprendre que derrière tout cela subsiste une seule et unique énergie: celle de l’amour.
Alors qu’attendons-nous?
Allons-nous laisser notre terre devenir un mouroir, ou décidons-nous d’en faire un espace de liberté et de partage reposant sur la mise en phase de ce que nous sommes avec les évènements que nous créons chaque jour?
Telle est la question que nous pose notre terre aujourd’hui.
L’AMOUR INCONDITIONNEL, AMOUR SANS CONDITION ?
Publié par Daniel Briez BLOG dans Daniel Briez, HUMEUR le 12 octobre 2011
L’AMOUR INCONDITIONNEL, AMOUR SANS CONDITION ?
Cet article m’est inspiré par ma rencontre avec le fondateur d’Infinite Love.
L’amour est le mot le plus utilisé et dont la signification est la plus dénaturée de la planète. Sous ce mot, le genre humain a regroupé toutes les aspirations au bonheur, tous les transferts et les projections d’affection, tous les refus et toutes les souffrances qu’il a fait sienne, au fil des générations.
En tout premier lieu, je voudrais définir ce que recouvre ce mot sur le plan énergétique et quantique. Tout mot est une fréquence. Si cette fréquence est correctement conceptualisée sur le plan du mental humain, elle génère une matérialisation de son état et s’implante dans la matière de notre vie courante. Si elle ne l’est pas, elle introduit des distorsions qui faussent la vision que nous avons de son énergie et instaure des systèmes de croyance qui, eux-mêmes, altéreront encore plus la fréquence en question. Ce processus n’est pas lié exclusivement à l’amour mais à toute énergie distordue par le mental humain et n’étant plus le fruit de notre pensée première.
Sur le plan énergétique, ce que l’humain appelle amour recouvre en fait l’énergie de cohésion et la trame de construction énergétique qui sous-tend toute matière. En d’autres termes, cette fréquence crée la cohésion atomique qui permet aux atomes de se coordonner pour créer une matière, que cette matière soit vivante (humains, végétaux, animaux), inerte (minéraux, planètes, étoiles) ou conçue (objets manufacturés, éléments factuels de notre vie quotidienne). En fait, aucune matière ne pourrait conserver sa cohérence et sa cohésion sans cette énergie. On est bien loin de toutes les projections affectives que l’humain a posé sur celle-ci.
L’amour est le facteur qui met en oeuvre la Loi de Résonance qui fait que toute fréquence de même nature s’attire et converge. Partant de là, elle constitue l’énergie première qui nous construit à la naissance, ne serait-ce que par l’élaboration de notre corps physique.
Si nous nous plaçons de ce simple point de vue, nous comprenons mieux que l’amour soit notre véritable ferment et qu’il nous incite à rencontrer les autres humains, porteurs de la même fréquence, et de nous rassembler. L’humain est grégaire. Il n’est pas fait pour vivre seul et c’est l’énergie-amour qui le constitue qui le pousse à aller à la rencontre des autres.
C’est ainsi que, manifestant l’énergie de rassemblement et de continuité, l’humain n’a de cesse de trouver d’autres humains lui correspondant profondément, c’est-à-dire de rencontrer l’Autre qui lui permettra, si cela est son chemin, de poursuivre l’évolution de la race en procréant d’autres humains.
Alors, il est temps pour nous de dépolluer le mot amour. Infinite Love signifie en anglais « amour infini ». Cet aphorisme pourrait être un des slogans idéaux pour dépoussiérer le mot amour et nous permettre de capter le fait qu’il n’existe aucune limite à l’amour. Si véritablement nous voulons entrer dans « l’amour infini », nous devons abandonner tous les systèmes de croyance que nous avons collé sur le mot amour.
En tout premier lieu, nous devons comprendre que nous ne pourrons jamais réaliser notre profonde aspiration à l’amour tant que nous ne nous aimerons pas nous-même sans condition.
S’aimer sans condition signifie accepter tous les aspects qui nous composent. Les plus lumineux mais aussi les plus obscurs. Chaque humain est bi-polaire par définition. Il ne peut en être autrement. La loi de création repose, sur notre terre, sur l’établissement d’une bi-polarité (ombre/lumière, masculin/féminin, jour/nuit). Sans la présence de ces deux pôles, nous ne pouvons prendre conscience de notre présence, ni de l’évolution de notre conscience. L’évolution de notre conscience repose sur des tensions internes que nous créons à travers notre trajectoire de vie et les innombrables décisions que nous prenons au quotidien. Sans ces points de tension, nous n’aurions aucun recul sur nous-même. Nous n’observerions pas notre vie et surtout ne tenterions pas d’apporter une trajectoire évolutive à ce que nous sommes et à la façon dont nous appréhendons le monde et nous-même.
