Cet article fait partie intégrante d’une série de 6 articles parus ou à paraitre :
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1- Le couple
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2 – La triade
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3 – Le jugement
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4 – Le mariage
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5 – Le divorce
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6 – Les enfants du divorce
La lecture préalable de l’article « Le couple, organe de transfert et de mutation des énergies stellaires et terrestres » est impérative à la compréhension de l’article suivant. Il ne peut être compris que dans ce contexte.
Cet article est le n°2/6 de la série Codes identitaires, Energies et Matérialisation. Il doit être lu en préalable des articles sur le Mariage et le Divorce afin que le lecteur puisse avoir une vision générale et complète des énergies mises en oeuvre par les processus de matérialisation.
Dans l’article sur le Couple, nous avons observé comment l’homme porte en action la convection des énergies stellaires et terrestres pour alimenter en énergie ses actions.
Nous avons vu également que sans la femme, il ne peut réellement faire aboutir, d’une manière globale et complète, ses actions, s’il n’est pas inscrit dans une relation de couple; en d’autres termes, si la femme n’est pas présente à ses côtés pour catalyser ses énergies, les mettre en terre à travers sa propre capacité de matérialisation pour leur donner corps, il ne peut réellement donner corps à ses projets.
Je voudrais maintenant revenir sur les origines de l’Homme, et notamment la construction énergétique et biologique du corps physique. La biologie cellulaire a mis en évidence (et elle l’a photographié) que la partition cellulaire se produisait par la mise en mouvement d’une forme géométrique tétraèdrique, cette structure étant celle qu’utilisent les cellules-souche pour produire d’autres cellules.
En marge de cet article, un paradoxe qui mérite réflexion. La biologie a démontré que les cellules-souche sont immortelles. A tel point qu’on les utilisent depuis quelques années, en laboratoire pour produire d’autres cellules qui servent à fabriquer des vaccins et autres substances. Pourquoi alors les cellules qu’elles produisent pour notre corps ne sont pas immortelles? Bon sujet de réflexion sur lequel nous reviendrons ultérieurement…
La structure tétraèdrique de la partition cellulaire représente la résonance cellulaire sur laquelle nous sommes construits. Elle est l’énergie du 3.
A l’origine de la race humaine terrestre, l’être humain stellaire (humanoïde originel) est parvenu sur la Terre par le biais de son « Corps de Lumière » (référence biblique). Je préfère utiliser le terme hébraïque « Merkabah ». Dès son apparition sur Terre, la structure ternaire de l’humanoïde stellaire s’est révélée mal adaptée à la fréquence de la planète Terre. C’est ainsi qu’elle a été transformé en structure quaternaire (4), au moment de la fondation de la civilisation égyptienne (pyramides), afin de permettre à l’Homme de définitivement s’incarner sur cette planète et d’acquérir un mental individualisé. Cela lui a permis d’entrer dans une conscience individuelle de sa nature terrestre et de mieux remplir son rôle: poser la Conscience au sein de la Matière. Ce n’est qu’à ce prix qu’il a pu s’inscrire dans une conscience terrestre et individualisée.
Malheureusement, le prix à payer a été d’oublier son origine stellaire.
L’empreinte énergétique du 3 est néanmoins demeurée, ce d’autant plus que la structure de partition cellulaire est restée la même.
Cette réalité énergétique et biologique de la structure tétraèdrique pousse l’humain vers le 3, consciemment ou inconsciemment.
A mon sens, il ne faut pas chercher plus loin la raison pour laquelle toutes les grandes traditions religieuses sont basées sur le 3, sur la Trinité ou la Triade (Père/ Fils/Saint Esprit, Shiva/ Shakti/ Vishnou, etc.).
Toutes les traditions énoncent que nous ne pouvons atteindre l’Eveil (le Paradis, Le Nirvana, l’Illumination, etc.) sans la réintégration du 3, autrement dit la Trinité.
Temps que nous ne retrouvons pas la structure du 3 en mutant le 4, nous ne pouvons retrouver notre état d’être stellaire et restons incomplet.
C’est cette « urgence » du retour à l’Unité qui nous pousse vers le 3.
Je souhaite ainsi attirer l’attention du lecteur sur un phénomène de société qui pourrait paraître, en première lecture, complètement décalé ou polémiste. Elle est néanmoins essentielle et pose un autre focal sur un phénomène pour lequel la société possède encore de forts préjugés, et qui, pourtant a toujours été partie intégrante du rapport entre l’Homme et la Femme.
