En une semaine de temps linéaire, nous avons eu trois événements planétaires majeurs qui ont chacun mobilisé l’énergie et l’attention de plusieurs milliards d’individus sur la planète :
– le mariage princier de Kate et William en Grande Bretagne – symbole de l’amour et de l’ouverture aux autres (une roturière épousant un prince) – 2 milliards de téléspectateurs éprouvant l’émotion de l’amour;
– la sanctification du Pape Jean-Paul II – symbole de la tolérance entre toutes les religions, reconnus par tous comme ayant été le Pape qui a le plus oeuvré pour le dialogue entre les différents courants religieux – 1 milliard de chrétiens pensant à lui dans une énergie d’amour et de dévotion;
– l’élimination physique d’un des plus grands symbole de destruction du XXIème siècle : Ousama Ben Laden – son idéologie et ses actions ont eu, entre autres choses, pour effet de déclencher les guerres d’Irak, d’Iran et d’Afghanistan, créant un amalgame de xénophobie et de racisme à l’encontre des arabes et des musulmans qui représentent 3 milliards de croyants sur la planète. Il est à noter que la plupart des musulmans prônent l’entraide, le partage et le service aux autres.
Que faut-il voir dans ce rapide enchainement d’évènements?
Simplement que la puissance de l’amour initiée par le mariage de William et Kate en Grande-Bretagne et la puissance de dévotion envers Jean-Paul II ont créé un égrégore d’énergie positive suffisante pour créer la masse critique nécessaire pour initier le processus planétaire qui éradiquera (cela, seul l’avenir nous le dira) une logique du meurtre trouvant sa justification dans une idéologie politique.
Cette brillante démonstration vient nous interpeler sur le regard à porter sur les « commémorations » de tous ordres des dernières guerres mondiales (8 Mai, 11 Novembre, Shoa, etc.). Sans renier le devoir de « mémoire » qui permet aux générations suivantes de comprendre le sens profond de ces évènements, ne devrions-nous pas en profiter pour orienter nos pensées vers ce qui fait la conscience de l’ Homme et non son obscurité.
Vitrac, le 8 mai 2011