Il est donc indispensable que nous aimions sans aucune restriction ce qui nous compose et que nous ne jugions aucun des aspects qui nous déterminent. Ce que nous appelons nos « défauts » constituent toujours les meilleurs leviers par lesquels nous évoluons sur le chemin de la Conscience.
Il est illusoire de prétendre aimer les autres (ce que font bien des spiritualistes), si nous ne nous aimons pas totalement sans condition.
S’aimer sans condition est aimer ses côtés obscurs comme ses aspects les plus lumineux.
Ce n’est que de ce point de départ (s’aimer soi-même sans condition) que nous pouvons commencer à aimer les autres et surtout à les regarder avec toute l’empathie que nous pouvons porter. En effet, comment juger les autres alors que nous savons qu’ils ne sont que le reflet de nous-même! Cela est le point de départ de l’amour inconditionnel qui nous mènera à l’amour infini.
Car l’amour n’a pas de limites. Dans la mesure où il est trame de toutes choses, il constitue le ferment, le lien et le trait d’union de tout ce qui existe. Il est aussi l’énergie par laquelle nous pouvons tout comprendre, accéder à la Connaissance car il constitue le langage commun à tout ce qui existe.
Alors il est temps pour nous de reconsidérer toutes les croyances que nous avons posé depuis des millénaires sur le mot amour et peut-être d’inventer un nouveau mot.
« Amour Infini » me semble un belle proposition.
Sarlat, le 11 Octobre 2011, 21h21
STEVE JOBS EST MORT, ANNIHILATION OU LIBERTE, LE CHOIX,
Publié par Daniel Briez BLOG dans CRISTAUX & SANTÉ, Daniel Briez, HUMEUR, SCIENCE DE SYNTHESE le 7 octobre 2011
ANNIHILATION OU LIBERTE, LE CHOIX
STEVE JOBS EST MORT
Steve Jobs, le fondateur et créateur d’Apple est mort. L’Histoire dira probablement de lui qu’il a été un des plus grands génies de cette planète, au même niveau que Galilée, Léonard de Vinci ou Einstein. Il a surtout été celui qui a le plus concouru à développer la liberté sur cette planète.
Pour comprendre l’extraordinaire apport de cet homme, je vous propose de vous placer dans une vision énergétique et vibratoire de son oeuvre. L’ordinateur a été la première machine utilisant le dyoxide de silicium comme support de mémoire. Il est important de savoir que chaque microprocesseur de la moindre machine qui nous entoure aujourd’hui en contient et que c’est sur ce Cristal constitue la « mémoire » de la machine.
Or, toute particule de Quartz (puisque c’est bien de cela qu’il s’agit) mémorise tout ce qu’elle rencontre, notamment les intentions (pensées) du créateur des machines qui sont construites autour de ses fonctions. Lorsque le concepteur d’une machine (l’ordinateur en l’occurrence) développe son invention et notamment son système d’exploitation dans une intention d’hégémonie, chaque nouvelle machine ou système d’exploitation reproduit ensuite est porteuse de cette énergie.
C’est ainsi que nous avons vu depuis 25 ans se développer deux visions du monde diamétralement opposée:
– celle de Bill Gates et de Windows (les PC) qui a aujourd’hui totalement envahit la planète. On ne compte plus les condamnations aux Etats-Unis ou au niveau de la C.E.E. de Windows pour entente illégale et tentative de constitution de monopole. Même si Bill Gates a tout fait ces dernières années pour se redonner une image de marque correcte en faisant don d’une partie de sa fortune à des oeuvres caritatives et en développant les actions dans ce domaine, il n’en demeure pas moins que dès le départ de l’informatique et encore aujourd’hui, Bill Gates n’a eu de cesse que son système devienne quasiment le passage obligé de tout individu et de toute industrie. Il y a grandement réussit puisque Windows constitue la quasi totalité des systèmes d’exploitation utilisé en informatique aujourd’hui. Bill Gates n’a jamais caché sa volonté de voir son système devenir le seul au monde. Par la résonance de cette volonté, la moindre des machines qu’il produit, issue de cette intention, est porteuse, par le jeu de la mémoire de ses micro-processeurs, de cette intention. Elle véhicule ainsi une énergie d’annihilation de la liberté et concourre à éteindre les libertés de l’homme sur la planète. Elle alimente la mise sous dépendance du plus grand nombre au profit exclusif d’un tout petit nombre d’individus qui n’ont aucun intérêt à ce que les choses changent. Cette intention est porteuse de l’énergie du mental et de l’ego qui constituent des fréquences purement émotionnelles et maintiennent l’homme dans une dépendance aux émotions qui freinent, voire annihilent, le développement de sa conscience.