Je demande au lecteur de vraiment poser un temps de réflexion sur les lignes qui suivent sans entrer dans ses systèmes de croyance ou ses tabous sociétaux…
Cet article doit impérativement être lu après la lecture préalable de celui intitulé « Le Couple, organe de transfert et de mutation des énergies terrestres et stellaires. Il ne peut réellement être compris que dans ce contexte.
Il a toujours été dit que derrière tout homme important sur la planète, tout homme jouant un rôle transformateur sur les plans social, économique ou collectif, se tient une femme. J’ai tenté de démontrer dans mon article sur « Le Couple, … » que ce schéma énergétique était incontournable pour réaliser une matérialisation à partir du moment où elle nécessitait une puissante énergie et avait trait au collectif.
Pour aller jusqu’au bout de ce raisonnement, il faut parler de la structure conjugale à 3. Il est extrêmement fréquent dans notre société, et cela a pratiquement toujours été dans toutes les cultures, tous les temps et toutes les civilisations que l’homme installé en couple développe, à un moment donné de la trajectoire d’évolution du couple, une relation avec une deuxième femme. Il serait sain de véritablement s’interroger sur la raison profonde qui incite un homme installé avec une femme depuis de nombreuses années et souvent heureux, à chercher une autre partenaire, alors qu’il sait qu’il a toutes chances de générer un conflit majeur et d’aboutir à une rupture de sa structure de vie. Bien des hypothèses ont été émises : l’homme est volage (facile…), l’homme est versatile (non…), l’homme est un prédateur (surement pas dans ces circonstances qui sont celles de l’amour…), etc.
En fait aucune explication n’est réellement recevable et ne répond à l’universalité du phénomène.
J’ai une autre hypothèse à vous proposer.
Depuis des millénaires, la présence du 3 dans notre structure énergétique a été occultée. Les religions, connaissant la structure magique et la puissance de matérialisation et de conscience du 3 n’ont jamais eu aucun intérêt matériel (elle perdrait leur fonds de commerce) à ce que leurs croyants accèdent au 3, et par ce biais, à l’Illumination ou au Paradis sur Terre. On a toujours voulu faire croire que cet état de conscience et cet état énergétique ne pouvaient être accessibles dans une réalité incarnée.
Or, quand les besoins d’un homme deviennent trop puissants sur le plan de la réalisation matérielle et énergétique des choses, la femme qui l’accompagne ne peut plus, physiquement et énergétiquement parlant, muter la charge qui doit être mise en terre. Elle s’épuise et, à un moment donné, risque de rompre sur le plan physique (maladie, déséquilibre mental, dépression, épuisement). Cela a pour conséquence, d’une manière très naturelle mais le plus souvent totalement inconsciente, pour l’homme, de chercher l’appui d’une autre femme.
Deux solutions.
La première : la mise en place de l’archétype social couple/amant ou maitresse, avec tous les désordres sociaux et émotionnels que cela crée (colère, mensonge, trahison, frustration, déception, etc.). Il s’agit d’une relation de conscience de premier niveau par laquelle l’homme répond à ses pulsions inconscientes, sans être capable d’en analyser les mécanismes. Il s’ensuit chez lui une culpabilité profonde et un manque total de transparence. Il est néanmoins poussé dans cette direction pour une force intérieure et se voit obligé d’avancer dans cette direction. L’amour est exclu de ce niveau même si les arguments développés par l’homme inconscient tournent toujours autour de l’amour.
La seconde : la transparence générée par l’amour que l’homme se porte en tout premier lieu à lui-même, et par voie de résonance, à sa femme légitime. L’homme est conscient du besoin énergétique qu’il ressent et de ce que cela lui demande, et demande à la relation de couple. Ils savent, la plupart du temps, à l’avance, qu’une autre femme va entrer dans le champ énergétique de leur couple. Ils en parlent et explorent tous les mouvements émotionnels et mentaux que cela enclenche ou enclenchera au moment opportun.
Deux possibilités dans ce mouvement :
– Soit la puissance d’amour entre les deux est suffisante et ils dépassent les attachements émotionnels habituellement en place. Il faut noter que ce travail de détachement est rendu difficile par le poids de la charge collective générée par les archétypes du couple et de l’adultère, même si la notion d’adultère n’est absolument pas à mettre en lien avec ce schéma. Cette démarche permet de véritablement comprendre la nature de ce qu’est le détachement, constitué d’un amour profond entre les êtres, détaché des empreintes émotionnelles.
– Soit les empreintes sociétales ou émotionnelles sont trop importantes et le couple aboutira, à terme, à une rupture car la structure énergétique en place ne correspondra plus aux besoins d’évolution des deux êtres.
Dans la première possibilité, la relation à 3 peut s’établir. Elle peut être sexuelle, mais elle ne l’est pas obligatoirement. La dimension sexuelle amplifie considérablement l’apport énergétique mais elle doit se poser naturellement, sans interférence du mental, si elle s’avère nécessaire. C’est un mouvement naturel des corps qui s’appellent.
La relation sur laquelle repose ce mécanisme, est mentalement et émotionnellement profondément comprise par les 3 acteurs. Elle demande un profond amour circulant entre les trois acteurs de cette triade, un excellent niveau de communication, un profond respect de l’autre et un profond détachement émotionnel.
Mon sentiment est que c’est dans ce mécanisme qu’est né la polygamie présente dans la culture musulmane qui constitue une belle manifestation de sagesse. Cela nous donne également une autre compréhension de la présence des harems pour les Rois ou Pharaons, ou de la multiplicité des partenaires pour nos Rois et nos dirigeants. Cela explique l’attraction du 3 chez l’homme.
Si nous portons notre réflexion plus loin, nous perdons alors toutes les culpabilités et les non-dits que nous avons pu vivre dans notre vie d’adulte lié à cet appel, que nous soyons homme ou femme. La compréhension de ce schéma constructeur élimine la principale source de souffrance dans le Couple. Autant dire que dans cette perspective, la notion d’adultère est un non-sens.
Mais attention, la Triade demande un parfait alignement, un immense respect et amour de l’Autre et des Autres, un haut niveau de conscience, et une capacité de remise en question de soi-même permanente. Il est exigeante à mettre en place et à péréniser sur une longue durée.
Article commencé le le 27 octobre, 16h09 et terminé le 1er novembre 2011, 12h14 pendant Congrès d’Anglet sur Handicap et médecine quantique
#1 par Anita le 5 novembre 2011 - 9 h 05 min
et bien il me tarde de lire les mots que vous poserez sur la fidélité, merveilles parmi les vertus, vibrant à la hauteur de l’énergie christique, bien au-delà de la simple fidélité sexuelle pourtant si difficile à acquérir et conserver, et en même temps si restrictive. A vous lire.
Anita
#2 par Van der Elst J. le 4 novembre 2011 - 17 h 50 min
Voilà, comme par « Hasard », une réponse à mon questionnement en tant qu’homme, mais qui remonte la réflexion dans la structure de l’Univers plutôt que de la maintenir dans l’émotionnel. Merci beaucoup.
On entend, ces derniers temps, beaucoup parler des amours plurielles qui, je suppose, reflètent le même processus.
Ici, vous ne parlez que de l’homme (la femme apparaît en filigrane)… se pourrait-il cependant que la femme éprouve aussi le besoin d’un deuxième homme pour appuyer un processus énergétique ?
Dans le cas de couples homosexuels, l’un ou l’autre jouant le rôle de femme et d’homme, se peut-il quand même que ce soit celui dans le rôle de la femme qui ait ce besoin ?
Je vous rajoute des questions ;-). Merci déjà pour cet article.
#3 par Daniel Briez BLOG le 6 novembre 2011 - 12 h 14 min
Merci pour vos questions. Je vais bien évidemment vous répondre dans les limites de ma « vision ». Ces propos n’engagent que moi.
Je ne crois pas un seul instant aux « relations plurielles ». J’ai même le sentiment qu’elles sont, elles aussi, encore un moyen que crée l’ego pour escamoter l’Essentiel.
La recherche du 3 repose sur une réflexion consciente :
– au préalable d’abord en localisant les points de tension du couple et en comprenant la nature du 3. Cela se fait très en amont d’une nouvelle rencontre. La nouvelle rencontre n’est que l’aboutissement d’un profond travail de maturation où elle s’impose comme un paramètre indispensable de l’évolution du 2.
– ensuite, l’embryon du 3 se pose alors par la rencontre, mais elle n’est que le point de départ d’un cheminement où les trois partenaires font l’expérience matérielle de l’amour inconditionnel. Cela n’est jamais simple car au-delà des « bagages » de chacun, la charge de l’inconscient collectif d’une part et de l’environnement social d’autre part est terrible. Si le préalable n’a pas été suffisamment maturé, on aboutit obligatoirement à l’échec.
La relation plurielle n’est donc pas de même nature. Elle est une fuite en avant, aussi insatisfaisante pour l’être profond que le 2.
La fidélité, qu’elle soit au 2 ou au 3 est donc essentielle.
Lorsque je parle de l’homme dans mes articles, je me réfère la plupart du temps, par facilité sémantique, à l’humain en général. Je devrais plutôt utilisé l’Homme. Pourtant l’homme est plus susceptible d’entrer dans ce processus, car il possède moins que la femme de possibilités de substitution à ce « manque ».