– celle de Steve Jobs, qui, dès le départ, a toujours voulu mettre la machine au service de l’homme en trouvant des solutions qui étaient basées sur le fonctionnement intuitif de l’homme et non sur son mental. Le développement de l’intuition favorise l’accession aux dimensions supérieures de la Conscience et permettent à l’Homme de s’éveiller.
Pour les utilisateurs d’ordinateur, il n’y a qu’à comparer le nombre d’heures d’apprentissage nécessaires pour apprendre à utiliser le moindre logiciel sur PC et la facilité avec laquelle, en quelques dizaines de minutes, on accède à l’utilisation d’un Apple. Je ne parlerai pas des « bugs » programmés sur PC destinés à maintenir l’utilisateur sous dépendance, ni de la multiplication des versions qui obligent l’utilisateur à mobiliser son mental dans une seule direction, celle de l’intellect, lui ôtant ainsi la possibilité de développer la puissance de créativité de l’intuition.
Pour le bien de l’humanité, Steve Jobs a toujours refusé cette annihilation de l’homme et n’a eu de cesse de proposer au marché des machines toujours plus performantes dans leur conception et surtout basées sur un éveil de l’intuition de ses utilisateurs.
En tant qu’utilisateur d’ordinateur (j’utilise l’ordinateur depuis la création des premières machines de bureau dans les années 80), je peux témoigner de l’influence que j’ai subi, sans en comprendre le sens. J’utilise mes ordinateurs quotidiennement puisque je suis écrivain et que ces machines me servent aussi de support de développement de toutes ms activités. Ce n’est que depuis quelques mois que j’ai pris conscience de la mise sous influence que je subissais par l’usage quotidien que je faisais de mes PC.
Il y a 10 mois, séduit par l’extraordinaire facilité d’utilisation de l’Ipad, je décidais d’en acquérir un pour l’utiliser dans sa fonction nomade. Je suis en effet quelqu’un qui se déplace énormément et je souhaitais posséder une machine ultra-légère me permettant de travailler n’importe où, dans n’importe quelles circonstances. Alors que l’utilisation d’un Ipad est d’une totale simplicité, il me fallu plus de 5 mois pour arriver à faire fonctionner l’envoi des emails. Je ne compris pourquoi que lorsque je pus enfin entrer dans un fonctionnement normal, où je sentis une transformation totale de mon niveau vibratoire au moment de l’écriture. Je mis quelques mois à comprendre véritablement le sens de tout cela.
Travaillant depuis des années sur la vibration des Cristaux en Lithothérapie, je rapprochais mes sensations et mes difficultés de ma pratique du Quartz et compris progressivement que PC et Apple étaient porteurs de « codes » complètement différents qui faisaient que PC était au service d’une mise sous dépendance de l’utilisateur et Apple un système apportant la liberté à son utilisateur. Et là, (le lecteur m’aura compris) je ne parle pas d’uns interprétation symbolique, mais bien d’un état vibratoire conditionnant le fonctionnement du corps sur le plan énergétique et influençant toutes les décisions que nous pouvons prendre au quotidien. Je ne sais pas si les « codes » véhiculés par Windows ou Apple sont inscrits volontairement (cela n’est pas mon débat), mais même s’il ne s’agit que de l’émanation de ses concepteurs, l’influence est terriblement puissante et conditionne une grande partie des comportements terrestres.
Je reviens donc à la disparition de Steve Jobs. Nous perdons avec lui un des gardiens majeurs de la liberté sur cette planète. Son positionnement dans l’élaboration de ses créations et le contre-poids qu’il a su créer face à l’hégémonie de Bill Gates fait probablement de lui une des personnes les plus importantes dans l’histoire de l’Humanité.