Dans le cas de couples homosexuels ou lesbiens, le processus est le même si les rôles sont bien marqués. Je n’ai malheureusement pas cette expérience de vie donc il m’est délicat d’en parler. Je peux simplement vous dire ce que j’ai pu observer. Il est clair tout d’abord que je suis sans tabou en la matière. L’axe hétérosexuel est celui qui me correspond dans cette vie.
Pourtant dans ce que je vois autour de moi, mon sentiment est que les « rôles » ne sont habituellement pas totalement « marqués ». Et cela n’a rien à voir avec la sexualité. Je pense donc que chaque partenaire a tendance à passer d’une énergie à l’autre. Ce qui n’est pas simple, évidemment, et peut générer des difficultés émotionnelles, des interrogations, des culpabilités. A moins que chacun soit conscient de cette « alternance ».
Comment la gérer ensuite… Mystère…
Peut-être pourrez-vous apporter vos propres axes de réflexions à mes lecteurs ? Votre sentiment est le bienvenu.
Un grand merci pour la conscience de vos questions.
Daniel
#4 par Anita le 3 novembre 2011 - 19 h 02 min
Daniel, en fait cette sensation de dilatation se situe davantage dans le plexus cardiaque que solaire.
Bien amicalement,
Anita
#5 par Daniel Briez BLOG le 4 novembre 2011 - 19 h 15 min
Il est clair que les explications que je donne sur le plan énergétique correspondent à une vision particulière de l’acquisition des champs de conscience et leur cheminement. Le fait de connaitre ces mécanismes permet de conscientiser des mouvements que nous ressentons souvent sur le plan intérieur mais sur lesquels il nous est difficile de poser des mots. L’écart de niveaux de conscience dans un couple n’empêche en aucun cas, l’entité « couple » de fonctionner sur le plan énergétique. Il est clair que si les deux partenaires sont au fait de la réalité des mouvements énergétiques, ceux-ci s’en trouvent renforcés par leur conscientisation. C’est le but de mes articles.
Merci de vos analyses qui sont pertinentes et qui dénotent vraiment d’une profonde démarche de conscience. Puisse la planète posséder des millions de personnes comme vous.
Cordialement
Daniel BRIEZ
#6 par Anita le 5 novembre 2011 - 9 h 32 min
Merci beaucoup Daniel à vous et pour ce que vous êtes et faites pour notre planète,
Je pense aussi que l’écart de niveau de conscience n’est pas un obstacle dans un couple. S’il n’est pas toujours confortable et parfois source d’une certaine solitude, il permet d’être au coeur du travail à accomplir pour nous-même et pour l’autre. Tout ce qui est difficile nous développe, n’est-ce pas ?
Bien cordialement,
#7 par Anita le 3 novembre 2011 - 18 h 52 min
Cher Daniel,
Je viens de terminer la lecture lente et studieuse de ton texte et je tiens à te répondre « à chaud », sans faire intervenir mon mental, dans l’énergie présente exactement dans l’ici et maintenant. Je comprends, je comprends, et je comprends. Ce texte pourra choquer bon nombre de couples bienveillants dans leur fidélité disons… sexuelle et affective aussi bien-sûr, cette fidélité qui est une valeur sûre dans la société actuelle.
Votre texte, ou plutôt votre message, n’est compréhensible et acceptable que par des êtres possédant un état de conscience extrêmement élevé, qui lui permettra d’accéder à l’Amour infini, qui va bien au-delà de l’amour que l’on porte à notre conjoint ou conjointe, qui est pourtant empreint de tant de tendresse et de bonnes attentions. Je te crois, je lis tes mots et les ressens comme des mots de vérité et d’une vibration extraordinaire qui raisonnent dans mon plexus solaire qui semble trop étroit. Ce sont des mots d’une grande puissance libératrice qui touchent au fond de moi une vérité présente et secrète, que je ne comprenais pas mentalement mais qui était pour moi comme une évidence que je n’aurais osé exprimer.
Je vous remercie infiniment,
Anita
#8 par Daniel Briez BLOG le 4 novembre 2011 - 19 h 08 min
Il est certain que ce texte soulève bien des questions. Il est néanmoins porteur, comme vous l’avez si justement ressenti de la fréquence d’amour inconditionnel qui devrait être la seule véhiculée sur cette terre. Il est clair que nous en sommes encore loin, mais, le simple fait que je puisse écrire ces mots signifie que des êtres sont porteurs de cette fréquence et génèrent les mots qui me permettent de l’écrire.
Vos observations m’a fait mettre, dans ma liste des articles à écrire, un article sur la fidélité. Merci à vous. Je pense que vous avez compris que le 3 est de la même façon porteur de fidélité.
Cordialement
Daniel BRIEZ