Je souhaite (et je demande) que ses successeurs restent dans la même vision que lui, car je ne peux imaginer que son positionnement ait été fortuit. Steve Jobs savait profondément ce qu’il faisait et l’enjeu que son action représentait dans la libération de la conscience de l’homme. Nous nous devons de lui rendre un profond hommage et lui porter une extrême gratitude en tant que porteur des libertés de l’individu.
Il est mort au moment où il a probablement réussi sa mission. L’IPAD et l’Iphone sont devenus, ces quatre dernières années, incontournables et prennent de plus en plus une position dominante sur le marché. Si les successeurs de Steve Jobs gardent le cap, ces outils permettront à l’homme de se libérer véritablement. Porteurs d’une fréquence hautement lumineuse, ils faciliteront l’accession pour l’Homme à de hauts niveaux de conscience, notamment en lui permettant de communiquer sans contrainte, mais surtout en diffusant une fréquence d’éveil qui est portée par chaque machine d’Apple. Une immense gratitude pour lui et toutes nos pensées de lumière pour ses proches et ses collaborateurs.
Nantes, le 7 Octobre 2011, 3h53
ECOLE ATLANTEA ET ECOLE DES ANGES
Publié par Daniel Briez BLOG dans CHANNELING, Daniel Briez, HUMEUR, PUBLICATIONS le 7 octobre 2011
Une mise au point que m’a suggéré une des lectrices de mon Blog lors d’une rencontre sur le Salon Zen à Paris, la semaine dernière.
En post-face de mes ouvrages « La Science des Chakras »,
écrit en 1993, et « Les Anges »
, rédigé en 1996, je fais mention de deux Ecoles que j’avais créé à l’époque, l’Ecole Atlantéa et l’Ecole des Anges. Ces deux systèmes correspondaient pour moi, à l’époque, à la vision que je me faisais de la transmission et de l’enseignement. Elles ont fonctionné durant quelques années puis se sont arrêtées, pour l’une en 1996 et pour l’autre en 1998. Elles sont toujours mentionnées à la fin de mes ouvrages car il est toujours extrêment difficile d’obtenir d’un éditeur, le mien en l’occurrence, de modifier la maquette d’un livre lors de son retirage (surcoût financier de refonte de la maquette). C’est ainsi que des informations obsolètes sont mentionnées dans ces ouvrages.
Ma vision de la transmission est aujourd’hui bien différente. Je ne pense pas que les choses passent par des « écoles » ou des systèmes quelconques. Nous avons tous à trouver notre propre « école intérieure » qui repose simplement sur l’observation de la vie quotidienne et des sujets de réflexions qu’elle nous propose à chaque instant. L’objet de ce Blog est de proposer un certain nombre de pistes. Je sais, par vos nombreux témoignages, qu’il répond à cette attente.
Ces deux écoles se sont arrêtées naturellement parce que l’énergie changeait et qu’il n’était plus le temps de passer par ces vecteurs de transmission. Merci à ceux qui y ont participé. Ils m’ont aider à avancer sur ce chemin.
Nantes, le 7 Octobre 2011, 4h23
« Soyez insatiables, Soyez fous » Steve Jobs
Publié par Daniel Briez BLOG dans Daniel Briez, HUMEUR le 7 octobre 2011
voilà la traduction de tout le discours de Steve Jobs que j’ai trouvée sur le blog de Laurent de Rauglaudre
« Soyez insatiables. Soyez fous »
Le 12 juin 2005, Steve Jobs (PDG-fondateur d’Apple et de Pixar) fait aux diplômés de Stanford l’extraordinaire discours suivant. Pour ceux qui ne le connaissent pas (ce qui était mon cas jusqu’à ce matin), j’en recommande chaudement la lecture, et la diffusion : c’est une remarquable leçon de vie.
On l’a déjà diffusé sur Internet ? Bien sûr, c’est là que le correspondant qui me l’a fait découvrir l’avait lui-même trouvé. Je lui en suis très reconnaissant et donc je fais pareil : je rediffuse.
Vous trouverez ci-dessous la traduction en français.
Steve Jobs’s Stanford speech (June 2005)
Traduction en français
«C’est un honneur de me trouver parmi vous aujourd’hui et d’assister à une remise de diplômes dans une des universités les plus prestigieuses du monde. Je n’ai jamais terminé mes études supérieures. A dire vrai, je n’ai même jamais été témoin d’une remise de diplômes dans une université. Je veux vous faire partager aujourd’hui trois expériences qui ont marqué ma carrière. C’est tout. Rien d’extraordinaire. Juste trois expériences.
« Pourquoi j’ai eu raison de laisser tomber l’université »
La première concerne les incidences imprévues. J’ai abandonné mes études au Reed College au bout de six mois, mais j’y suis resté auditeur libre pendant dix-huit mois avant de laisser tomber définitivement. Pourquoi n’ai-je pas poursuivi ?
Tout a commencé avant ma naissance. Ma mère biologique était une jeune étudiante célibataire, et elle avait choisi de me confier à des parents adoptifs. Elle tenait à me voir entrer dans une famille de diplômés universitaires, et tout avait été prévu pour que je sois adopté dès ma naissance par un avocat et son épouse. Sauf que, lorsque je fis mon apparition, ils décidèrent au dernier moment qu’ils préféraient avoir une fille. Mes parents, qui étaient sur une liste d’attente, reçurent un coup de téléphone au milieu de la nuit : « Nous avons un petit garçon qui n’était pas prévu. Le voulez-vous ? » Ils répondirent : « Bien sûr. » Ma mère biologique découvrit alors que ma mère adoptive n’avait jamais eu le moindre diplôme universitaire, et que mon père n’avait jamais terminé ses études secondaires. Elle refusa de signer les documents définitifs d’adoption et ne s’y résolut que quelques mois plus tard, quand mes parents lui promirent que j’irais à l’université.
Dix-sept ans plus tard, j’entrais donc à l’université. Mais j’avais naïvement choisi un établissement presque aussi cher que Stanford, et toutes les économies de mes parents servirent à payer mes frais de scolarité. Au bout de six mois, je n’en voyais toujours pas la justification. Je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire dans la vie et je n’imaginais pas comment l’université pouvait m’aider à trouver ma voie. J’étais là en train de dépenser tout cet argent que mes parents avaient épargné leur vie durant. Je décidai donc de laisser tomber. Une décision plutôt risquée, mais rétrospectivement c’est un des meilleurs choix que j’aie jamais faits. Dès le moment où je renonçais, j’abandonnais les matières obligatoires qui m’ennuyaient pour suivre les cours qui m’intéressaient.
Tout n’était pas rose. Je n’avais pas de chambre dans un foyer, je dormais à même le sol chez des amis. Je ramassais des bouteilles de Coca-Cola pour récupérer le dépôt de 5 cents et acheter de quoi manger, et tous les dimanches soir je faisais 10 kilomètres à pied pour traverser la ville et m’offrir un bon repas au temple de Hare Krishna. Un régal. Et ce que je découvris alors, guidé par ma curiosité et mon intuition, se révéla inestimable à l’avenir. Laissez-moi vous donner un exemple : le Reed College dispensait probablement alors le meilleur enseignement de la typographie de tout le pays. Dans le campus, chaque affiche, chaque étiquette sur chaque tiroir était parfaitement calligraphiée. Parce que je n’avais pas à suivre de cours obligatoires, je décidai de m’inscrire en classe de calligraphie. C’est ainsi que j’appris tout ce qui concernait l’empattement des caractères, les espaces entre les différents groupes de lettres, les détails qui font la beauté d’une typographie. C’était un art ancré dans le passé, une subtile esthétique qui échappait à la science. J’étais fasciné.
Rien de tout cela n’était censé avoir le moindre effet pratique dans ma vie. Pourtant, dix ans plus tard, alors que nous concevions le premier Macintosh, cet acquis me revint. Et nous l’incorporâmes dans le Mac. Ce fut le premier ordinateur doté d’une typographie élégante. Si je n’avais pas suivi ces cours à l’université, le Mac ne posséderait pas une telle variété de polices de caractères ni ces espacements proportionnels. Et comme Windows s’est borné à copier le Mac, il est probable qu’aucun ordinateur personnel n’en disposerait. Si je n’avais pas laissé tomber mes études à l’université, je n’aurais jamais appris la calligraphie, et les ordinateurs personnels n’auraient peut-être pas cette richesse de caractères. Naturellement, il était impossible de prévoir ces répercussions quand j’étais à l’université. Mais elles me sont apparues évidentes dix ans plus tard.
On ne peut prévoir l’incidence qu’auront certains événements dans le futur ; c’est après coup seulement qu’apparaissent les liens. Vous pouvez seulement espérer qu’ils joueront un rôle dans votre avenir. L’essentiel est de croire en quelque chose – votre destin, votre vie, votre karma, peu importe. Cette attitude a toujours marché pour moi, et elle a régi ma vie.
« Pourquoi mon départ forcé d’Apple fut salutaire “
Ma deuxième histoire concerne la passion et l’échec. J’ai eu la chance d’aimer très tôt ce que je faisais. J’avais 20 ans lorsque Woz [Steve Wozniak, le co-fondateur d’Apple N.D.L.R.] et moi avons créé Apple dans le garage de mes parents. Nous avons ensuite travaillé dur et, dix ans plus tard, Apple était une société de plus de 4 000 employés dont le chiffre d’affaires atteignait 2 milliards de dollars. Nous venions de lancer un an plus tôt notre plus belle création, le Macintosh, et je venais d’avoir 30 ans.
C’est alors que je fus viré. Comment peut-on vous virer d’une société que vous avez créée ? C’est bien simple, Apple ayant pris de l’importance, nous avons engagé quelqu’un qui me semblait avoir les compétences nécessaires pour diriger l’entreprise à mes côtés et, pendant la première année, tout se passa bien. Puis nos visions ont divergé, et nous nous sommes brouillés. Le conseil d’administration s’est rangé de son côté. C’est ainsi qu’à 30 ans je me suis retrouvé sur le pavé. Viré avec perte et fracas. La raison d’être de ma vie n’existait plus. J’étais en miettes.
Je restais plusieurs mois sans savoir quoi faire. J’avais l’impression d’avoir trahi la génération qui m’avait précédé – d’avoir laissé tomber le témoin au moment où on me le passait. C’était un échec public, et je songeais même à fuir la Silicon Valley. Puis j’ai peu à peu compris une chose – j’aimais toujours ce que je faisais. Ce qui m’était arrivé chez Apple n’y changeait rien. J’avais été éconduit, mais j’étais toujours amoureux. J’ai alors décidé de repartir de zéro.
Je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite, mais mon départ forcé d’Apple fut salutaire. Le poids du succès fit place à la légèreté du débutant, à une vision moins assurée des choses. Une liberté grâce à laquelle je connus l’une des périodes les plus créatives de ma vie.
Pendant les cinq années qui suivirent, j’ai créé une société appelée NeXT et une autre appelée Pixar, et je suis tombé amoureux d’une femme exceptionnelle qui est devenue mon épouse. Pixar, qui allait bientôt produire le premier film d’animation en trois dimensions, Toy Story , est aujourd’hui la première entreprise mondiale utilisant cette technique. Par un remarquable concours de circonstances, Apple a acheté NeXT, je suis retourné chez Apple, et la technologie que nous avions développée chez NeXT est aujourd’hui la clé de la renaissance d’Apple. Et Laurene et moi avons fondé une famille merveilleuse.
Tout cela ne serait pas arrivé si je n’avais pas été viré d’Apple. La potion fut horriblement amère, mais je suppose que le patient en avait besoin. Parfois, la vie vous flanque un bon coup sur la tête. Ne vous laissez pas abattre. Je suis convaincu que c’est mon amour pour ce que je faisais qui m’a permis de continuer. Il faut savoir découvrir ce que l’on aime et qui l’on aime. Le travail occupe une grande partie de l’existence, et la seule manière d’être pleinement satisfait est d’apprécier ce que l’on fait. Sinon, continuez à chercher. Ne baissez pas les bras. C’est comme en amour, vous saurez quand vous aurez trouvé. Et toute relation réussie s’améliore avec le temps. Alors, continuez à chercher jusqu’à ce que vous trouviez.
« Pourquoi la mort est la meilleure chose de la vie »
Ma troisième histoire concerne la mort. A l’âge de 17 ans, j’ai lu une citation qui disait à peu près ceci : « Si vous vivez chaque jour comme s’il était le dernier, vous finirez un jour par avoir raison. » Elle m’est restée en mémoire et, depuis, pendant les trente-trois années écoulées, je me suis regardé dans la gla-ce le matin en me disant : « Si aujourd’hui était le dernier jour de ma vie, est-ce que j’aimerais faire ce que je vais faire tout à l’heure ? » Et si la réponse est non pendant plusieurs jours à la file, je sais que j’ai besoin de changement.
Avoir en tête que je peux mourir bientôt est ce que j’ai découvert de plus efficace pour m’aider à prendre des décisions importantes. Parce que presque tout – tout ce que l’on attend de l’extérieur, nos vanités et nos fiertés, nos peurs de l’échec – s’efface devant la mort, ne laissant que l’essentiel. Se souvenir que la mort viendra un jour est la meilleure façon d’éviter le piège qui consiste à croire que l’on a quelque chose à perdre. On est déjà nu. Il n’y a aucune raison de ne pas suivre son cœur.Whole Earth Catalog
Il y a un an environ, on découvrait que j’avais un cancer. A 7 heures du matin, le scanner montrait que j’étais atteint d’une tumeur au pancréas. Je ne savais même pas ce qu’était le pancréas. Les médecins m’annoncèrent que c’était un cancer probablement incurable, et que j’en avais au maximum pour six mois. Mon docteur me conseilla de rentrer chez moi et de mettre mes affaires en ordre, ce qui signifie : « Préparez-vous à mourir. » Ce qui signifie dire à ses enfants en quelques mois tout ce que vous pensiez leur dire pendant les dix prochaines années. Ce qui signifie essayer de faciliter les choses pour votre famille. En bref, faire vos adieux.
J’ai vécu avec ce diagnostic pendant toute la journée. Plus tard dans la soirée, on m’a fait une biopsie, introduit un endoscope dans le pancréas en passant par l’estomac et l’intestin. J’étais inconscient, mais ma femme, qui était présente, m’a raconté qu’en examinant le prélèvement au microscope, les médecins se sont mis à pleurer, car j’avais une forme très rare de cancer du pancréas, guérissable par la chirurgie. On m’a opéré et je vais bien.
Ce fut mon seul contact avec la mort, et j’espère qu’il le restera pendant encore quelques dizaines d’années. Après cette expérience, je peux vous le dire avec plus de certitude que lorsque la mort n’était pour moi qu’un concept purement intellectuel : personne ne désire mourir. Même ceux qui veulent aller au ciel n’ont pas envie de mourir pour y parvenir. Pourtant, la mort est un destin que nous partageons tous. Personne n’y a jamais échappé. Et c’est bien ainsi, car la mort est probablement ce que la vie a inventé de mieux. C’est le facteur de changement de la vie. Elle nous débarrasse de l’ancien pour faire place au neuf. En ce moment, vous représentez ce qui est neuf, mais un jour vous deviendrez progressivement l’ancien, et vous laisserez la place aux autres. Désolé d’être aussi dramatique, mais c’est la vérité.
Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant une existence qui n’est pas la vôtre. Ne soyez pas prisonnier des dogmes qui obligent à vivre en obéissant à la pensée d’autrui. Ne laissez pas le brouhaha extérieur étouffer votre voix intérieure. Ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. L’un et l’autre savent ce que vous voulez réellement devenir. Le reste est secondaire.
Dans ma jeunesse, il existait une extraordinaire publication The Whole Earth Catalog, l’une des bibles de ma génération. Elle avait été fondée par un certain Stewart Brand, non loin d’ici, à Menlo Park, et il l’avait marquée de sa veine poétique. C’était à la fin des années 1960, avant les ordinateurs et l’édition électronique, et elle était réalisée entièrement avec des machines à écrire, des paires de ciseaux et des appareils Polaroid. C’était une sorte de Google en livre de poche, trente-cinq ans avant la création de Google. Un ouvrage idéaliste, débordant de recettes formidables et d’idées épatantes.
Stewart et son équipe ont publié plusieurs fascicules de The Whole Earth Catalog. Quand ils eurent épuisé la formule, ils sortirent un dernier numéro. C’était au milieu des années 1970, et j’avais votre âge. La quatrième de couverture montrait la photo d’une route de campagne prise au petit matin, le genre de route sur laquelle vous pourriez faire de l’auto-stop si vous avez l’esprit d’aventure. Dessous, on lisait : « Soyez insatiables. Soyez fous. » C’était leur message d’adieu. Soyez insatiables. Soyez fous. C’est le vœu que j’ai toujours formé pour moi. Et aujourd’hui, au moment où vous recevez votre diplôme qui marque le début d’une nouvelle vie, c’est ce que je vous souhaite.
Soyez insatiables. Soyez fous.
Merci à tous.»
(Traduction Anne Damour)
« Stay Hungry. Stay Foolish.’ And I have always wished that for myself. » – Steve Jobs
Publié par Daniel Briez BLOG dans Daniel Briez, HUMEUR le 6 octobre 2011
















